FRANCE FOOTBALL consacre la une de son numéro 3878 du 3 novembre 2020 à celui qui sur le plan gestuel, on avait rarement vu une telle vitesse d’exécution et de changement de direction. Hatem BEN ARFA ce natif de Chatenay Malabry peut être détesté ou porté aux nues. Son interview est riche, le personnage est passionnant, le langage est vrai.
Avant de reprendre des parties de cet article, je reviens sur les propos d’un de ses potes de l’INF Clairefontaine : Garra Dembélé : «Il a pu intégrer la promotion 1986 alors que c’était un 1987. Aux entraînements, on ne voyait pas la différence. La seule différence qu’il y avait, c’était le gabarit. Mais ce qu’il avait dans les pieds était hallucinant. Un souvenir ? L’un des premiers entraînements : on faisait des un contre deux. Un gardien de but, deux défenseurs et un attaquant. Il fallait passer les deux défenseurs et marquer : les deux se sont percutés et sont restés au sol. Il y en a qui s’était même ouvert la tête. Crochet, passement de jambes, feinte de frappe… Je crois même que le gardien était tombé… C’est un génie.»
Les entraîneurs le préfère en chef d’orchestre plutôt qu’en soliste. Qu’il soit dribbleur solitaire jouant perso ou passeur de génie,le football français manque de profils comme le sien.
Fredéric GUERRA son premier agent dit de lui:-« Le joueur est atypique. Il est fort.Sur certains instants, il peut changer la donne d’un match, il l’a prouvé.A lui seul, il peut rapporter bon nombre de points.
A maintenant 33 ans passés, il ne présente plus la silhouette aiguisée du fabuleux espoir volant des années lyonnaises, mais il lui reste sa bouille de ravissement issue de l’enfance, dès que le ballon roule dans le bon sens.
C’est un garçon, un homme très attachant, Claude PUEL lel coach qui a fait exceller Ben Arfa, résume simplement:- Il aime le football, et ce n’est pas un garçon tordu. Autocnetré et irritant oui, mais pas armé mentalement pour s’imposer chez un top-club européen.
Hatem possède encore un « gros capital sympathie », il peut faire rêver, il aime ça, comme il aime sa liberté. A Bordeaux il va croiser, Jean Louis GASSET, le coach un peu paternaliste, fin psychologue et admirateur de son talent, il pourra lui donner les clés de la maison bordelaise et être le number One du club, Hatem aime cela. Au Paris SG il était un joueur au milieu de stars, ce n’est pas l’environnement qu’il lui faut. Hatem a besoin pour lui de sentir qu’on l’aime et c’ets là qu’il est le MEILLEUR. Comme c’est un bosseur aussi, il ne peut que réussir.
TRAVAIL REGULIER MEME QUAND IL N’AVAIT PAS DE CLUB………