L’exemple immédiat est Guy ROUX, un personnage charismatique. 44 années passées à Auxerre, parti de la DHR, il a conduit le club de l’Yonne jusqu’à l’Elite du football professionnel français, puis dans les joutes européennes.
Cet homme du terroir, a montré diverses formes d’intelligence, à la fois logique, opérationnelle et scénique. Il faut toujours que les joueurs adhèrent totalement à mon projet. Je dois réussir à les convaincre par mon autorité naturelle. Cet entraîneur « bâtisseur », a souvent agi avec l’attitude d’un bon père de famille. Le batisseur s’incrit dans la durée, il recherchera davantage la progression que la perfection. Le couple formé avec le Président doit être solide, et la confiance est essentiel. Nous aborderons la Confiance dans un prochain article.
Toute sanction doit être le fruit de l’intelligence et non d’une réaction hative et nerveuse. Elle doit être juste et motivée. Elle doit être constructive , je ne peux pas me punir moi-même. Il est absurde de punir une difficulté physique et psychologique que l peur, l’incompréhension et autres notions dont les joueurs sont peu ou pas responsables. La sanction doit rester brève et rare pour être efficcace.
Le joueur Eric CANTONA n’a jamais été facile à coacher. Face aux multiples accès de fièvre de son joueur, Guy ROUX a toujours eu la présence d’esprit de s’adapter l’individu plutôt que de le prendre de front.