Merci d’avoir accepté de répondre aux questions de l’AEF92 pour dresser le portrait de l’éducateur que tu es.
Christophe est éducateur au club parisien de PITRAY OLIER Responsable des Jeunes, et a eu bien d’autres responsabilités dont il va nous parler Merci à lui pour la richesse de son interview.
QUI ES TU ?
Comment es- tu arrivé dans un club de Football ?
C’est une histoire de famille, mon grand frère jouait au foot en club et il nous a poussé avec mon frère jumeau à nous inscrire juste avant nos 5 ans. On ne l’a pas regretté puisque, depuis ce jour, on est toujours restés fidèles à notre club.
Quelle a été ta carrière de joueur ?
J’ai grandi dans mon club du PO où j’ai joué sans interruption dans toutes les catégories de jeunes en dehors d’une courte parenthèse à Montrouge en -18ans pour participer à la Gothia Cup. Sinon, j’ai participé au projet pour relancer l’équipe de foot universitaire à Nanterre où j’ai joué jusqu’à ce que mes genoux me forcent à arrêter la compétition après des opérations et des rechutes incessantes. Comme tous les jeunes de ma génération, j’ai toujours adoré le foot de rue et je retrouve un peu ça en jouant dès que je peux au futsal avec les éducateurs du club les samedis.
Quel est ton parcours d’éducateur ?
J’ai commencé à entraîner au PO juste avant mes 16 ans en filant un coup de main sur les débutants (U6-7-8). L’année suivante, je m’occupais des Poussins 1ères année (U9). Ensuite alors que j’allais faire une pause dans le coaching, je me suis fait les croisés. Nos -15ans avaient des gros soucis et j’ai accepté de relever le défi de les coacher malgré le faible écart d’âge puisque j’étais U18. Ça s’est très bien passé et je suis rapidement passé sur les -18ans, catégorie dont je ne me suis jamais éloigné jusqu’à présent. Dans le même temps, j’ai eu différents rôles sur tous les âges du samedi et au niveau du club dont je suis responsable des jeunes depuis 2011 et qu’on pilote avec une petite équipe depuis plus de 10 ans maintenant.
J’ai très vite voulu passer mes formations jusqu’au BMF en 2014. Juste après, j’ai intégré l’équipe des formateurs du district sur les différents modules avant d’intervenir en soutien des CTD sur les formations BMF.
Tu as aussi un métier dans le Football. Peux-tu nous en parler ?
J’ai créé avec mon frère les Paris World Games, un événement qui rassemble chaque année des jeunes du monde entier pour une semaine de fête et de sport à Paris.
As-tu des personnes qui ont marqué ta formation d’éducateur de Football ?
Grâce à mon métier, j’ai rencontré plein de gens fascinants du monde pro et du monde amateur. Mais si je devais retenir les personnes qui ont été les plus déterminantes, je dirai Cyril DOMINIQUE qui m’a poussé à entraîner, Christian PORNIN, mon tuteur de formation de toujours et Romuald HAMON qui m’a accompagné sur mon rôle de formateur et dans la structuration de mon club.
Quel est le meilleur souvenir dont tu peux nous faire part ?
Il y en a tellement que je vais avoir du mal à choisir ! Mais, sur les terrains, je dirai quand même le jour des finales de la 1ère édition des Paris World Games en 2015. C’était une fin en apothéose avec la pression qui retombait et la joie et la fierté de tous ceux qui s’étaient bougés dans des conditions pas faciles pour que l’événement ait lieu. Et c’était tombé le jour de mon anniversaire donc j’avais en plus plein de gens qui comptent pour moi qui étaient présents.
L’ENTRAINEMENT
PITRAY OLIER est un club qui a des particularités peux-tu nous préciser votre Projet pédagogique ?
Si on rentre évidemment dans un match pour le gagner, le projet éducatif du PO n’est pas de former des futurs pros ou des joueurs d’élite mais d’avantage de former des groupes de copains avec le football en compétition comme élément rassembleur. On se sert du jeu comme moyen de socialisation, de l’adversité comme moyen pour souder nos groupes. Au fil des ans, tout change dans la vie de nos jeunes sauf leur club de foot.
Et dans le projet sportif ?
Notre projet sportif est assez unique puisqu’on essaie de pousser le principe du fonctionnement par année d’âge le plus longtemps possible, même chez les seniors. Avec ce système, on fidélise beaucoup nos joueurs et on a encore 80 licenciés en U19-U20 et plus de 180 adultes. Pour le reste, on a un plan de formation du joueur où on veut se donner du temps avec un passage au football à 8 en U10 et au football à 11 en toute fin U13. L’idée est que les joueurs touchent un maximum le ballon pour essayer d’avoir autant d’acquis techniques que possible au passage U14. Sur le plan tactique, on a l’avantage d’avoir de la stabilité puisque nos équipes sont majoritairement composées de joueurs au club depuis toujours.
Quelles initiatives avez-vous eu pendant les confinements. ?
Comme beaucoup de clubs, on a essayé de garder le contact avec nos groupes en faisant des sessions collectives sur Zoom. On a aussi mis en place des sessions de formation avec nos éducateurs, avec des rendez-vous quasi quotidiens certaines semaines.
Avez-vous des temps de convivialité entre vous dans les groupes de joueurs ?
Oui, nos U6 à U16 vont tous 5 jours dans le centre de vacances du club en Gironde, pour un stage qui est inclus dans l’inscription au club sur ces âges-là. Sinon, notre fonctionnement prévoit un temps convivial après chaque match et les événements pour rassembler nos groupes ne manquent pas.
Les joueurs vivent des évènements et aventures internationales, cela est il essentiel dans votre Projet ?
Le PO a une tradition de participation à des événements internationaux puisque nous sommes notamment le club français à avoir le plus participer à la Gothia Cup, en Suède. Nous nous y rendons tous les ans avec une centaine de jeunes et un partenariat avec un club qui nous accueille. En dehors de cet événement annuel, on est régulièrement invités par des amis dans des clubs étrangers. Cela demande à chaque fois une grosse implication à nos jeunes qui se mobilisent pour récolter des fonds pour leurs participations et pour contribuer à l’organisation logistique à partir des U16 –U17.
Beaucoup de Jeunes éducateurs sont en Formation, sont-ils bien attentifs aux correctifs de leurs séances ?
Oui, ils ont un système de tutorat par nos responsables qui sont tous BMF minimum. C’est un évidemment un gros investissement pour nos jeunes éducateurs qui mènent de front leurs études, leurs rôles de joueurs et d’éducateurs. Le club essaie autant que possible de les mettre dans de bonnes conditions pour les fidéliser.
Comment vivez-vous les entraînements avec le « sans contact » ?
Les entraînements sans contact sont une grosse frustration pour nos joueurs, notamment du foot à 11. Nos taux de présence ont logiquement baissé mais on essaie d’en tirer profit pour travailler sur le plan technique où tous les joueurs ont beaucoup de lacunes à combler. On est reparti sur des programmations mensuelles en espérant quand même avoir le droit de reprendre l’entraînement classique le plus vite possible.
Quel est le procédé que tu préfères utiliser et Pourquoi ?
Je vois la séance comme un moyen de faire progresser nos joueurs avec des méthodes pédagogiques complémentaires. Si le jeu peut être frustrant pour l’entraîneur qui aimerait intervenir d’avantage, la liberté des joueurs fait que le plaisir est toujours au rendez-vous. Les exercices permettent une correction plus directe mais qui est parfois difficile à contextualiser. Enfin, et puisqu’il faut choisir, je dirai que la situation est le meilleur moyen de faire progresser ses joueurs en vue du match grâce à l’arrêt-flash et à la possibilité de faire répéter une action précise où les joueurs peuvent visualiser ce qui fonctionne ou non.
Le travail des apprentissages techniques demande une réelle méthode pédagogique, quelle est ta méthode ?
Ma méthode est assez classique puisqu’elle repose sur la décomposition du mouvement, un accompagnement postural puis sur la répétition d’abord analytique avant de la contextualiser.
Y a t il des âges avec lesquels tu préfères travailler ?
Toutes les catégories sont importantes mais j’aime particulièrement travailler sur les U17 à U20.
Le développement du Foot féminin au PO, un souhait ou une réalité ?
Déjà une réalité avec plus de 50 jeunes joueuses. Mais aussi un souhait puisqu’on espère fidéliser nos joueuses pour bientôt créer une équipe Seniors.
Comment le PEF trouve-t-il sa place dans votre projet de formation du jeune joueur ?
Le PEF est une priorité qui ne s’arrête pas au passage à l’âge adulte. Notre fonctionnement est basé sur l’éducation et la promotion des valeurs du club.
Tu es aussi le Directeur des PARIS WORLD GAMES, un pari fou, une aventure humaine, peux tu nous raconter la naissance du tournoi et son évolution ?
PARIS WORLD GAMES
Comme tu le dis, ça a effectivement commencé comme un pari fou avec mon frère et quelques amis : réunir des équipes du monde entier à Paris avec quelques semaines pour s’organiser, sans d’autres moyens que notre énergie et celles de nos amis. Quelques mois plus tard, on s’est retrouvés avec 200 équipes de 30 pays, plein d’enseignements pour progresser mais l’envie de recommencer.
Pour notre 5ème édition, on accueillait en 2019 près de 700 équipes de plus de 80 pays avec d’énormes progrès d’après les retours des participants. Tout n’est évidemment pas parfait mais c’est effectivement une formidable aventure humaine qui rapproche des gens que rien ne prédestinaient à se rencontrer.
Vous avez ouvert à d’autres sports, pourquoi et comment ?
Après une édition 2016 en plein Euro de foot, la ville de Paris était candidate aux JO2024. Et on a naturellement fait partie de la dynamique qui a accompagné cette candidature. On a choisi des sports populaires, collectifs et pratiqués dans la majeure partie des pays. Dès 2017, on a donc organisé avec des institutions partenaires des compétitions de Badminton par équipe, de Basket, de Hand et de Rugby à 7 en plus du football.
C’est aussi une possibilité d’embauche en temps normal, mais qui demande des professionnels, comment est organisée cette entreprise ?
Les Paris World Games, c’est 15 personnes à plein temps qui préparent tout au long de l’année l’événement sur tous les aspects logistiques, humains et sportifs et qui animent nos réseaux de clubs en France et à l’étranger. Pendant l’événement, ce sont plus de 300 personnes qui se mobilisent pour faire de cette semaine une réussite.
Les axes d’amélioration sont de quelle nature ?
On travaille actuellement pour essayer d’homogénéiser le niveau des équipes engagées. On organisera donc des tournois Gold et Silver pour permettre également aux équipes B de pouvoir participer elles-aussi dans un tournoi à leur niveau.
Y a-t-il un projet spécial avec PARIS 2024 ?
On a hâte d’y être et nous sommes certains que notre édition 2024 sera encore plus magique. On travaille dans ce sens pour être présent aux côtés de l’organisation officielle.
Les « Special Olympics » (sport adapté) est-il envisageable ? Le handicap doit être intégré, as-tu des exemples ?
Nous avons collaboré avec « Special Olympics » en organisant un très beau tournoi en 2019. On serait ravi de pouvoir renouveler l’expérience. On a également été en partenariat avec l’Association « Un Ballon Pour Tous »qui fait un travail remarquable pour insérer des jeunes autistes dans une pratique sportive inclusive.
Vous avez travaillé avec l’association DIAMBARS ? C’est aussi un pari pour mettre en responsabilité des jeunes qui ont connu des galères. Comment vous y êtes-vous pris ?
L’idée nous est venue lors d’une belle rencontre avec Pierre M’BAS, qui est le directeur du développement de Diambars puis avec Bernard LAMA qui l’accompagne dans la vie de l’association. Ils menaient le programme « stade sup’ » au Stade de France pour lutter contre le décrochage scolaire et accompagnait une classe de Lycée pour les sensibiliser tout au long de l’année aux débouchés dans les métiers du sport. Pierre m’a proposé d’intervenir pour présenter Paris World Games et j’ai tout de suite accepté. On a bien accroché avec la classe et, alors que ce n’était pas prévu, on a eu l’idée de leur confier des responsabilités pendant notre événement. Ça a été une réussite totale et on continue d’échanger avec certains élèves.
Peux-tu nous préciser quelques chiffres sur le succès des PWG ?
Depuis 2015, les Paris World Games c’est près de 40.000 participants de plus de 100 pays.
Les PWG de demain ce sera quoi ?
Déjà, on travaille dur pour organiser notre édition 2021 avec les incertitudes que connaissent toutes les organisations en ce moment. Dans le futur, on veut grandir mais en gardant le côté convivial et familial qui fait notre force jusqu’à présent. Par ailleurs, on espère pouvoir continuer à relever des défis pour réaliser les rêves d’enfants aux quotidiens pas faciles. Après avoir accueilli des équipes d’Irak, de Libye, de Palestine ou de Syrie, on aimerait bien recevoir des afghans.
LES DISTRICTS
Tu as été élu au comité Directeur dans la mandature précédente, quel est ton bilan de cette expérience ?
Depuis plusieurs années, j’avais des griefs sur le fonctionnement du district. A un moment donné, je me suis dit que c’était facile de critiquer mais que ça ne faisait pas avancer les choses. Du coup, j’ai décidé de m’engager et je dois dire que j’ai eu énormément de chance de retrouver un collectif aussi soudé dans l’équipe de François Charrasse qui a été un protecteur de l’intérêt du district et de ses clubs et un super chef d’équipe.
Ça a été une expérience très riche où j’ai le sentiment qu’on a mis le district sur des bons rails et que les clubs s’en sont rendu compte vu le score de réélection du collectif renouvelé.
Enfin, en répondant à cette question, j’ai évidemment une pensée très forte pour Gaston qui nous manque beaucoup.
Et l’Avenir dans le District 75 comment le vois-tu ?
Un mélange de tristesse parce que l’on quitte un district où nous nous étions faits beaucoup d’amis mais aussi d’excitation avec une nouvelle page qui s’ouvre, même si de nombreuses questions sont encore sans réponses.
Tu es aussi Formateur au District 92, en quoi le Tutorat est-il un atout pour le coach ?
Pour moi, le tutorat, c’est la transmission la plus directe de savoirs entre le formateur et un éducateur. Je trouve que c’est le meilleur moyen d’adapter ses exigences et son discours à l’état d’esprit et aux connaissances de celui que l’on accompagne. Et que c’est également un outil qui permet de situer l’engagement de l’éducateur dans la réalité de son contexte.
Un mot sur les nouvelles pratiques, les joueurs déçus de la Compétition, pourraient y retrouver une pratique différente et ludique. Qu’en penses-tu ?
J’ai essayé et j’aime beaucoup le Futnet et le Golf foot mais je ne sais pas si des licenciés actuels pourraient se dédier uniquement à ces pratiques. Je crois plus au Foot en marchant pour les Anciens ou les plus jeunes qui peuvent avoir des pépins physiques mais veulent continuer à sentir le plaisir du jeu et du collectif.
Par contre, je pense que les nouvelles pratiques peuvent aider les joueurs dans leur progression et les changer de leurs habitudes mais à mon avis plus occasionnellement que sur des sections dédiées.
Comment vois-tu la fin des championnats pour cette saison ?
Ça me semble impossible de savoir comment évoluera la situation sanitaire ces prochains mois mais chaque semaine qui passe rend évidemment plus improbable la reprise des championnats, même sous une forme allégée. Si on ne parvenait pas à disputer les 7 journées manquantes pour finir les matchs aller, ce serait bien de pouvoir proposer des formats différents pour que les clubs puissent remettre le pied à l’étrier.
LA COMPETITION
Souvent les parents sont envahissants pour certains éducateurs, quelle relation as tu avec eux ?
Evidemment, il y a des exceptions mais on a des parents qui sont globalement très agréables. Ils participent pour la plupart activement à la vie du club en accompagnant leurs enfants à tour de rôle. Les règles sont très claires et on n’hésite pas à intervenir dès que c’est nécessaire.
Sur le banc quel profil as-tu ?
Avec les années, je suis de plus en plus calme sur le banc mais je reste assez présent sur les rencontres. J’essaie d’aider mon équipe à trouver des solutions aux problèmes rencontrés dans le jeu et d’influer sur le résultat en utilisant les changements.
Ta relation avec les arbitres est -elle courtoise, bienveillante, formative ou distante ?
Il faudrait demander à ceux qui m’ont arbitré ! Mais j’espère qu’ils diront que notre relation est courtoise et bienveillante, même si on peut parfois discuter de certaines décisions.
Avec des niveaux souvent hétérogènes, comment être ambitieux et faire aimer la Compétition ?
L’idéal me semble de faire des équipes par niveaux et de pouvoir avoir de l’exigence adaptée avec tous. Si cela n’est pas possible, adapter son plan de jeu pour que les meilleurs éléments puissent avoir de l’importance footballistique et faire en sorte qu’ils tirent les plus en difficultés vers le haut.
Qu’observes-tu en premier dans le jeu de l’équipe adverse ?
Généralement, j’essaie de regarder dès l’échauffement avec les joueurs offensifs si le gardien de but a un côté faible pour qu’ils s’adaptent si besoin et on observe aussi sa qualité sur les ballons aériens pour voir si on tirera nos coups de pieds arrêtés rentrants ou sortants. Sinon, j’essaie de regarder les qualités fortes qui ressortent sur le plan individuel pour analyser le rapport de force et trouver si nécessaire une façon de m’y adapter.
Sur le plan collectif, je fais attention sur les premières minutes à la hauteur de la zone-press et à la gestion de la profondeur.
Et pour ton groupe ?
Pour mon groupe, je regarde si on est capables de respecter le plan de jeu défini à l’avance. Si nécessaire, on essaie de trouver des ajustements pour rééquilibrer l’équipe. Là encore, le rapport de force est particulièrement important pour moi notamment dans les 1 contre 1.
Le temps de jeu de tes joueurs /joueuses est-il identique ?
En foot à 11, je garantis un temps minimum à tous les joueurs mais le temps de jeu n’est pas identique. Naturellement, certains postes jouent moins que d’autres parce que la dépense énergétique y est plus forte dans mes projets de jeu.
Comment expliques-tu au joueur son axe de progression ?
Je suis assez direct de nature et on discute régulièrement ce qui facilite peut-être les choses. Après, j’essaie de partir de ressentis puis de m’appuyer, autant que possible, sur des chiffres ou de la vidéo pour sortir d’un éventuel biais affectif. Et j’essaie d’éviter ces discussions en fin de match.
Travaillez-vous les coups de pied arrêtés ?
Par le passé, j’ai essayé de faire des séances spécifiques et c’était un peu difficile et assez loin du contexte. Avec le temps, j’essaie de faire en sorte que les tireurs aient la possibilité d’avoir un peu de temps sur nos créneaux d’entraînement pour répéter les gestes. Sinon, on travaille sur nos oppositions en séances en appliquant nos principes de matchs sur le plan défensif et offensif. Occasionnellement, on choisit de doubler les corners sur les oppositions en séance ou de primer les buts marqués sur CPA.
Comment s’entraînent les gardiens de but ?
Un entraînement spécifique leur est proposé chaque semaine. On leur accorde beaucoup d’importance et on essaie aussi de réfléchir à leur place dans chaque procédé dans les séances avec leurs groupes classiques.
LES EDUCATEURS ET L’AEF 92
L’AEF 92 souhaite rencontrer les éducateurs et éducatrices de terrain, ceux qui sont régulièrement au contact des jeunes joueurs, que penses tu avoir besoin en priorité pour être aidé dans ton engagement ?
On a toujours besoin d’échanges et d’idées pour améliorer notre fonctionnement. Et évidemment, de pouvoir être accompagné sur les contenus et la menée de séances.
Rencontrer des personnalités du Football est-il un moment que tu apprécierais ?
C’est évidemment très enrichissant de pouvoir échanger sur leur expérience avec des personnalités qui ont eu des parcours remarquables.
Assister à des séances-types adaptées à une catégorie, suivi d’échanges sur les problématiques de la catégorie te semble-t-il intéressant ?
Cette démarche me fait un peu penser à la pédagogie employée sur un module. La situer dans un contexte réel d’un club peut-être un vrai plus.
Tes collègues sont assez peu nombreux à nous avoir rejoint, et pourtant l’AEF 92 souhaiterait rassembler le plus grand nombre d’entre eux, comment les sensibiliser ?
Un forfait club pour adhérer à l’AEF 92 vous intéresserait-il ? Exemple un forfait club à 250 Euros pour faire adhérer tes éducateurs diplômés ou ayant suivi au moins un module.
J’espère que les éducateurs du PO s’engageront dans l’AEF92. Pour moi, être amicaliste est une démarche individuelle mais on en fera certainement la promotion. Et s’il y a un tarif club, ça peut être un argument de plus effectivement.
La découverte de clubs pros est aussi un programme que nous reprenons, penses-tu que cela soit une source d’intérêt pour eux ?
Certainement, je suis sûr que cela susciterait de l’intérêt chez eux de pouvoir observer les meilleurs pour s’en inspirer et progresser.
Une proposition d’action originale pour l’AEF 92 ?
Les calendriers sont déjà bien chargés mais ce serait sympa de faire un évènement convivial avec les autres AEF d’Ile-de-France.
Quelle question aurais-tu voulu que nous te posions ? et ta réponse à celle-ci ?
Le score du dernier match entre les éducateurs du PO et l’AEF, mais c’est classé confidentiel. Je retiendrai quand même le superbe but en papinade de Fabien Roulier et Mélanie d’Andrade qui a été de loin la meilleure joueur.euse du match.
Merci Christophe de tes réponses et maintenant nous allons te demander de nous dire ce que tu préfères entre les sujets suivants :
EXERCICE ou SITUATION SITUATION
TECHNIQUE ou PHYSIQUE TECHNIQUE
MER ou MONTAGNE LES DEUX
EQUITATION OU CANOE CANOE
THEATRE ou CINEMA CINEMA
VIANDE ou POISSON VIANDE
SUSHI OU COUSCOUS SUSHI
ASTERIX ou LUCKY LUKE ASTERIX
BEYONCE ou CELINE DION BEYONCE
CORINNE DIACRE OU DIDIER DESCHAMPS DD
MEGAN RAPINOE OU WENDY RENARD RENARD
PARIS SG OU OLYMPIQUE DE MARSEILLE PARIS SG
ZIDANE ou MESSI LES DEUX.
NADAL ou FEDERER FEDERER
COLUCHE ou DEBOUZZE DEBOUZZE
AVION ou TRAIN AVION
JEUX OLYMPIQUES ETE ou TOUR DE FRANCE JO
Ton film préféré : Forrest Gump
Un livre favori : Harry Potter
Ton plat culinaire préféré : Sushi
Le coach qui t’inspire le plus : Guardiola
L’équipe qui t’a enthousiasmé : Barça 2009
Le match de ta VIE : Manchester-Bayern 1999
Si tu étais un animal : un Ours Polaire