

KYLIAN M’BAPPE, RAYAN CHERKI, HOUSSEM AOUAR à peine plus âgé, le foot français possède des joueurs de grands talents.
Extrait de FRANCE FOOTBALL du 22.09.2020 écrit par Thomas GOUBIN.
Milieu polyvalent, Eduardo Camavinga évolue notamment au poste de relayeur à ses débuts rennais, il est aussi capable de jouer dans un registre plus défensif, ou de tirer au but. Avec des qualités techniques et une vivacité qui ont permis son arrivée précoce dans le football professionnel français.
Joueur aussi performant dans les phases offensives que dans les phases défensives, Eduardo Camavinga a de fait eu un parcours éclectique au cours de sa formation : ayant commencé à jouer en pointe haute de l’attaque, il est ensuite replacé en défense centrale avant d’arriver au milieu de terrain, poste où il débutera son parcours professionnel.
Arrivé d’Angola avec ses parents, il débute le football au Drapeau de Fougères, et intègre rapidement le centre de Forrmation du Stade Rennais en 2013.
Julien STEPHAN son coach à Rennes déclare après sa première en Equipe de France A face à la Croatie: – » Il a joué simple sur ses premiers ballons, il a été comme on le connait,à cet age là avoir autant de maturité et d’assurance c’est phénoménal, mais finalement c’est du Eduardo. »
Il intervient très proprement sur le ballon, avec une grande flexibilité sur ses jambes et une capacité à parfaitement mesurer sa course d’approche. Mathieu LESCORNET adjoint de Julien STEPHAN et qui suit le juen prodige depuis son arrivée au sein du club rennais analyse le jeune joueur: – » Cest un joueur qui fonctionne avec le bassin, il a un gros gainage avec sur la partie inférieure du corps, ce qui l’aide à s’adapter aux situations de réductions d’espace, de cadrage et de pressing. Il a des jambes vraiment solides, ce qui est important au très haut niveau. » Benoit CAUET spécialiste du poste insiste -« Il possède une très bonne lecture de l’intervention, une grande vivacité qui lui permet de gratter les ballons sans se mettre à terre. »
Luis FERNANDEZ déclare à son sujet:-« Pour avoir occupé ce poste, il s’agit surtout de sentir les coups, et Camavinga a toujours la bonne anticipation, c’est cela le plus important. Il me fait penser à un Thiago MOTTA en accéléré. »
Vous l’aurez compris les éloges pleuvent:
LES AXES D’AMELIORATION sont de deux ordres, les passes longues et son pied droit.
Il le sait et travaille ardemment, Il l’a dans le pied dit son mentor LESCORNET Mathieu, et il faut lui laisser le temps, que le Stade Rennais en profites et nous réserve de belles surprises en Ligue des Champions pour nous régaler, avec son jeune joueur.
RALPH HASENHÜTTL le technicien autrichien de 52 ans était arrivé à SOUTHSAMPTON, chez les Saints en décembre 2018, en remplacement de Mark Hugues, après avoir notamment entraîné le RB Leipzig (2016-2018). Le 2 juin 2020, il a signé un nouveau contrat de 4 années avec le club de St’Mary.
Et pourtant, comment Southampton a-t-il pu se relever du 9 à 0 encaissé à domicile face au Leicester? C’est en faisant confiance au manger qui était sur l banc ce jour là , le 25 Octobre 2019, quand LEICERSTER atomisa les Saints….
Une leçon à méditer pour bon nombre de Président de club qui trop souvent assimile le coach à un Kleenex. Joueurs et Fans auraient pu se tourner contre lui, qui se disait être « 100% Responsible » de la débâcle. Ce fut l’inverse.
L’humiliation servit de tremplin à l’entraîneur autrichien qui, aidé par un grand Danny INGS (Deuxième meilleur buteur du Championnat avec 22 buts), vit Southampton, relégable jusqu’au 14 Décembre 2019, terminer la saison au rythme de 2 points par match.
Il est rarissime qu’une défaite aussi sévère contribue à l réputation d’un coach. Ce fut le cas de celle-ci. Nous ne pouvons que nous en satisfaire et dire une nouvelle fois, que l aconfiance dans le travail est essentiel. Chapeau Coach!!!
Vous trouverez ci-dessous l elien pour visualiser les buts encaissés ce jour dont le triplé de Bardy
Le terrain synthétique a retrouvé ses élèves de la Section Sportive JB CLEMENT sur le stade Yves du Manoir à COLOMBES.
La séparation a été longue avec les mesures du confinement, et les sourires étaient sur les visages des jeunes joueurs, tous sont maintenant dans le groupe des 4èmes et 3èmes.
M. BAILLY qui a pris la succession de M. PORNIN a effectué sa rentrée avec grand plaisir, le matériel est prêt, pour l’instant il n’y a pas d’accès aux vestiaires, mais le soleil est au rendez vous ce qui n’est pas trop génant. Les mains nettoyées, les tenues enfilées, les ballons commencent à passer d’un pied à l’autre.
Moïse est super motivé, même en l’absence de ses deux potes Souleymane et Enzo qui sont en formation PSC1 avec les formateurs profs d’EPS au Collège.
Hamza est toujours aussi fluide dans ses prises de balle, Noah est heureux de reprendre après avoir été blessé l’an passé, et Ylies est toujours avec sa coupe de David LUIS. Tony a grandi, Luis et Amine sont arrivés, Ismaël et Mohamed sont bien présents pour garder les buts.Ilan et Aymane sont déjà des patrons et conseillent Ibrahima et Issam pour être mieux orientés et mieux réussir la première touche.
La séance est menée avec du rythme et le coach « professeur » insiste sur les déplacements et la simplicité des gestes.
Une-Deux, Triangle, feintes et dribbles, il fait bon vivre ces situations mises en place. La séance est animée conjointement par Aymen qui a une cheville légèrement douloureuse et devient arbitre ou coach adjoint en fonction des moments.
Dès la fin de la séance avant le bilan de M. BAILLY, les jeunes ont revêtu leurs masques et certains rangent le matériel, d’autres font semblant de ne pas être concernés, ce sont souvent le smêmes qui font la sourde oreille pour certaines tâches, comme dans tous les groupes et tous les clubs.
Daouda, Mikaël, sont déjà les premiers à bien prendre soin du matériel, ils savent que c’est le leur et avec de bons outils on devient de très bons ouvriers, c’est vrai aussi pour le footballeur.
QUELLE MAUVAISE PUBLICITE
QUELLE TRISTE IMAGE DU CHAMPIONNAT DE FRANCE
PARIS SAINT GERMAIN a joué la finale de la Ligue des champions, face au Bayern de Munich, depuis une défaite à Lens, et une troisième rencontre perdu consécutivement sur le score identique de 1 à 0.
Dans les conditions extra sportives actuelles cela ne serait pas important, mais le contexte montre la fébrilité, d’une équipe, la vexation de perdre le « classique », après des chambrages en tous mauvais genres.
Nous n’en dirons pas plus et nous ne voulons pas jouer les donneurs de leçons, mais dire tout simplement notre honte, et que le champion est celui qui sait se gérer, nous ne cautionnons rien de ce qui a été vu. La Ligue et sa Commission de Discipline sera le prochain épisode de cette affaire qui donne une sale image du foot.
Retouvons vite les championnats amateurs et le bonheur du Jeu.
Ce protocole prévoit ainsi notamment le port du masque obligatoire pour les mineurs de 11 ans et plus dans les espaces clos et à l’extérieur, y compris lorsque la distanciation physique peut être garantie. Cette règle est également applicable aux personnels de ces structures ainsi qu’aux intervenants extérieurs dans les mêmes conditions. L’approche retenue pour ce protocole est celle de la simplification des prescriptions afin d’accueillir le plus grand nombre de mineurs tout en maintenant un niveau de protection adapté au sein des accueils.
QUELQUES REMARQUES PRELIMINAIRES POUR TOUS.
LE CLUB DESIGNE UN REFERENT « COVID19 »
LE CLUB RECEVANT EST RESPONSABLE SUR SES INSTALLATIONS.
LE MASQUE EST OBLIGATOIRE POUR TOUS à l’exception:
Des joueurs et arbitres sur le terrain, Le coach sur le banc.
Les remplaçants sur le banc DOIVENT PORTER UN MASQUE
IL RESTE EXTREMEMENT IMPORTANT D EPOURSUIVRE LES EFFORTS CONSENTIS ET DE SE LAVER LES MAINS REGULIEREMENT ET CORRECTEMENT
se-laver-les-mainsLES GESTES BARRIERES FONDAMENTAUX RESTENT DE RIGUEUR
SE-PROTEGER-ENSEMBLEL’AEF 92 interroge pour mieux nous connaître les éducateurs et éducatrices qui font le Foot dans le 92.
Nous avons sollicité pour répondre à nos questions une éducatrice du club, Responsable de la Section Féminine du FC ASNIERES Mme Cécile VOINDROT, titulaire du BMF.
QUI ES TU ?
Comment es- tu arrivée dans un club de Football ?
J’y suis arrivée en inscrivant mes 2 neveux à l’AVG FOOTBALL et étant aux abords du terrain pendant les entraînements, un éducateur du club m’a demandé de lui donner un petit coup de main et après il a souhaité que je prenne une licence dirigeante pour encadrer les débutants (maintenant les U6 à U9). Le club de Villeneuve la Garenne m’a demandé si l’arbitrage me plaisait car en étant une fille, le club en avait besoin. Du coup j’ai passé la formation arbitre et obtenu le diplôme d’arbitre. J’ai arbitré pendant 3 saisons jusqu’à ce qu’une blessure professionnelle m’éloigne des terrains pendant 5 ans mais ce qui ne m’a pas empêcher de continuer à encadrer des équipes.
Quelle a été ta carrière de joueuse ?
J’ai joué 2 ans au sein de l’AVG FOOTBALL (football à 7) et là j’ai repris une licence joueuse au FC Asnières depuis l’année dernière (foot à 11).
Et ton parcours d’éducatrice ?
12 ans à Villeneuve La Garenne où je suis passée par toutes les catégories masculines sauf Séniors.
Et depuis 2013, je suis au club du FC ASNIERES où j’ai pu passer mes formations et obtenu mon BMF. Actuellement je suis en charge de la section féminine, FILLOFOOT WU13 et Educatrice et joueuse des séniors en D1.
Tu as aussi un métier dans l’Education, peux tu nous en parler ?
J’ai travaillé pendant 6 ans au sein des écoles maternelles et primaires de Villeneuve La Garenne en tant qu’AVS pour les enfants en situation de handicap. Cette expérience a été très enrichissante et m’a permis de découvrir les différents handicaps.
As-tu des personnes qui ont marqué ta formation d’éducatrice de Football ?
Oui bien sûr, Mr BECHON Florian, Mr HAMON Romuald, Mr ROULIER Fabien et merci à tous les intervenant(e)s des formations.
Quel est le meilleur souvenir dont tu peux nous faire part ?
Le meilleur souvenir (j’en ai de très nombreux) mais je le dois à Mr MORISSEAU Charles qui m’a permis de vivre ma première expérience en tant que coach de la sélection U15F et qui m’a donné sa confiance tout au long des détections et le jour de la sélection. Une expérience inoubliable et qui j’espère pourra se prolonger.
L’ENTRAINEMENT
Asnières est un club qui a beaucoup évolué, ce club a t il des particularités notoires?
Il y a une stabilité au niveau des éducateurs et du bureau ce qui nous a permis de créer un peu plus d’équipes jeunes dans lesquels nous avons énormément de demandes. Nous sommes un club familial et qui propose diverses pratiques (foot adapté, féminines) même pendant les vacances scolaires. Et avant le sportif, le respect et la convivialité sont nos priorités.
Avez-vous des temps de convivialité entre vous dans les groupes de joueurs?
Oui, nous avons des moments de convivialité avec les groupes. Pour moi, c’est tellement important d’avoir ces moments en dehors du terrain car il n’y a pas que le football dans la vie.
Les exemples sont nombreux, en vrac j’ai organisé des repas avec les Parents, pour mieux nous connaître et essayer de découvrir des compétences pour le club. Les soirées Ligue des Champions avaient été organisées avant le confinement. Toute la section féminine est partie pour assister à la rencontre féminine PSG GUINGAMP. La convivialité est omni-présente dans notre Projet.
Dans l’entraînement comment les garçons ressentent-ils le fait d’être « coaché » par une femme ?
Cela ne leur pose aucun problème. Je n’ai jamais été confronté à ce qu’un joueur me dise que je suis une femme et que je n’avais rien à faire dans le football. Beaucoup de respect.
Ont-ils plus de facilité à t’écouter, te parler ?
Beaucoup plus de facilités à m’écouter et même très à l’écoute. Ils me font énormément confiance et se confient beaucoup plus. Encore aujourd’hui, j’ai des anciens joueurs qui continuent à m’appeler en cas de besoin.
Prépares tu tes séances d’entraînement seul ?
Oui, je prépare mes séances seule, généralement je les fais avec une semaine d’avance, une séance me prend entre 60 et 90 minutes, surtout quand je la prépare pour des jeunes éducatrices.
Quel est le procédé que tu préfères utiliser et Pourquoi ?
Je préfère utiliser le procédé « SITUATION » car j’apprécie quand les joueurs doivent s’adapter à la situation et doivent trouver des solutions. Le fait de leur faire découvrir et expliquer leur ressenti est très riche. Je trouve que le questionnement est un outil pédagogique essentiel.
Le travail des apprentissages techniques demande une réelle méthode pédagogique, quelle est ta méthode ?
Ma méthode est directive car c’est important de corriger les mauvais gestes avant qu’ils ne prennent l’habitude du mauvais geste. La CORRECTION est très importante, pour donner une meilleure technique à nos joueurs et joueuses.
Y a t il des âges avec lesquelles tu préfères travailler ?
Je préfère travailler avec les ados (13/18 ans).
LE FOOT FEMININ
Le football féminin serait il plus développé avec un plus grand nombre d’éducatrices ?
Oui, je pense car les parents des joueuses feraient beaucoup plus confiance à une femme.
Les jeunes filles préfèrent-elles jouer ensemble ou avec des garçons ?
Elles préfèrent jouer ensemble.
Comment accueillez-vous la pratique féminine sur le club d’Asnières ?
Au sein de la section féminine, nous accueillons toutes les féminines débutantes ou pas et de tout âge. Après avoir ouvert l’équipe U18F à 11 l’année dernière, cette année les U15F vont découvrir le football à 11. Nous avons une équipe dans toutes les catégories.
L’Enseignement du football est il différent ?
Non il n’est pas différent de celui des garçons, la seule chose qui change c’est qu’elles sont moins à l’écoute et manque beaucoup de coordination.
LA COMPETITION
Souvent les parents sont envahissants pour certains éducateurs, quelle relation as tu avec eux ?
J’ai une très bonne relation avec les parents car dès le début il faut savoir mettre les barrières et leur dire ce qu’on attend d’eux autour d’un terrain. Mais aussi en leur permettant de s’investir au sein du club et de leur définir leur rôle.
Sur le banc quel profil as tu ?
Je suis dans l’observation et dans la correction. Je ne veux qu’une chose c’est que les joueurs(euses) prennent du plaisir, mettre en application ce qu’on voit aux entraînements. Je ne veux pas qu’ils lâchent et de toujours croire en eux. Le travail finit toujours par payer.
Que penses tu de la « Pause Coaching » dans le Foot d’Animation?
Je trouve ça très bien car cela permet aux coachs de pouvoir redonner les consignes et leur dire ce qu’il ne va pas afin qu’ils puissent corriger. Cela évitera aux coachs de s’énerver au bord du terrain sur leurs joueurs. Les coaches peuvent encore progresser sur les temps d’observation de leur équipe et des adversaires.
Qu’observes tu en premier dans le jeu de l’équipe adverse ?
J’observe l’animation de l’adversaire.
Et pour ton groupe ?
Je regarde si mes joueurs ont compris les consignes d’avant match. Si celle-ci sont bien appliquées.
Le temps de jeu de tes joueurs /joueuses est-il identique ?
Oui, c’est très important qu’ils puissent au maximum avoir le même temps de jeu surtout dans le foot réduit. Après on sait que c’est plus compliqué dans le foot à 11 mais maintenant avec les changements illimités c’est beaucoup plus simple et important pour la confiance des joueurs/ses.
Ta relation avec le corps arbitral, comment réagis-tu ?
Je réagis très bien et je le laisse arbitrer son match. Les joueurs ou joueuses de mon équipe savent qu’il ne faut pas répondre ou critiquer l’arbitrage sinon je les sanctionne en les sortant du terrain.
Ton message aux joueurs est-il marqué par une défense des décisions de l’Arbitre ?
Je ne les laisse pas contester les décisions sinon je les sors immédiatement. L’arbitre fait partie du jeu et à le droit à l’erreur comme eux. Le respect est primordial sur un terrain comme en dehors.
Quel est ton engagement au sein du District 92 ?
Je fais partie de la commission de féminisation, cela est important de s’investir dans ce qui nous passionne.
LES EDUCATEURS ET L’AEF 92
L’AEF 92 souhaite rencontrer les éducateurs et éducatrices de terrain, ceux qui sont régulièrement au contact des jeunes joueurs, que penses tu avoir besoin en priorité pour être aidé dans ta progression ?
Nous avons toujours besoin d’apprendre et d’améliorer nos compétences. Il ne faut pas rester sur ses acquis et continuer de se former.
Rencontrer des personnalités du Football est-il un moment que tu apprécierais ?
Oui j’apprécierais beaucoup pour pouvoir échanger sur leurs expériences.
Tes collègues sont assez peu nombreux à nous avoir rejoint, et pourtant l’AEF 92 souhaiterait rassembler le plus grand nombre d’entre eux, comment les sensibiliser ?
Il faudrait se rendre dans les clubs afin d’y organiser des réunions et leur parler de l’AEF 92 car beaucoup ne connaissent pas.
La découverte de clubs pros est aussi un programme que nous reprenons, penses-tu que cela soit une source d’intérêt pour eux ?
Oui c’est une source d’intérêt pour eux. Le haut niveau peut nous apporter des idées et nous faire profiter de leurs vécus.
Quelle question aurais tu voulu que nous te posions ? et ta réponse à celle-ci ?
Est-ce que la femme a-t-elle la même place qu’un homme dans un club ?
Je ne pense pas, les clubs ont dû mal à faire confiance aux femmes et leur donner des équipes de compétition masculines.
Merci Cécile de tes réponses et maintenant nous allons te demander de nous dire ce que tu préfères entre les sujets suivants :
EXERCICE ou SITUATION SITUATION
TECHNIQUE ou PHYSIQUE TECHNIQUE
MER ou MONTAGNE MER
THEATRE ou CINEMA CINEMA
VIANDE ou POISSON VIANDE
ASTERIX ou LUCKY LUKE ASTERIX
BEYONCE ou CELINE DION CELINE DION
CORINNE DIACRE OU DIDIER DESCHAMPS DIDIER DESCHAMPS
MEGAN RAPINOE OU WENDY RENARD WENDY RENARD
PARIS SG OU OLYMPIQUE DE MARSEILLE O. MARSEILLE
ZIDANE ou MESSI ZIDANE
NADAL ou FEDERER FEDERER
COLUCHE ou DEBOUZZE DEBOUZZE
AVION ou TRAIN AVION
JEUX OLYMPIQUES ETE ouTOUR DE FRANCE JEUX OLYMPIQUES
Ton film préféré : SISTER ACT
Un livre favori : LA HAINE QU’ON DONNE
Ton plat culinaire préféré : TAJINE
Le coach qui t’inspire le plus : ZINEDINE ZIDANE
L’équipe qui t’a enthousiasmé : LE REAL MADRID
Le match de ta VIE : La finale de la coupe du monde 98
Vous le savez tous, au moment où les premiers matches officiels vont se jouer sur nos terrains, cette rentrée ne sera pas comme les autres en raison de la présence et de la circulation toujours importante du virus dans notre région.
Dans ce contexte, il est important que des règles claires soient édictées et adoptées pour la sécurité de tous et aussi pour la continuité de notre sport. La LIGUE DE PARIS VIENT DE FAIRE PARAITRE LES CONDITIONS DE LA REPRISE.
Nous avons attendu les dernières directives du gouvernement ce jeudi 27 août pour proposer à nos clubs un protocole de reprise d’activités simplifié, adaptés et pragmatique que nous vous proposons de télécharger en complément de ceux proposé par la FFF que nous mettons également à votre disposition (protocole FFF pour les championnats nationaux et le protocole FFF pour les championnats de Ligue et de District).
Outre des dispositions générales, il contient également les instructions inhérentes à l’organisation générale de l’activité (matches et entraînements). Il fournit également la démarche à adopter en cas de suspicion de COVID au sein du club.
Ces directives n’occultent pas, pour autant, la diversité et parfois la complexité des situations. Le dialogue et le pragmatisme devront prévaloir dans ce contexte. Afin de compléter ce dispositif la Ligue met également à disposition de ses clubs des affichettes types qui rappellent les bonnes pratiques et qui doivent être apposées la ou cela peut-être utile.
De même, un référent COVID, en la personne de Philippe Couchoux, membre du Comité Directeur de la Ligue a été nommé et sera joignable pour toutes questions liées à ces nouvelles obligations. Des référents départementaux seront également à votre disposition. Le Secrétaire Général, Ahmed Bouajaj, ainsi que la direction des compétitions sont aussi à votre écoute.
L’ASSOCIATION DES EDUCATEURS DU 92 veut vous aider le plus possible pour le plus grand bien de vos joueurs et joueuses, et nous vous recommandons la prudence et le sérieux pour réussir cette rentrée différente de toutes les autres, mais qui doit redonner aux clubs le goût d’accueillir en sécurité et avec l’envie de retrouver la PASSION DU FOOT.
Karim CHAKHITE Professeur EPS et Responsable en 2015 de section sportive avait présenté un dossier dans la Revue VESTIAIRES N° 66, PAGE 68 A 73 SEPT OCT 2015.
POURQUOI FAIRE DU JONGLAGE?
Le travail du jonglage donne aux joueurs une plus grande sensibilité avec le ballon, il permet d’améliorer le toucher de balle et son dosage.
Le developpement de la coordination motrice, la concentration et la persévérance donnent aux jeunes joueurs une plus grande confiance.
QUAND FAIRE DU JONGLAGE?
Cette recherche d’amélioration technique peut se faire avant l’entraînement, il peut être une base de l’échauffement, entre deux procédés et en fin de séance.
Le joueur avec son ballon peut le travailler chez lui, avec un camarade. L’intérêt du jonglage est important et peut remplacer le temps passé devant des jeux vidéos.L’éducateur peut fixer des objectifs à atteindre pour chaque joueur, les progrès sont rapides avec du travail.
POUR LE COACH ETRE CAPABLE D’APPORTER DES CORRECTIONS
Pour le jonglage au pied, les critères de réalisation et les erreurs fréquentes sont résumés dans le tableau ci dessous:
CRITERES DE REALISATION | ERREURS SOUVENT RETROUVEES | |
FIXER LE BALLON DES YEUX | LE JOUEUR QUITTE LE BALLON DES YEUX | |
LES BRAS SONT ECARTEES POUR UN BON EQUILIBRE | LES BRAS BOUGENT DANS TOUS LES SENS | |
LA HAUTEUR DU BALLON EST MAITRISE | LE BALLON EST FRAPPE TROP FORT, TROP HAUT | |
FLEXION DE LA JAMBE D’APPUI PUIS LA TENDRE | LA JAMBE EST RAIDE LES MUSCLES NE SONT PAS RELACHES | |
LA POINTE DU PIED DE FRAPPE EST TENDUE LA CHEVILLE EST BIEN SOUPLE RELACHEE. | LE PIED EST EN PORTE MANTEAU, LE BALLON SUBIT UN EFFET DE RETRO (VERS SOI ) | |
APRES LE CONTACT LE PIED DE FRAPPE REPREND UN APPUI FURTIF AU SOL POUR SE REPLACER CORRECTEMENT | LA REPRISE D’APPUI EST TROP LENTE, LE PIED RESTE AU SOL | |
LE CORPS EST BIEN EQUILIBRE LEGEREMENT EN AVANT | LE CORPS EST TONIQUE TENDU, BEAUCOUP TROP CRISPE |
Voici un extrait d’un article du numéro 18 de Foot Citoyen, le psychanaliste Marc alain DESCAMPS nous explique sa théorie sur la notion de Plaisir dans la pratique du Foot.
L’avis de Raynald DENOUEIX est aussi important. Ce coach de l’école nantaise a toujours prôné le JEU de ses équipes.
« L’AMATEUR EST BEAUCOUP PLUS LIBRE. IL PEUT ÉPROUVER DU PLAISIR, MAIS AUSSI DU BONHEUR. »
Peut-on quand même prendre du plaisir dans un sport sans le maîtriser?
Oui, mais là il s’agit plus d’un jeu que d’un sport. Le jeu, c’est ce que font les enfants quand ils se défoulent en tapant dans un mur, une porte…
Le football est un loisir… Et qui dit loisir dit plaisir ?
Oui, mais quand on parle de rendement et de compétition, le plaisir devient moins évident. Regardez les équipes mal classées, en ce moment, les joueurs n’ont plus de plaisir et vivent dans la terreur. Beaucoup de jeunes footballeurs sont dans ce cas-là, quand ils veulent réussir, être recrutés. Là, ils ne s’amusent plus.
Plaisir et performance s’opposent donc?
On peut dire que dès qu’il y a un devoir de rendement et de performance, le plaisir s’éloigne. On est pris au piège… Pour un sportif de haut niveau, le seul plaisir de jouer ne suffit pas. L’exemple d’Amélie Mauresmo est frappant : c’est une virtuose et, sans victoire, elle n’a plus de plaisir à jouer. On peut parler là du plaisir du champion.
Certains vont trouver dans le sport un exutoire pour se défouler ?
Bien sûr, parce qu’il y a des plaisirs frustres, bruts, comme donner des coups de pieds à l’adversaire, qui est un plaisir mal vu socialement. Le football peut être un exutoire de frustrations, mais il faudrait que ce soit dans l’élégance et la joie. Et puis, il y a ceux qui font du sport pour le plaisir de se défouler physiquement. Certains jeunes qui souffrent énormément n’ont d’exutoire que dans la boxe ou des sports de combat… J’ai aussi connu des gens pratiquant le « zen tennis » qui, pour changer d’état de conscience, se moquaient complètement des points pour le plaisir de faire des coups fulgurants. D’ailleurs, vous parlez de plaisir, mais pour nous, en psychologie, c’est le degré le plus bas des émotions positives. Au-dessus, il y a le bonheur, et encore au-dessus, la joie.
A travers le football, peut-on arriver au bonheur et à la joie ?
Absolument, à condition de ne pas être esclave de la performance. Voyez tous ces champions qui sont remplaçants dans un club et qui restent 2 ans sans jouer un match… L’amateur est normalement beaucoup plus libre, il peut donc éprouver du plaisir, mais aussi du bonheur et de la joie. C’est plus difficile pour les professionnels car ils sont esclaves, astreints au rendement, comme un ouvrier à la chaine.
L’arbitre est-il un allié du plaisir?
Tout dépend si on parle du plaisir sportif à travers des prouesses ou du plaisir du défoulement brut et primitif. Dans le premier cas, l’arbitre, est ce qui permet le plaisir dans le football, alors que, dans le second, c’est son principal ennemi.
BIEN DANS SA TÊTE, BIEN DANS SON CORPS
Le Docteur Pierre Godefroy, médecin du sport, nous explique si «prendre du plaisir dans le jeu » favorise la performance sportive…
Le sport, c’est la santé ! Le sport, c’est aussi se faire plaisir. Lien direct, se faire plaisir est bon pour la santé… Pendant l’effort, notre corps sécrète diverses hormones aux effets différents. L’une d’entre elles a des vertus euphorisantes, mais surtout analgésiques (antidouleurs): l’endorphine, qui détend les tissus, neutralise la douleur, renforce le système immunitaire et améliore la circulation du sang. Pierre Godefroy, médecin du sport explique: «La production d’endorphine se fait progressivement sur l’effort. On se sent mieux dans sa tête et forcément dans son corps. Elle diminue la sensation de courbature et de fatigue. L’adrénaline, elle, apparaît en cas de stress et sa sécrétion est plus rapide. C’est aussi une hormone intéressante puisque elle augmente la capacité du muscle à répondre à l’effort.» Le stress serait-il bénéfique pour la performance sportive, alors qu’il est bien souvent opposé au plaisir? Oui, dans le cas où il s’agit d’un «stress encadré», soit un stress positif, assumé par le sportifet qui lui permet de se motiver et de se surpasser:«Dans ce cas, tout est connecté de la tête au muscle. En cas de stress négatif, le corps ne va pas répondre de façon adaptée, soit en refusant d’exécuter le geste, soit en déclenchant une douleur. On est alors clairement moins performant.» Par exemple, quand un éducateur passe son temps à hurler sur un jeune pendant un match, cela nuit donc à la qualité de son jeu. Conclusion de notre expert :«Si on est bien dans sa tête, on est bien dans son corps. D’ailleurs, tout ce qui est préparation psychologique et sophrologique des grands sportifs est fait pour ça. Le coaching cérébral permet une meilleure production du corps. »
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Le plaisir du jeu : Raynald DENOUEIX (ex-entraîneur du FC Nantes)
«ON N’A PAS LE DROIT D’AVOIR UN COMPORTEMENT QUI SOIT CONTRAIRE AU JEU.»
A l’instar de ses prédécesseurs, José Arribas, Jean Vincent et Coco Suaudeau, Raynald Denoueix a, lui aussi, permis de faire de l’école nantaise une institution du beau jeu. Pardon… du jeu tout court, car cet ancien défenseur ne conçoit pas le jeu sans une part d’esthétisme et d’efficacité. Il nous livre ses clefs du beau jeu. Pardon… du jeu.
Comment définiriez-vous le beau jeu?
Avant de savoir s’il est beau ou pas, il faut définir ce qu’est le jeu. Voici ma définition: c’est le plaisir de se comprendre grâce à des références communes qui permettent, en anticipant, d’interpréter de la même manière l’action pour agir ensemble efficacement (il pèse chacun de ses mots). Et les références communes, c’est le boulot de l’entraîneur de les donner pour que tous les joueurs soient capables d’interpréter l’action de la même façon. De la même manière qu’en parlant tous la même langue, on se comprend sur le terrain. Chaque mot, chaque déplacement doit être bien clair pour toute l’équipe.
Les entraîneurs pros soumis à la pression du résultat ont-ils le temps nécessaire pour appliquer cette démarche?
Pour moi, tout cela permet d’avoir justement un résultat, car comme je l’ai dit dans ma définition : « agir ensemble efficacement »… Non seulement l’entraîneur a le temps pour, mais tout son temps il va le passer à ça, la recherche de l’efficacité. Comment obtenez-vousvos résultats sinon ? Comme le disent certains, « en jouant comme des cons pourvu qu’on gagne » ?
C’est quelque chose que l’on entend souvent, en effet…
Oui, mais gagner comme ça, je n’y crois pas trop. Alors c’est vrai, au bout de 5 ou 6 matchs sans résultat, on commence à avoir des soucis, mais ma définition du jeu mène à l’efficacité, donc à la victoire.
Peut-on dire, pour autant, que l’équipe qui pratique le plus beau jeu gagne à chaque fois? Chelsea, par exemple, a gagné sans être beau dans son jeu, à la différence d’ Arsenal.
Quand Chelsea gagnait, on ne pouvait pas dire qu’ils jouaient mal non plus. Puisque vous citez Arsenal, Arsène disait l’autre jour dans une interview: « Quand on est efficace, c’est beau aussi. On ne peut dissocier le fait de bien jouer et de gagner. » Quand une équipe obtient la victoire, je veux dire sur la durée, c’est que, dans son match, il y a des choses qui sont agréables. Une équipe qui ne fonctionne pas bien ensemble dans le jeu peut gagner un match de temps à autre, mais sur le long terme, elle n’aura pas de résultat.
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« SI LES JOUEURS NE FONCTIONNENT PAS BIEN ENSEMBLE DANS LE JEU, L’EQUIPE N’AURA PAS DE RÉSULTAT. »
Où se situe le plaisir d’un entraîneur dont l’équipe pratique du beau jeu ?
C’est l’agréable sensation d’avoir fait passer son idée chez ses joueurs. Quand vous êtes un joueur et que votre équipe fonctionne bien, vous vous régalez. L’adversaire ne comprend pas ce que vous faites quand vous attaquez et il est incapable de vous arrêter… Ça, c’est vraiment le plaisir du footballeur. Lorsque vous êtes entraîneur et que vous voyez vos joueurs heureux de se comprendre et de bien jouer ensemble, forcément, vous éprouvez du plaisir. Lorsque ça fonctionne un peu moins bien, et que vous les voyez se prendre en main et discuter sur les choses que vous leur avez apprises, alors c’est devenu leur truc à eux. Ça, c’est le plaisir de les avoir convaincus, de leur avoir transmis un truc… Ça devient un peu plus qu’une idée de jeu puisque là on bosse pour et avec les autres. Je dirais même, par rapport à votre journal, que c’est presque une démarche citoyenne… C’est de la solidarité, enfin c’est même de la générosité.
Quelle différence faites-vous entre solidarité et générosité ?
On est solidaire d’une cause parce que ça vous rapporte quelque chose, alors que la générosité va au-delà, puisque c’est totalement désintéressé. Aujourd’hui, dans le foot, cela devient de plus en plus difficile d’avoir des gens généreux. On parle plus de solidarité, parce qu’il doit y avoir quelque chose au bout, avec une carrière à gérer. Quand vous êtes dans la générosité, vous n’attendez rien en retour. On peut dire du milieu barcelonais Iniesta qu’il est généreux. Quoi qu’il arrive, il répond toujours à ce que le jeu demande.
La générosité est-elle synonyme de bonne ambiance ?
Ça ne demande pas aux gens de passer leur vie ensemble, mais ça demande une adhésion de tous. Là aussi, je peux reprendre l’exemple du Barça. Il y a des moments, quand certains joueurs ne s’y collent pas, forcément ça ne va plus. Je parlerais donc plus d’adhésion que de bonne ambiance. Et plus que de respect mutuel, je parlerais de respect du jeu, c’est-à-dire du respect des principes. A la rigueur, je pourrais dire que l’autre est un con, mais par respect pour le jeu et l’action, je dois quand même le couvrir, lui donner le ballon au bon moment, le faire marquer, et si je sens qu’il est en difficulté dans un match, je vais l’aider parce que le jeu le demande. Si l’autre flanche moralement, l’équipe va en pâtir, et votre rôle est de tout faire pour garder l’osmose du jeu.
L’entraîneur que vous êtes peut-il prendre du plaisir malgré la défaite ?
(Long silence) Ce n’est pas du plaisir là! Il est difficile d’être heureux quand on a perdu! (rires) Non, je crois que je n’y suis jamais arrivé. Après, il y a l’analyse, mais c’est différent. On a le droit de perdre, si on a fait tout ce qu’il fallait en tant que professionnel et en tant qu’homme. Par contre, on n’a pas le droit d’avoir un comportement qui soit contraire au jeu. Je commentais Celtic Glasgow- Barcelone l’autre jour… et alors que le Barça avait la maîtrise totale du jeu, à leur première erreur individuelle, ils prennent un but. Bon, finalement ils gagnent le match, mais même s’ils l’avaient perdu, on aurait pu dire que dans le comportement, l’engagement… tout y était. Mais c’est clair que sans la victoire, on ne peut pas vraiment parler de plaisir, puisque dans ma définition du jeu, il y a cette notion d’efficacité qui doit conduire à la victoire. On rentre sur le terrain pour gagner quand même.
Vous citez beaucoup l’Espagne. Y aurait-il une culture latine du beau jeu?
Non, je ne crois pas… C’est parce que je commente beaucoup de matchs de la Liga (rires). Prenez l’Égypte à la CAN, je ne pense pas qu’ils soient d’inspiration latine… Pour moi, la culture du beau jeu, c’est le collectif. Alors, que cela soit dans le Nord, le Sud ou ailleurs, la démarche collective est universelle. Plus on va donner de connaissances à un joueur, plus on l’aidera…
Mais, dans tous les cas, ça sera toujours lui qui décidera. On ne fait que donner des principes de jeu qui permettent à chacun de choisir en espérant qu’il se trompe le moins possible… Le critère du bon joueur, c’est celui qui se trompe le moins souvent.
L’entraîneur est-il le chef d’orchestre de l’équipe ?
Oui, bien sur, parce que c’est lui qui va faire passer l’idée, qui va relier les gens, comme le fera un chef d’orchestre qui met tout le monde en phase, fait intervenir certains au bon moment et fait ralentir ou accélérer l’équipe. Si l’un d’entre eux doit faire un solo, il le fait à un instant que tout le monde connaît. Un moment d’individualité doit être compris par le reste de l’équipe, sinon ça sonne faux. Donc, dans le foot, l’action individuelle doit être bien décodée par tous les autres pour que l’équipe en profite. Les actions collectives et individuelles sont toujours liées.
Le message passe-t-il de la même façon avec les jeunes qu’avec les pros?
Oui, et d’ailleurs j’ai commis l’erreur, quand je suis passé avec les pros, de justement me centrer sur le résultat. Coco Suaudeau m’a rappelé à l’ordre au bout de quelques matchs : «Tu avais un discours et une méthode de fonctionnement au centre de formation, et là tu es en train de faire autre chose.» Je m’étais trompé, car le but est le même: savoir jouer. C’est peut- être plus difficile de persuader des pros parce qu’ils ont des intérêts individuels, mais bon, pour bien jouer, que vous ayez 14 ou 35 ans, que vous soyez pro ou que vous jouiez avec les copains le dimanche, les idées, les principes et l’objectif sont exactement les mêmes.
PORTRAIT DE COACH
Après le premier questionnaire de Didier TARDIVEAU, nous avons choisi d’en savoir davantage sur un éducateur formateur, membre de la Commission Technique 92 et en charge de l’équipe 1ère du CSM CHATILLON, Très apprécié dans le 92 il possède une réelle expertise, et a accepté depuis ses vacances de répondre à mes questions.
Quel a été ton parcours de joueur, et à quel poste ?
– J’ai débuté le foot à l’ASPTT Metz, j’y ai évolué en 17 et 19 Nationaux côtoyant Sylvain KASTENDEUCH , Antoine PFRUNNER , jean Philippe ROHR et des derbys contre le FC Metz j’ai débuté milieu de terrain puis reculé en défense, vu le niveau des joueurs au milieu .
As tu des souvenirs de coachs qui t’ont marqué voir influencer ou qui t’ont inspiré ?
– Séraphin PUCETTI à Châtillon pour son côté rassembleur et compétiteur, Khaled SANDJAK pour son approche du foot et sa confiance aux jeunes du club.
Quel a été ton parcours d’éducateur ?
– Je dois mon parcours d’éducateur à Jean Michel MARQUET (maintenant à Fontenay le comte en Vendée) et Jacques LACOURT … à la fin de ma dernière saison de joueur à Châtillon jean Michel MARQUET responsable technique m’a incité à prendre la 1 ère alors que je n’avais aucune expérience ni même la volonté déclarée et le Président Jacques LACOURT qui a accepté le fait que je passe de capitaine à coach sans apparemment aucun a priori.
Aujourd’hui quelles sont tes fonctions ?
– Aujourd’hui à Châtillon je suis entraîneur de la 1 ère et responsable technique du foot à 11.
Comment as tu vécu le passage à de nouvelles formations avec une démarche pédagogique plus prononcée ?
– Les nouvelles formations sont plus condensées puisque sur 2 jours contre 1 semaine à mon époque mais elles sont peut être plus concises et en adéquation avec l’époque actuelle.
Le club est la cellule ou se côtoient des personnes d’horizons variés, comment vois tu le club de tes rêves ?
– Le club de mes rêves consisterait à s’entourer d’amis en 1 er et évidemment compétents …d’amis car on se dit les choses franchement et de la compétence à tous les niveaux de l’école de foot au foot à 11 avec 2-3 idées directrices fortes en adéquation avec le club et les compétences au service des joueurs et du club ….moins les égos !!
La compétition est-elle utile à la formation du joueur ?
– La compétition est utile aux joueurs mais tout dépend l’âge et la catégorie quand je vois les comportements en école de foot ou sur des plateaux de certains éducateurs ou parents ….c est effarant !!!
LE JEU est il pour toi un procédé essentiel en Jeunes et en Séniors. Pourquoi ?
– Le jeu est une partie essentielle pour moi que ce soit en jeunes ou en seniors …quoi de mieux que de poser des problématiques aux joueurs à travers le jeu , car ils seront à mêmes d’y répondre en match ….un pianiste fait du piano pour progresser …il court pas autour ..!!!
Quand tu es en charge d’une équipe, qu’observes tu en premier ?
– En charge d’une équipe ma 1 ère observation en match est de voir si tout le monde est au diapason du travail effectué dans la semaine et que tout le monde soit concerné en même temps sur tout les aspects.
Et chez tes adversaires ?
– J’observe le système de jeu au coup d’envoi … à ce niveau c’est une évidence de voir les équipes se placer et j’essaie de repérer 2-3 joueurs adverses qui pourraient nous poser des problématiques.
Avec ton expérience comment juges tu le niveau des joueurs d’aujourd’hui ?
– Je trouve qu’aujourd’hui les joueurs sont plus techniques sûrement grâce aux pratiques diversifiées du foot ( Five , futsal ,etc ) il y a moins de paramètres physiques mêmes si il y en a toujours des restes suivant le coach adverse.
Comment prépares tu des causeries d’avant match ?
– Avec l’expérience souvent je ne les prépare pas, c’est plus un ressenti sur la semaine ou sur le match précédent et celui à venir même si je garde 2-3 idées fortes …mais j’essaie toujours de surprendre les joueurs d’un match à l’autre.
Comment utilises tu le temps de la mi-temps ?
– A la mi temps je laisse 5-7 mn de calme pour faire « redescendre » tout le monde , moi y compris ) ensuite un rapide bilan de ce qui va et de ce qui ne va pas et 3 mn pour y remédier en 2ème période.
Avec ton expertise actuelle, l’éducateur a des besoins, quels en sont pour toi les plus souvent exprimés ?
– Je pense qu’aujourd’hui beaucoup de présidents et de responsables techniques devraient rester à leur place et laisser l’entraîneur faire son travail …c est d’ailleurs pour ça qu’ils l’ont pris. Sinon ils auraient dû aller s’assoir sur le banc , en amateur un coach a suffisamment de choses à régler ( football et hors football avec les joueurs ) pour pouvoir le laisser travailler en toute sérénité ……ce qui n’est pas le cas partout !
Le tutorat est un axe sur lequel l’AEF 92 souhaite se positionner auprès des éducatrices-teurs, pour toi comment devrions nous procéder pour avoir le meilleur positionnement possible ?
– Je suis en tutorat depuis plusieurs années sur le BMF ou le BEF et j’ai toujours eu des gens compétents et concernés…en tant que responsable technique tu assures déjà une forme de tutorat dans ton club auprès de tes éducateurs.
NDLR : L’AEF 92 propose des aides sur des cycles de 3 ou 4 séances pour accompagner des éducateurs demandeurs dans leurs clubs, il suffit de le demander en étant membre de l’AEF92.
LES COMPORTEMENTS du coach sur le banc sont parfois décriés, l’AEF souhaitent mettre en avant les attitudes positives, Comment es tu toi sur un banc de touche ?
– Sur un banc de touche l’âge aidant je me suis beaucoup calmé même si je n’ai jamais étais très véhément envers mes joueurs ou le corps arbitral. Je suis plutôt dans la correction de ce que je demande et dans l’encouragement…ce qui ne m’empêche pas de râler quand même.
L’ARBITRAGE et les EDUCATEURS, l’évolution de cette relation est elle bonne ? Comment l’optimiser à ton avis. ?
– Je regrette que l’arbitrage ne soit pas plus dans le partage et seulement dans le directif ….il est pratiquement impossible d’échanger avec le corps arbitral sans que ce soit pris pour une critique …Nous ne sommes qu’en District et je pense que tout le monde aurait à y gagner si il y avait plus de partage et d’échanges aussi bien les arbitres que les coachs et les joueurs ….mais bon … Je me suis fait sanctionner d’un carton jaune alors que je m’adressais à un de mes joueurs …il y a donc encore beaucoup de chemin à faire ….!!!
Suite à cet épisode « COVID 19 », penses tu qu’il risque d’y avoir des répercussions sur les inscriptions des jeunes dans les clubs ?
– Avec les restrictions sanitaires évidentes à appliquer je pense que l’épisode du Covid sera plus préjudiciable aux sports collectifs qu’aux sports individuels peut être plus facile à gérer et a appliquer.
Anthony ton fils mène une carrière sympathique, quels conseils lui communique tu ?
– Sa carrière de National 1 en passant par N2 N3 et EDF Universitaire n’ayant rien à voir avec la mienne, je lui dis juste de prendre du plaisir dans les séances et les matchs et de s’entraîner comme il veut jouer ….de respecter les clubs et les gens sont il porte les couleurs
Souvent quand je vais voir ses matchs il aime bien me demander mon avis ….il doit penser que je m’y connais au foot ….quelle erreur !!!
Quels conseils pourrais-tu donner à de jeunes footballeurs doués pour le Football?
– Les jeunes footballeurs doués feraient mieux d’écouter leurs éducateurs et de travailler en conséquence leurs points forts et leurs points faibles plutôt que d’écouter leur entourage ( parents , amis » agents » et autres ) qui eux s’y connaissent sûrement moins sauf devant la télévision ou au café des sports peut être !
As-tu une question que tu aurais aimé avoir ?
– Qu’est ce que la fonction d’éducateur t’a apporté dans ta vision du football ?
En un mot réponds à ce petit jeu sur ce que tu préfères :
EXERCICE ou SITUATION
TECHNIQUE ou PHYSIQUE
MER ou MONTAGNE
THEATRE ou CINEMA
VIANDE ou POISSON
ASTERIX ou LUCKY LUKE
BEYONCE ou CELINE DION
ZIDANE ou MESSI
NADAL ou FEDERER
COLUCHE ou BEDOS
AVION ou TRAIN
JEUX OLYMPIQUES ETE ou TOUR DE FRANCE
Ton film préféré : Usual Suspect
Ton plat culinaire préféré : Couscous
Le coach qui t’inspire le plus : Guardiola et Klopp
L’équipe qui t’a enthousiasmé : Le Barça de Guardiola ET Liverpool de Klopp
Le match de ta VIE : Bayern – St Etienne 1976 ….on ne se refait pas.
MERCI BEAUCOUP DE TA PARTICIPATION,
Message aux éducateurs de la part de Patrick CHAUVET…
.Prenez du plaisir dans ce que vous faites , mourrez avec vos idées et pas avec celles des autres , soyez cohérent avec vos principes et vos idées , continuez à vous former pour pouvoir performer et perdurer.
MERCI PATRICK.
Christian PORNIN Président de l’association AEF 92 s’adresse à tous les éducateurs -trices de Foot du 92.
Merci de diffuser à vos contacts dans le club et vos réseaux les coordonnées du nouveau site de l’AEF 92 https://www.site.aefoot92.com
La vie normale ne reprend pas réellement. Le webinaire du 23 juin avec la FFF a donné de nombreuses réponses aux questions que les clubs peuvent se poser.
Bonjour Didier,
Pour le lancement du nouveau site de l’AEF92, nous souhaitons présenter régulièrement un éducateur, pour débuter nos articles nous avons souhaité mieux connaître le CTD des Hauts de Seine. Nous te remercions d’avoir accepté notre invitation.
Comment as-tu vécu le confinement ?
Un peu comme bon nombre de nos concitoyens. Une fois le temps de l’incrédulité passé, réflexion, recentrage sur l’essentiel et sur ce qui nous animent.
Quel a été ton parcours d’éducateur ?
Joueur de province, formé à l’USO Orléans. Mon parcours d’éducateur est exclusivement Francilien avec deux points étapes : Les Lilas et Racing CF .
Aujourd’hui en charge du 92, au sein de l’ETR quelles sont tes idées prioritaires à mettre en place dès la rentrée 2020 ?
L’accompagnement des clubs dans leur reprise d’activité est primordial. La société et le Foot ne sortiront pas indemne de cet épisode. Les pratiquants et les éducateurs doivent se retrouver après une longue pause : sans pratique régulière, sans règles. Une mise à la cape qui aura nécessairement provoqué des manques et des frustrations mais aussi ouvert des fenêtres sur d’autres modes de pensée. Bons nombre des enfants ont hâte de retrouver les ami(e)s au club et leur éducateur. Mais d’autres peut être pas ou en tout cas pas comme avant.
Peux-tu nous présenter ton « staff » de cadres techniques ?
L’équipe est constituée de 4 personnes : Fabien Roulier CTAD en charge du foot éducatif, Charles Morisseau CTDAP en charge du foot féminin , Olivier Giachino Technicien Départemental en charge du Futsal et des pratiques diversifiées et enfin Margot Lomon en charge de toute la gestion administrative de nos actions.
Le club est la base du foot et de sa pratique- quels conseils as tu à proposer pour le passage au foot à 11 en sortant des U13 ?
La patience et le discernement doivent guider l’action des éducateurs.
A cet âge, la capacité d’adaptation des joueurs (es) est grande. Pour autant les enfants ne sont pas des adultes en miniature. Prendre des décisions actives de sur-classement ou de temps de jeu dans l’intérêt du rendement de l’équipe ou de la prétendue formation du joueur peut causer des dégâts plus tard qui seront irréparables ou irréversibles : physiologique, technique etc…. Pour les éducateurs en charge de la transition, la tâche est ardue. Il faut emmener les enfants vers une pratique ‘différente’ tout en préservant le rythme de développement, de croissances et leur horloge biologique. Terrain plus grand et distance de course aussi, plus d’adversaires et de partenaires et donc d’informations à traiter. A cela s’ajoute une approche de pratique plus compétitive.
L’éducateur doit s’évertuer à réaliser la transition à des rythmes différents mais vers un but commun. Cela requière beaucoup de pédagogie et savoir faire.
La compétition est-elle utile à la formation du joueur ?
Dans le cadre de la formation, la compétition est un outil. Elle ne doit pas être un gros mot et surtout pas un objectif. C’est un entrainement de plus pour travailler avec les enfants. Le meilleur puisque tout est fait à vitesse maximale et dans un contexte truffé d’incertitudes pour le joueur et pour l’équipe.
Supprimer le Hors jeu en Football à 8, y serais tu favorable ?
Il y aurait des avantages et des inconvénients.
Quand tu es en charge d’une équipe, qu’observes tu en premier ?
Aujourd’hui je suis exclusivement en charge de sélections. Dans ce contexte, mes observations portent sur la performance des joueurs au service du collectif (facteur technique, tactique, athlétique, mental et invisible). Partant de cela, une difficulté s’ajoute, celle d’évaluer des potentiels de progression.
Très nombreux sont les éducateurs qui suivent les modules, mais ils ne vont pas tous aux certifications, tu as des analyses ?
Je manque d’éléments tangibles pour répondre à cette question. Il faudrait mener une étude statistique précise et d’envergure pour y répondre. Incidence du territoire, de périodicité, de l’âge de candidats, des motivations, des évolutions des règlements etc.
Pour développer l’AEF, le rôle des cadres techniques est primordial. Comment mieux articuler les apports que l’AEF pourraient vous apporter ?
L’AEF a toujours constitué un partenaire privilégié pour les instances. Il faut maintenir ce lien et le développer. Les jeunes éducateurs ne perçoivent pas toujours l’intérêt d’adhérer à l’AEF. C’est une erreur. A l’image de la société, ils préfèrent avancer seul ou en petit groupe. Mais n’oublions jamais que « Seul on va plus vite ensemble on va plus loin ».
Avec ton expertise actuelle, l’éducateur a des besoins, quels en sont pour toi les plus souvent exprimés ?
Rémunération, évolution de carrière, et accompagnement dans l’exercice de leurs fonctions et de leur progression.
Le tutorat est un axe sur lequel l’AEF 92 souhaite se positionner auprès des éducatrices-teurs, pour toi comment devrions nous procéder pour avoir le meilleur positionnement possible ?
Les instances réfléchissent au devenir du tutorat. L’AEF pourrait être un partenaire privilégié dans la mise en œuvre des décisions qui seront prises.
La féminisation est en plein essor, et pourtant on ne trouve pas beaucoup d’éducatrices dans les équipes de garçons. Penses-tu que ce serait un « plus » pour nos joueurs ?
La Féminisation, ce n’est pas que les joueurs qui ont à y gagner mais l’ensemble du football.
Pour les réunions de rentrée, que tu auras avec tes cadres techniques, l’AEF pourrait-t-elle avoir un temps de présentation de ces actions auprès des responsables techniques ?
Sauf imprévu, l’AEF peut s’exprimer au cours de moment privilégié.
Suite à cet épisode « COVID 19 », penses tu qu’il risque d’y avoir des répercussions sur les inscriptions des jeunes dans les clubs ?
Il ne faut pas négliger le risque que des parents se mettent dans une position attentiste. A ce instant, prédire leur volume est illusoire. D’autant que les récents rebonds de la pandémie en Asie ouvre beaucoup de scénarii.
As-tu une question que tu aurais aimé avoir ?
Pas de nostalgie mais une image intacte et respectueuse pour mes premiers éducateurs : Bernard Dugaleix (Saran), Jean-François Bordas et Michel Pitel (USO) .
« On a tous à apprendre de tout le monde »
En un mot, réponds à ce petit jeu sur ce que tu préfères :
EXERCICE ou SITUATION
TECHNIQUE ou PHYSIQUE
MER ou MONTAGNE
THEATRE ou CINEMA
VIANDE ou POISSON
ASTERIX ou LUCKY LUKE
BEYONCE ou CELINE DION
ZIDANE ou MESSI
NADAL ou FEDERER
COLUCHE ou BEDOS
JEUX OLYMPIQUES ETE ou TOUR DE FRANCE
Ton film préféré : trop nombreux
Ton plat culinaire préféré : RAS
MERCI BEAUCOUP DE TA PARTICIPATION,
Merci à toi Didier
JE VOUS PROPOSE LA REFLEXION D’UN FORMATEUR DE GRANDE QUALITE ET DONT LES REFLEXIONS SONT TOUJOURS PERTINENTES ET DOIVENT FAIRE REFLECHIR
M. HASNI Titou Coach marseillais OM NTX U17 U19
-« Le football n’offre pas pas plusieurs possibilités, c’est très simple, on ne stagne pas; « Soit on progresse, soit on régresse. » »
Abus d’écran…
Les « Geeks Coachs » vous connaissez?
Éduqués outrageusement aux mastodontes FIFA, PES, Football Manager…ils transmettent un savoir minimaliste et simulé.
Le couplage vidéo-acquisition de données accentuant la donne.
Être coach en 2021, c’est être Bac+5 en informatique.
Jusque là pourquoi pas?
Diaporama, Analyse Vidéo, Data, Statistiques, et autres Préférences motrices sont notre quotidien, pour combien de terrain?
Mais, moi je suis un jardinier, j’aime la graine, j’aime la terre…
Accompagner son éclosion comme seul et unique objectif.
À chaque bel arbre correspond une graine magnifique.
Alors oui, je veux être sur le terrain, c’est ce qui m’anime et c’est là que je me sens le plus utile au joueur.
C’est plus lent, plus laborieux mais j’aime quand les joueurs vont aller puiser dans leurs stocks de réflexions pour trouver des solutions.
Quand le joueur réfléchi, c’est en partie gagné…
5 sens et une sensorialité à travailler, à développer, à réfléchir.
Je crois énormément au pouvoir du terrain, je suis entraîneur.
Convictions : ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Interrogations : ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Kiffe : 💫💫💫💫💫💫
Le football est une épopée humaine.
@TitouHasni©