LA DTN VOUS PROPOSE UN OUTIL COMPLET ET RICHE MAIS RIEN NE REMPLACE UNE FORMATION MODULAIRE DISPENSEE PAR NOTRE DISTRICT 92


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GIFE-Light-U6-U7 GIFE-Light-U8-U9 GIFE-Light-U10-U11LA DTN VOUS PROPOSE UN OUTIL COMPLET ET RICHE MAIS RIEN NE REMPLACE UNE FORMATION MODULAIRE DISPENSEE PAR NOTRE DISTRICT 92
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GIFE-Light-U6-U7 GIFE-Light-U8-U9 GIFE-Light-U10-U11L’AMICALE DES EDUCATEURS DE FOOTBALL DES HAUTS DE SEINE EST FIERE DE CETTE TRES BELLE EXPERIENCE VECUE AVEC THOMAS BERLETTE
MERCI A TOUS CEUX QUI NOUS ONT REJOINT, NOUS AVONS EU 102 INVITATIONS DEMANDEES, IL Y A EU 75 PERSONNES QUI SE SONT CONNECTEES AU COURS DES 2H30 DE VISIO CONFERENCE.
Thomas Berlette s’est d’abord présenté, et insisté sur son équilibre personnel avec son métier d’éducateur spécialisé, et sa formation dans le football son cursus de Vitry en joueur U16 aux différentes expériences acquises au fil des années jusqu’à son arrivée il y a 6 ans à MONTROUGE FC 92.
En charge de l’équipe des U17 Nationaux la saison suivante, il a tout au long de la soirée expliqué son mode de fonctionnement, ses réflexions, sa philosophie d eJeu qui s’est construite au fur et à mesure et qui reste en lui quelque soit ses effectifs. Pour cela il construit son staff et choisit ses joueurs pour les rendre plus intelligent au fil des entraînements. Ceux-ci sont toujours inspirés de phases de jeu extraites du match. La vidéo est omniprésente dans son travail, un logiciel professionnel lui permet de séquencer tout ce qui peut être fait dans le football, un peu comme à la TV aime-t-il à le préciser.
Projet de jeu, Règles de vie, Climat d’apprentissage sont les items omniprésents dans son travail, le football reste un jeu et je veux que mes petits prennent du plaisir aime t-il aussi à préciser.
L’épopée des 2002, lors des play off U17 et une 1/2 finale face au FC NANTES futur vainqueur de l’épreuve, et la déclaration de leur coach:-« Montrouge est certainement l’équipe qui a l’un des plus beaux jeu des U17, et ils n’ont rien à envier aux centres de Formation, Bravo à eux et à leur éducateur. »
Des questions ont été posés à celui qui a un langage de franchise et de sincérité, il faut rester soi même c’est essentiel.
MERCI à Thomas BERLETTE pour son parcours et pour cette soirée qui a été fantastique de sincérité et d’espoir. RETROUVEZ LA VIDEO DE NOTRE VISIO AEF92 APR LE LIEN CI DESSOUS
Merci à tous pour votre participation et pour tous les messages de remerciements que nous avons reçu.
MERCI à Melanie, Roshan et Charles pour leur investissement et la réussite de notre soirée AEF92.
Christian PORNIN Président AEF 92
Quand le jeu était nantais… « Made in Nantes » France Football du 09.03.2021 N°895 pages 28 à 37 jE VOUS EN PROPOSE QUELQUES EXTRAITS TRES REVELATEUR D’UNE PHILOSOPHIE
Quelle est la limite du jeu à la nantaise ? Jean Claude SUAUDEAU : « il n’y en a pas. »
Raynald DENOUEIX : « C’est une idée de jeu d’une telle richesse qu’on peut continuer de la creuser, de la triturer et de la renouveler à l’infini`. »
SE COMPRENDRE « Jouer ensemble c’est apprendre à se comprendre »
Le jeu nantais est un jeu plein de reflexes et d’informations. Ceux qui étaient formés chez nous baignaient là-dedans depuis toujours. Et ceux qui étaient recrutés de l’extérieur n’étaient pas recrutés au hasard.
Pour développer l’initiative, la créativité et l’inspiration d’un joueur, il faut le placer dans les meilleures conditions de jeu collectif. Ensuite, il suffit de compliquer les problèmes à l’entraînement.
Mickaël LANDREAU : A Nantes j’étais dans le questionnement permanent :
COURIR « Si on court bien, ce n’est pas fatigant »
Jean Claude Suaudeau : « Si on court bien, si on se déplace bien ensemble, si on contrôle toujours bien les distances entre les lignes, ce n’est pas fatigant. »
Si tu es statique, tu n’as plus de pouvoir d’anticipation.
Être en mouvement, même dans un petit espace, permet d’être déjà dans le contre-pied.
ANTICIPER « Le foot est un jeu qui nécessite de voir avant »
JCS : « N’attendez pas ce ballon, soyez partout ! »
Le foot est un jeu de passes et de contre-pied : c’est aussi un jeu d’anticipation et d’interception qui nécessite de voir avant.
Gilles ALBERT : « L’important c’est la perception, Il s’agit de savoir ce que l’on va faire du ballon, à qui on va donner, avant même de le recevoir afin qu’il ne s’arrête pas. Cela commence dès les Poussins.»
L’évitement plus que le duel…
José ARRIBAS : « On joue simple, on joue de face, on joue dans les espaces. »
CREER « Le jeu nous permet d’exister : sans lui il n’y a pas de salut. »
Raynald DENOUEIX : « Nantes c’est jeu et formation. Il ne faut jamais lâcher l’idée, ni s’écarter de cela. LE jeu nous permet d’exister : sans lui il n’y a pas de salut. Mais le jeu doit être efficace.
A Nantes tout était prétexte à jouer, à inventer, à créer collectivement, puis individuellement, et à partager ensemble de mettre le doute chez l’autre : un petit jeu, un toro, un exercice dans « la fosse » de la Jonelière pour accélérer les réflexes, un tennis-ballon ou un 4c4 de Basket pour travailler le démarquage, le changement de rythme ou le contre-pied.
Raynald DENOUEIX : « Le résultat c’est moi, Le Jeu c’est vous. Donc jouez. »
Jean Claude SUAUDEAU avait des consignes : « Cachez !!, feinte du regard, fausse piste », « Le vrai joueur de foot il bluffe, et fait déjouer les autres. Piéger les autres, l’emmener sur des fausses pistes, créer l’embrouille sans même parfois toucher le ballon, ça on savait faire. On peut même dire qu’il existait un jeu à la nantaise sans ballon.»
SURPRENDRE « Jouer sans contrôle, c’est la maîtrise. Et si tu accélères, tout est permis. »
On improvise dans l’organisation, mais on ne s’organise pas dans l’improvisation.
On ne peut pas créer sans rigueur.
« Récupérer le ballon, ça ne signifie pas seulement le reprendre, mais se mettre dans les meilleures conditions pour bien l’utiliser, quand l’autre, en face, n’est pas en place. `Pour avoir tout de suite l’idée d’éliminer ou de faire la passe dans la profondeur. Pour jouer juste quoi. »
Jean Claude SUAUDEAU : « Si l’on dit que l’on joue un football à une touche d eballe, je réponds que c’est d’abord un football sans contrôle. Jouer sans contrôle, c’est la maîtrise. Et si tu accélères tout est permis. »
SE REINVENTER Le jeu à la nantaise, le style nantais, a été visité à maintes reprises par de nombreux coachs, à défaut de pouvoir être imité ou exportable, le modèle nantais a inspiré
un tas d’équipes, dont le Milan AC de SACCHI, tout comme les pionniers nantais et SUAUDEAU lui-même reconnait s’être inspiré de l’AJAX, LIVERPOOL ou encore le Brésil de ZICO.
La liste conduite par Noël Le Graët a été élue au Comité exécutif de la Fédération Française de Football pour la mandature 2021-2024 lors de l’Assemblée fédérale réunie ce samedi 13 mars à Paris.
Noël Le Graët a été réélu samedi matin pour quatre ans à la présidence de la Fédération Française de Football, lors de l’Assemblée élective au siège de la FFF, à Paris.
Lors du vote organisé « à distance » auprès des délégués du football français, la liste de Noël Le Graët a obtenu 73,02 % des voix au premier tour. Elle a devancé la liste conduite par Frédéric Thiriez (25,11 %) et celle menée par Michel Moulin (1,87 %).
Noël Le Graët a été élu président de la FFF le 18 juin 2011. Il a été réélu le 15 décembre 2012, puis le 18 mars 2017.
Le Comité exécutif de la FFF se compose de douze membres, dont au minimum trois femmes. Le président de la Ligue de Football Professionnel (LFP) et le président de la Ligue du Football Amateur (LFA) en sont également membres de droit.
Président
Noël LE GRAËT
Vice-présidente déléguée
Brigitte HENRIQUES
Secrétaire Générale
Laura GEORGES
Trésorier Général
Phillipe DIALLO
Membres
Jean-Michel AULAS
Éric BORGHINI
Albert GEMMRICH
Hélène SCHRUB
Marc KELLER
Philippe LAFRIQUE
Pascal PARENT
Jamel SANDJAK
POUR VOTRE INFORMATION VOICI LA REPARTITION DES CHARGES DE 19/20
Cet entretien avec @Carles Martinez Novell a été réalisé par @Ignacio Benedetti pour notre partenaire @The Tactical Room (Edition N°61). Entretien traduit et adapté en français par @NOSOTROS.
Ces dernières années, pour analyser le succès du FC Barcelone, il est courant de faire référence à la Masía – Centre de formation Oriol Tort. Mais lorsque l’on parle de la Masía, c’est à peine si l’on évoque les rouages qui l’ont converti en une référence mondiale en termes de formation de jeunes footballeurs. L’une de ces raisons est la compétence des entraineurs qui y travaillent.
Carles Martinez Novell (1984) est un de ces formateurs qui travaillait, jusqu’à peu, au sein du « fútbol base » du club catalan. Licencié en sciences de l’activité physique et du sport, Martinez a rejoint l’institution barcelonaise en 2015, passant 2 ans et demi à la tête des Infantil A (U14) et une année et demie à la tête des Cadete A (U16). Avant de rejoindre le FC Barcelone, il a passé cinq saisons au RCD Espanyol.
En plus de son activité sur le terrain, il collabore aussi avec la fédération catalane de football, en tant que professeur de tactique sur la formation des entraineurs. C’est peut-être pour cette raison qu’à chacune de ses interventions, Carles Martinez prend le plus grand soin, en bon professeur qu’il est, d’accompagner son interlocuteur sur le chemin ardu de la compréhension. Grand connaisseur du Jeu de Position, au point de parcourir le monde pour l’expliquer, Carles a longuement reçu The Tactical Room, avec l’enthousiasme qui caractérise tous les maestros qui embrassent le difficile processus de se faire comprendre.
Carles Martinez Novell, lors de la conférence NOSOTROS dédiée à la compréhension du jeu.
Il a été dit que cette version du Jeu de Position n’était que le fruit du talent d’une génération de joueurs, composées entre autres de Xavi Hernandez, Andrés Iniesta, Sergio Busquets et Lionel Messi. Vous qui avez entrainé au sein du « fútbol base » du FC Barcelone, pourriez-vous nous expliquer si c’est vrai ?
Je crois que souvent, lorsque l’on parle de talent, on devrait préciser sur quelle qualité nous souhaitons attirer l’attention. Dans le cas de Barcelone, tous les défenseurs centraux ne se valent pas. Dans n’importe quel autre endroit du monde, Busquets ne serait pas 6. Cela s’est passé comme ça parce qu’ici, au Barça, la qualité la plus plus importante, c’est la compréhension du jeu.
Finalement, tu te mets à penser à Xavi, qui est très bon techniquement, mais ce qu’il fait n’est surement pas très différent de ce que peuvent faire d’autres joueurs. Cependant, son immense qualité c’est la compréhension du jeu. Moi, sur cet aspect-là, je suis très exigeant. Dans ce club tu dois mettre l’accent sur la recherche du joueur intelligent et travailler sans relâche sur la compréhension du jeu, le reste suivra de lui-même.
Prenons un exemple, la technique : si tu travailles sur la compréhension du jeu, la passe sera réalisée, la conduite de balle aussi, et même avec de la vitesse. Beaucoup de choses vont se réaliser, mais la difficulté n’est pas tant comment faire, mais de savoir vers où faire la passe, vers où conduire le ballon… Et ça c’est la compréhension du jeu.
C’est pour ça que, je crois qu’effectivement, il y a des joueurs au club qui peuvent devenir Piqué, Xavi ou Iniesta. La question est avant tout de savoir, et ceci est valable dans tous les clubs du monde, à quoi faire attention, a quoi voulons nous réellement donner de l’importance. Et ce n’est pas seulement une question de jouer court ou avoir la possession.
« Dans ce club, tu dois mettre l’accent sur la recherche du joueur intelligent et travailler sans relâche la compréhension du jeu, le reste suivra de lui-même »
Cependant on mélange souvent la compréhension du football avec un football de possession fait du jeu court.
Quand j’interviens dans des conférences hors d’Espagne, j’essaye de mettre l’accent sur le fait que, même si tu veux faire du jeu direct, parce que par exemple Liverpool joue comme ça, le plus important c’est que tes joueurs comprennent le jeu.
Au final, ce n’est peut-être pas du jeu de position et je ne dis pas que ce n’en est pas, mais quand tu vois comment Firmino se positionne entre les lignes avec l’intention d’attirer les centraux, qui le regardent, pour que Salah puisse attaquer l’espace dans le dos de la dernière ligne… Tu observes très clairement qu’ils manipulent l’adversaire et ça c’est la compréhension du jeu. D’autres équipes qui jouent encore plus direct ont aussi besoin de comprendre le jeu, afin d’être efficace dans ce qu’ils souhaitent mettre en place.
Par exemple imaginons que je veuille jouer directement avec mon excentré et mon attaquant. Pour que j’ai un ascendant dans ce contexte, il va falloir créer un certain avantage « positionnel » ou numérique. Il faut que le joueur qui occupe la position du 10 sème le doute dans l’esprit du central adverse. Dois-je sortir le presser ou pas ?
C’est ces conditions qui permettront au joueur excentré d’attaquer cet espace dans le dos de la ligne défensive. Mais si mon adversaire est attentif aux déplacements de l’excentré et de l’attaquant parce qu’il s’attend à ce qu’on joue long, c’est l’intérieur qui créera le danger lorsqu’il recevra le ballon entre les lignes.
Je dis toujours qu’il y a des équipes qui se focalisent sur ce qui se passe au loin, mais en ce qui me concerne, je préfère que mes joueurs se concentrent sur le jeu entre les lignes. Si les espaces ne sont pas entre les lignes, cela veut dire qu’ils sont sur les côtés ou dans le dos de la dernière ligne. Si au contraire il y a de l’espace c’est qu’ils protègent les côtés ou la profondeur. Alors c’est là qu’il faut jouer. Pourquoi jouer ailleurs ?
Pour moi, la compréhension du jeu est fondamentale, et, je le répète, ce n’est pas une question de jouer court ou pas, il s’agit que tes joueurs comprennent pourquoi ils font les choses.
Concernant le Jeu de Position, il faut se souvenir que la Dream Team de Cruijff et la Pep Team de Guardiola ont su mélanger jeu court et jeu long. Ce qui oblige à faire plus attention aux distances entre les joueurs.
Pour moi le jeu de position, au-delà de la position que chacun doit occuper, c’est avant tout la lecture des espaces. Ces espaces, on doit les utiliser, les occuper, les libérer ou les créer pour son propre bénéfice.
Si l’adversaire ne te concède que très peu d’espaces où lui faire mal entre les lignes, à un moment, tu devras attaquer dans le dos de la dernière ligne ou bien par les côtés ou encore positionner des joueurs clés dans des espaces où ils retiendront l’attention de ton adversaire.
« Pour moi le jeu de position, au-delà de la position que chacun doit occuper, c’est avant tout la lecture des espaces »
Tout ça afin que les espaces que tu souhaites réellement attaquer et qui étaient inexistants auparavant, s’agrandissent. Le problème de tout ce que l’on vient de dire c’est qu’au final le timing conditionne tout.
Pouvez-vous être plus précis ?
Toute action dépend du timing, du temps. Si une passe, ou un démarquage se fait 1 ou 2 secondes trop tôt, cela ne servira à rien. Il y a un concept défensif qui nous apprend que ce qu’il y a dans notre dos est plus important que ce que l’on a en face de nous.Aussi, pour que tes adversaires croient réellement qu’ils peuvent te suivre, tout doit être crédible, sinon ils seront toujours plus attentifs à ce qu’il se passe dans leur dos qu’en face d’eux.
Selon moi, le Jeu de Position est lié aux espaces que nous devons essayer de créer et occuper, à notre façon et les joueurs doivent connaitre quelques concepts pour savoir à quel moment faire les choses. Bien sûr qu’il doit y avoir des joueurs qui vont dans la profondeur, car s’ils ne le font pas : comment vont-ils séparer les lignes, s’ils ne regardent que ce qui est proche d’eux ? Il faut utiliser la profondeur et ça peu d’équipe qui essayent d’utiliser le Jeu de Position le font.
Pour moi, le meilleur club du monde en termes de Jeu de Position, c’est Manchester City et tu vois constamment leurs joueurs attaquer la profondeur : intérieurs, excentrés, latéraux. Les joueurs qui menacent le dos de la dernière ligne obligent l’adversaire à les suivre, sous peine de les laisser en 1vs1 avec le gardien et c’est comme cela qu’ils créent réellement les espaces.
Quand j’interviens dans des cours sur la tactique ou dans des conférences, je dis toujours la même chose : pour bien comprendre le jeu d’attaque ou de position nous devons connaitre les concepts défensifs. Quand tu as une bonne maitrise des concepts défensifs, tu vas pouvoir jouer avec les espaces, ce n’est pas une question de « je vais me placer ici pour que le latéral me suive ». Non, le latéral ne va pas te suivre si ton propre latéral avance.
C’est très important de comprendre le jeu pour pouvoir jouer avec ce qui se passe dans un match. C’est pourquoi, l’entrainement est très important afin que le joueur comprenne le timing, le moment … En résumé, Le temps d’avant.
Pouvez-vous approfondir ce concept du temps d’avant ?
Avant de recevoir le ballon, il y a 10 joueurs et si ces 10 mêmes joueurs comprennent le jeu et interprètent le jeu de la même manière, l’équipe jouera mieux. S’il y a bien quelque chose que j’ai appris au contact de Paco Seirul.lo et Joan Vila, ce sont les différents types d’aides au porteur du ballon qui existent. Il y a le démarquage de continuité qui est un démarquage où tu n’as pas réellement l’intention de te démarquer. En fait, tu cherches à te déplacer pour créer, petit à petit, des espaces et qu’a un moment nous puissions, grâce à « l’appui » suivant : progresser.
A ce moment je peux surpasser mon adversaire direct ou occuper un espace entre les lignes, cela dépend. Mais si l’adversaire te suit, alors peut être que ce démarquage se transforme en « appui » d’attraction. S’il te suit et qu’un de tes coéquipiers apparait dans cet espace, cela génère un autre type « d’appui », le troisième homme. Je vais alors pouvoir jouer de face avec lui.
Finalement, s’il ne te suit pas parce qu’il s’est rendu compte qu’il y a une menace potentielle dans son dos et que toi tu t’étais préparé à un « appui » d’attraction, cela devient un « appui » de progression. Et ensuite un « appui » de finalisation. Si personne n’offre « d’appui » de finalisation, c’est impossible de générer des espaces entre les lignes. Il en existe un autre mais pour moi, avec ceux-là tu peux déjà beaucoup jouer avec ton adversaire.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans ces discussions avec Seirul·lo et Vila ?
Ils mettent beaucoup l’accent sur le moment auquel il faut faire les choses, pour qu’un démarquage ou un appui soit efficace et nous devienne favorable, il doit au minimum générer un doute chez ton adversaire. Par exemple, il y a beaucoup de milieux qui décroche entre les lignes. Mais ils le font tellement tôt et tellement loin de leurs adversaires respectifs, que ces derniers ne douteront jamais au point de venir les chercher, parce qu’ils savent que le plus important, c’est ce qui peut se passer dans leur dos.
Or quand tu as compris que la clé, c’est le timing et surtout la distance avec ton adversaire alors peut être qu’il commettra l’erreur de suivre. Faire ce pas, ce mouvement qui créera l’attraction d’un adversaire et permettra à un coéquipier de progresser et que les espaces s’ouvrent.
C’est pour cela que je crois que les appuis sont très importants, mais plus encore de semer le doute chez ton adversaire pour que petit à petit, les espaces apparaissent. Il y a aussi beaucoup d’autres concepts comme par exemple celui du « 1er conditionne le 2nd ». Il y a toujours un 1erjoueur qui se déplace et toujours un 2nd qui va créer une ligne de passe à une hauteur différente. Aussi, lorsque nous nous donnons de la liberté au 1er, le 2nd doit s’adapter en fonction de lui et ça c’est parfait, surtout si le 1er se déplace en fonction de ce que souhaiterait le 2nd et à ce moment là on va un peu plus loin que la simple notion de temps et évoquer la notion de communication. La communication, c’est que le 2nd disent au 1er : à droite, à gauche, etc… Qu’ils créent un espace pour que ce joueur en profite.
Jeu de Position – Le 1er conditionne le 2nd (Carles Martinez Novell)
Aussi, il se peut que cet espace soit créé à l’initiative des joueurs ou à la demande de l’entraineur lors de son plan de match. Cependant, si les joueurs ne maitrisent pas ces concepts, il est impossible que ce plan, mis en place par l’entraineur ne fonctionne.
C’est pourquoi la compréhension du jeu est fondamentale, elle peut s’acquérir par des phrases très simples à comprendre, par exemple le porteur de ballon dans une situation stable (sans risque) ne devrait pas donner le ballon à un joueur qui est dans une situation instable (risquée).
En conclusion, après avoir échangé avec des entraineurs qui ont mené un travail approfondi sur le jeu de position, je dirai que celui-ci oblige à une meilleure compréhension du jeu. A quelle étape de sa formation, un joueur commence-t-il à montrer des signes d’entrée dans ce processus ? Récemment, Oscar Hernandez m’expliquait, dans cette même revue, que dans un premier temps un joueur de football doit d’abord « nous entendre » / écouter pour qu’ensuite se produise ce voyage vers la compréhension.
Je n’aime pas parler d’âge précis, parce que je crois c’est mieux de parler de niveau. Parfois, je vois un U11 du Barça ou d’un village, qui possède une compréhension du jeu qui me fait dire qu’il n’a pas 10 ans. Il pourrait évoluer à un niveau plus avancé. Pendant que d’autres en ont 14 et ont l’air d’en avoir 8 en termes de compréhension des choses. C’est pour cela que je préfère parler de niveau.
« Il y a beaucoup de joueurs qui sont très bon avec le ballon, très forts physiquement, très bons dans le dribble, dans la percussion et bien d’autres aspects. Cependant, en les observant, tu te rends compte que presque tous ne regardent que le ballon. Ils se déplacent pour offrir des lignes de passe, mais lorsqu’ils reçoivent le ballon, ils ne savent pas quoi en faire »
Et qu’avez-vous observé pour arriver à cette conclusion ?
On dit toujours, « tu dois voir » et j’ai développé une espèce de classification de cette idée de « voir ». D’abord, il y a le joueur discret, avec un faible niveau, qui ne t’offre même pas une ligne de passe. C’est le niveau 1. Au niveau 2 il y a le joueur un peu plus avancé. Lui il t’offre des lignes de passe, mais n’a aucune possibilité de jouer ensuite avec un coéquipier. Le joueur de niveau 3 est celui qui commence à être un joueur assez correct. Il pense à l’action suivante et est donc alerte sur ce qui peut se passer une fois qu’il a reçu le ballon. Par exemple dans le cas d’un intérieur (8), les actions suivantes pourraient être : trouver le 6 (pivot) ou le 2 (latéral droit) face au jeu. Mais ce joueur peut être encore meilleur, s’il a une idée claire d’où se trouvent le 9 ou le 7 (excentré). Là tu te dis que c’est un joueur qui commence à être bon. Ensuite il y a le niveau 4. C’est un joueur qui sait pourquoi il n’offre pas de ligne de passe dans un 1er temps, car il sait qu’il va recevoir le ballon de la part d’un coéquipier dans un 2nd temps.
Nous avons joué contre des équipes d’autres pays où j’ai vu beaucoup de très bons joueurs. Au regard de ce que nous avons évoqué précédemment sur le talent : ils sont très bons avec le ballon, très forts physiquement, très bons dans le dribble, dans la percussion et bien d’autres aspects.
Cependant, en les observant, tu te rends compte que presque tous ne regardent que le ballon. Ils se déplacent pour offrir des lignes de passe, mais lorsqu’ils reçoivent le ballon, ils ne savent pas quoi en faire. Quand tu regardes des grandes équipes comme le Barça, le Bayern Munich, Manchester City ou le Bayer Leverkusen, pour n’en citer que quelques-unes tu peux identifier des joueurs qui ont une idée claire de ce que peut être l’action suivante et avec ça ils gagnent du temps.
« Voir » pour gagner du temps, c’est peut-être le bien le plus précieux et le plus rare en football
C’est à cela que je voulais en venir. Au fond, que signifie vraiment « voir » ? Si je sais à quoi faire attention et que j’y fais attention, alors inconsciemment, je vais regarder mon partenaire, mon adversaire direct pour voir s’il me presse ou pas, s’il est prêt ou loin de moi, si je suis « fixateur » ou pas. Pour conclure au sujet de l’âge et le « voir », dans ma classification il y a le niveau 4. C’est un top joueur selon moi, car il comprend qu’il n’est pas obligé d’offrir une ligne de passe au « moment 1 », car il sait qu’il pourra le recevoir dans de meilleures conditions au « moment 2 » ou même sans toucher le ballon, son rôle aura été d’une grande aide.
C’est celui qui comprend les circonstances et agit en fonction d’elles ?
Imagine que tu sois le porteur du ballon et que tu as un coéquipier qui t’offre une ligne de passe. Si je t’offre, au même moment, une autre ligne de passe, cela veut dire que tu as 2 lignes de passe. Mais peut-être que nous sommes entrain de casser la connexion suivante, entre le 6 et le 8 par exemple.
On détruit une possibilité de « troisième homme »
Exact ! Le 3ème homme n’existerait pas, ce ne serait pas possible. Pour moi, le niveau 4 n’est accessible qu’au joueur qui identifie et sait répondre au bon moment, à la situation de jeu. Je sais qu’au « moment 1 », mon rôle n’est pas important, mais qu’il va devenir primordial quand le second joueur recevra le ballon.
Quel joueur peut-on prendre comme exemple de ce niveau 4 ? Je ne voudrais pas me tromper mais en vous écoutant, je pense à Pedro Rodriguez
Oui, Pedro est un joueur qui a souvent été sous-évalué en ne reconnaissant pas la valeur de ce qu’il a apporté à ses partenaires, parce que justement Pedro était capable de réfléchir et identifier le moment précis où il devait prendre la profondeur. Il existe un concept très important à propos des excentrés qui nous apprend que lorsque notre central a le temps et de bonnes conditions pour jouer un ballon vers la profondeur, le fait que notre excentré attaque systématiquement cet espace, dans le dos de la dernière ligne, sera un bon point pour nous, mais au final il sera toujours dans une fonction de fixateur.
En réalité tout dépend du timing, car tu peux aussi bien recevoir le ballon et jouer rôle dans la fixation de l’adversaire à l’intérieur. Il y a une chose que je dis souvent à mes joueurs excentrés c’est que si tu vois que ton intérieur peut recevoir dans des conditions favorables, alors prépare toi a attaquer la profondeur, parce qu’il vaut mieux que ce soit l’intérieur qui fasse cette passe entre les lignes plutôt que le central, qui est loin ce qui rendre la passe difficilement précise.
En revanche, si les excentrés estiment qu’il est impossible que les intérieurs reçoivent le ballon durant tout le match, peut être que le timing de démarquage des excentrés changera, qu’il se fasse un peu plus tôt, pour qu’il devienne fixateur et permette au final, à l’intérieur de recevoir et qu’il se rendent compte qu’il y a une rupture, que l’excentré s’est démarqué et que sa position qui n’était pas celle-ci initialement était la bonne.
Qu’est-ce que Pedro faisait de bien avec le FC Barcelone ? Il était capable de se repositionner sur la ligne de hors-jeu, pour de nouveau attaquer l’espace dans le dos de la dernière ligne. Il y a des joueurs qui sont extrêmement importants dans le jeu de position parce qu’ils génèrent beaucoup de choses.
C’est ce dont nous parlions tout à l’heure : Manchester City est une grande équipe parce qu’il n’y a pas seulement que les excentrés qui attaquent cet espace, mais l’avant-centre, les intérieurs, les latéraux… il y a un mouvement incessant de joueurs qui attaquent, à tel point que les défenseurs ne savent plus s’ils doivent suivre ou non l’avant-centre qui lui-même a été fixateur et un joueur adverse resterai libre.
Mais si les défenseurs ne le suivaient pas, alors le démarquage de ce joueur se transformerait en démarquage de finalisation qui lui permettrait de marquer un but. Ainsi, il y a des joueurs qui sont clés, comme par exemple, un bon latéral.
Un latéral qui, plus que courir sache surtout comment, quand et pourquoi courir. Aujourd’hui, on a l’impression que l’on valorise davantage la faculté de répéter les courses dans tous les sens plutôt que de savoir faire les courses au bon moment.
Quand un central a le ballon, un latéral qui est parfaitement placé sème le doute dans l’esprit de l’excentré adverse, c’est finalement assez basique. Par exemple, si tu es à une distance à laquelle tu sais que tu attires l’attention de l’excentré adverse : que génères tu ? De l’espace pour un joueur à l’intérieur. Si au contraire tu vois que l’excentré est focalisé à 100% ce qui se passe à l’intérieur, alors ta hauteur doit être différente parce que ce sera toi qui vas faire progresser le ballon.
Après il y a des petits détails, mais quand l’excentré te marque individuellement, si tu attaques l’espace, il va quasiment toujours te suivre. Mais il y a certains moments clés où un excentré en situation défensive va faire attention au latéral, et il n’est donc pas concentré sur ce qu’il se passe à l’intérieur. Au moment où le ballon va à l’intérieur, inconsciemment, parce que le ballon attire, cet excentré va se tourner et regarder vers l’intérieur. Quand cela arrive, c’est un bon moment pour que le latéral disent : « maintenant, j’y vais », c’est pile à ce moment qu’il « déboule » dans le couloir car l’excentré ne fait plus attention à lui.
Il y a aussi le cas des centraux qui attendent de voir ce que la passe va déclencher, ce que les adversaires vont mettre en place, ce type de central n’a pas construit le « temps d’avant ». Et il y en a d’autres qui sont à la même hauteur que l’attaquant…
Finalement, si le latéral arrive à attirer, que le central est correctement placé, que l’intérieur s’est déplacé devant le pivot adverse pour qu’il le suit et que l’excentré profite du timing pour utiliser cet espace : petit à petit, qu’avons-nous construit ? Chacun a généré du temps et de l’espace, finalement un espace – temps favorable pour que le joueur reçoive le ballon où nous le voulons, mais avec des bonnes conditions de temps et d’espace. A partir de là, le joueur doit avoir de la liberté de se dire, je joue le 1vs1, je passe, j’ouvre vers un côté, etc.
Avec cette explication, vous faites un bref résumé de ce qui est, pour beaucoup, le football : un continuum de situations, d’actions qui ne peuvent s’expliquer séparément.
Le temps d’avant est très important et des fois on ne lui porte aucune attention. Si les 10 joueurs de champ sont concentrés sur quoi-faire sur le temps d’avant, le pendant et l’après seront plus facile. A propos, des catégories que vous abordiez, je crois que tout dépend du niveau, si c’est un joueur de niveau 1 cette structure va m’aider à me concentrer sur certains éléments, alors que si c’est un joueur de niveau 4, je m’attarderai sur d’autres aspects.
Demain, si je prends en charge une équipe où tous les joueurs ne regardent que le ballon, j’essaierai de les aider à seulement penser à l’action suivante, au contraire si j’ai une équipe composée de joueurs qui pensent déjà à l’action suivante, peut-être qu’il faudra commencer par faire attention à d’autres situations qui se rapprochent de ce à quoi pense un joueur de niveau 4.
Vous avez évoqué la notion de liberté, certains pensent qu’il n’est pas nécessaire d’aller plus loin dans la réflexion sur le jeu de position, en argumentant qu’il restreint la liberté des joueurs et produit des joueurs formatés et robotisés.
La sensation que j’avais auprès de mes joueurs était que si chaque joueur comprenait mieux le jeu, chacun selon sa position, pourrait être meilleur. Par exemple, un central qui va bien se placer au moment de la passe créera plus de danger qu’en étant mal placé, un intérieur qui sait quand apparaitre, où se placer, identifier le bon timing en fonction du joueur le plus proche ou du plus éloigné, prendra beaucoup de plaisir car il recevra le ballon entre les lignes pour aller au but ou marquer. Un excentré qui sait quand se démarquer, jouer en une touche, pourra plus facilement centrer ou marquer, il pourra faire des choses spécifiques à sa position.
A chaque fois je comprends que si nous apprenons aux joueurs à faire attention à ce qui est réellement important, alors, on leurs aura transmis quelque chose de grand. Ce qui est fondamental, c’est d’identifier ce qui est important pour chaque joueur et ce qui me plait le plus c’est d’insister sur le temps d’avant. Si sur ce temps d’avant, il comprend le jeu alors sur le pendant et l’après, il aura plus de liberté.
Carles Martinez Novell, lors de la conférence NOSOTROS dédiée à la compréhension du jeu.
Parfois, on oublie que les joueurs sont avant tout des individus. J’affirme cela parce que certaines voix s’élèvent en prétendant qu’appliquer certaines recettes de cuisine ou formules mathématiques bien senties pour pouvoir jouer d’une certaine manière en oubliant que le concept même de l’équipe est l’aspiration mais que celle-ci est constituée d’individualités, dont il faudra bien s’occuper.
C’est une bonne question à laquelle je réfléchis chaque jour un peu plus, bien que de plus en plus d’entraineurs semble y prêter de moins en moins attention. Ils prennent une équipe en restant dans l’attente de certains déplacements. Mais on oublie que tout cela se construit et repose sur un collectif de 11 joueurs et que nous sommes dépendants du fait que les joueurs sachent quoi faire à chaque moment. En réalité tout dépend du timing, d’un moment et des joueurs.
Chaque jour, je suis plus convaincu par le fait que si j’aide mes joueurs, ensuite, même si j’ai un plan de match, ils sauront le comment et pourquoi. Si j’ai un plan de match et qu’à la 10èmeminute de jeu il y a un changement, c’est eux qui devront s’adapter à cela. C’est pour cela que le jeu de position est si important, parce qu’il ne s’agit pas seulement d’un joueur, mais de la relation. Peut-être que ce ne sera pas entre les 11 mais si tu la relation entre le 2 et le 11 fonctionne bien ou entre le 10 avec le 9, ça peut valoir vraiment la peine.
Evidemment si les relations fonctionnent bien entre les 11 c’est encore mieux. Tout part du joueur et c’est là-dessus que nous devons concentrer nos efforts, aider les joueurs pour qu’ils comprennent le temps d’avant et qu’ils prennent du plaisir dans le jeu et puissent exprimer leurs qualités.
Analyse et propositions formulées par Illies Lebrun (@IlliesLbn ), responsable de la cellule analyse tactique et entraineur adjoint au Wasquehal Football.
La tendance actuelle, dans les 6 grands championnats européens, c’est le retour des défenses à 5 en phase défensive : 5-2-3 / 5-2-1-2 / 5-3-2 « bloc médian ». Une organisation offrant un volume de manipulations et de lectures des espaces important pour les équipes ayant une idée de jeu positionnelle. L’idée de cette analyse sera de déterminer les moyens pour manipuler ces différentes organisations.
BLOC MÉDIAN
Analyse des moyens de manipulation des espaces face à une organisation à 5, en « bloc médian » + solution de remédiation
Le 5-2-3 est l’une des organisations qui offre le plus d’espaces dans les « Zones de Lumière » latérales, lorsque le ballon se situe dans l’axe. L’objectif ici est de comprendre et de visualiser les éléments déterminants pour attaquer ces espaces. Ils sont souvent caractérisés par une infériorité numérique à l’intérieur, offrant une multitude de possibilités de fixer, de libérer, d’attirer et d’attaquer certains de ces espaces.
Constat n°1 : Une pénétration par l’axe face à un 5-2-3 : Un atout permettant un « échec et mat ».
Le 5-2-3 contraint très souvent les deux milieux centraux (MC) à défendre individuellement sur les (MC) de l’équipe en possession. En fonction du positionnement du/des pivot(s) adverse(s) il peut aussi y avoir de l’incertitude, surtout si l’un d’eux se positionne dans le demi-espace central.
De plus, si les attaquants couvrent mal les lignes de passe permettant d’accéder à cette zone (quand le porteur du ballon est l’un des deux défenseurs centraux), le pivot sera immédiatement disponible. Les (MC) auront alors tendance à anticiper la passe vers le pivot, permettant ainsi l’accès aux « Zones de Lumière latérales ».
Sur l’image ci-dessus), le premier rideau d’Arsenal a été surpassé, permettant au pivot de Sheffield de recevoir le ballon, de se retourner (à noter la qualité de son orientation corporelle) et de venir fixer la 2nde ligne. Cette fixation génère ensuite des possibilités de passes vers des joueurs positionné dans les Zones de Lumière.
L’ouverture des Zones de Lumière latérales est aussi conditionnée par le positionnement de l’attaquant central (AC) de Sheffield United, qui se situe sur l’axe longitudinal du porteur de balle, à l’intérieur de la Zone de Lumière axial. Par sa position, il capte l’attention d’un des (DC) d’Arsenal et oblige les MC adverses à essayer de fermer la passe vers lui. Ce positionnement libère la passe vers le N°14 de Sheffield United qui se positionne de profil et au « milieu » de la Zone de Lumière.
Une des options de l’attaquant central, c’est de déclencher une course de « rupture » entre le central droit et le central axial d’Arsenal, ce qui libérera davantage la ligne de passe vers le N°14. Une fois le ballon reçu, la défense fera face à un dilemme, à savoir, quel joueur sortira cadrer le receveur (N°14) et engendrera des avantages positionnels et numériques dans le dos de la dernière ligne :
PROPOSITIONS DE MODALITÉS DE PÉNÉTRATION : 1-3-4-3 à plat contre un 5-2-3 Médian → construction axe 3+2
Sur l’exemple ci-dessus, le rôle des MC de l’équipe en possession sera déterminant car ils auront l’objectif de fixer les 2 MC adverses avec un positionnement étagé (1 pivot + 1 MC) et de faire sortir un MC adverse sur notre pivot pendant que leur LAT se tient prêt à anticiper la passe vers notre LAT. Celui ci devra se positionner le plus large possible afin d’étirer au maximum l’intervalle MC-LAT.
L’idée sera de faire apparaître notre AL dans la Zone de Lumière afin de bénéficier de 2 options :
CONSTAT 2 : Fixer, attirer et surpasser la pression dans les couloirs latéraux (vs 5-2-3) : Créer un « piège » …
Les principales références de pression, dans une défense à 5 en bloc médian, sont l’orientation vers les couloirs extérieurs pour presser et densifier le couloir de jeu direct pour empêcher le surpassement de la pression.
Ce qui peut amener les équipes en possession à manipuler le mouvement de certains joueurs, en l’occurrence l’attraction des milieux centraux adverse dans ces couloirs, afin de créer davantage d’espace à l’opposé.
Sur l’image ci-dessus, on peut observer que les joueurs de l’Inter (en blanc) cherchent à orienter et récupérer le ballon dans le couloir latéral avec notamment 7 joueurs situés dans le couloir de jeu direct. Ici les (MC) et le pivot offensif (Vidal) sont attirés dans le couloir de jeu direct, ce qui créer un espace libre à exploiter à l’opposé.
Le positionnement des joueurs de Sassuolo pourrait être optimisé. Le MC (joueur surligné en jaune) proposant une aide au porteur de « continuité » (positionnement d’un joueur sur l’axe horizontal permettant la circulation du ballon d’un point A à un point B), pourrait proposer une aide au porteur de « progression » (ligne de passe permettant de dépasser l’adversaire se situant le plus proche), afin de gagner le maximum de mètres en dépassant la position du MC de l’Inter. Il aurait alors un avantage positionnel beaucoup plus important.
L’image ci-dessus illustre de manière claire et concrète, la volonté du Vitoria Guimãres (en blanc) de récupérer le ballon dans le couloir latéral. Les MC viennent densifier le couloir de jeu direct.
Sur l’image ci-dessus, une proposition d’optimisation de la structure positionnelle du Sporting Lisbonne. Au lieu d’être au niveau des MC adverses, le latéral irait fixer celui du Vitoria Guimãres dans la profondeur. L’AC se positionnerait dans l’espace entre le DC et le DCG, l’ALG fixeraient le DCD et le latéral adverse. Ces mouvements permettraient de fixer la dernière ligne et de créer de l’espace à exploiter entre les lignes.
Le MC qui se situe dans le couloir de jeu direct utiliserait la largeur (long de ligne) de façon à capter l’attention et à attirer le MC adverse. Cela créerait un doute chez le 2ndMC du Vitoria qui devrait choisir entre rester avec le MC du Sporting ou venir fermer l’accès à la Zone de Lumière.
L’accès à l’espace à l’opposé, par le biais de l’AL du Sporting CP, qui apparaîtrait au « milieu » de la Zone de Lumière, pour pouvoir ensuite jouer directement à l’opposé vers l’ALG qui apparaîtrait dans l’espace libre. Cela pourrait être réalisé en 3 temps, par l’intermédiaire du pivot défensif du Sporting (3e homme).
C’est une possibilité qui me semble plus réaliste au vu de l’orientation corporelle de l’ALD et que, de mémoire, celui-ci est gaucher. La structure positionnelle est maintenant plus équilibrée, grâce au repositionnement du 2nd MC du Sporting; qui permet de contrôler plus facilement la transition défensive.
PROPOSITIONS DE MODALITÉS DE PÉNÉTRATION : 1-3-4-3 contre un 5-2-3 Médian→ Construction dans les couloirs latéraux
Lorsque deux équipes ont les mêmes principes/références de pression, l’idée principale est de créer des points de fixation.
Comment ?
Le rôle du MC positionné dans le couloir de jeu direct, sera d’utiliser la largeur pendant que le latéral du même côté le latéral adverse dans la profondeur. L’objectif étant de l’empêcher de sortir presser le MC. Ce qui devrait normalement attirer le 2nd MC adverse dans la largeur.
Ce micro-changement tactique adaptatif (mouvement modifiant la structure de base) génèrera un espace à l’opposé qui devra être occupé par notre AL à l’opposé, qui devra apparaître au bon moment. L’objectif consiste donc à accumuler le maximum de joueur dans la « zone d’attraction/fixation » (équivalent au couloir de jeu direct) et de surpasser la pression, par l’intermédiaire de l’attaquant latéral qui devra apparaitre au milieu de la Zone de Lumière, pour ensuite trouver l’ALD à l’opposé.
Son positionnement et son orientation corporelle seront déterminants pour assurer un jeu en continuité vers la cible (possibilité de retrouver le 2nd Pivot défensif en 3eHomme si l’AL du couloir de jeu direct est droitier. Une fois la pression surpassée et ayant atteint l’objectif, l’équipe bénéficiera d’un avantage numérique en 3v2 ou 2v1 en fonction de l’angle de conduite de l’ALD.
CONSTAT 3 : Des points de fixation, capter l’attention, manipuler pour attaquer la profondeur face à un 5-3-2 Médian : « Suis moi, on te fuit »
Un problème qui n’a pas encore été évoqué est la désolidarisation de la ligne de 5 défenseurs, due au décrochage des attaquants profonds dans les Zones de Lumière. La situation est encore plus favorable lorsque le ballon se situe dans l’axe, car très souvent, la ligne des milieux adverse contrôle les mouvements des (MIL) de l’équipe en possession.
Les défenseurs centraux latéraux sont ceux qui ont le plus tendance à se faire attirer dans les Zones de Lumière, ce qui engendre des espaces dans la profondeur pour un 2nd attaquant ou un excentré. Dans un premier temps, les attaquants devront fixer la dernière ligne par leur position, au fond des Zones de Lumière pour donner de la profondeur à la Zone de Lumière. Ensuite ils y apparaîtront et, normalement, attireront les défenseurs centraux latéraux.
Face à cette organisation, 2 alternatives sont possibles concernant le positionnement des latéraux dans les couloirs :
Sur les images ci-dessus, les (DC) adverses se retrouvent constamment attirés dans les Zones de Lumière, laissant une profondeur optimale à attaquer par un (AC) ou (AL) en 1v1, lorsque le ballon se situe dans l’axe. La coordination et le timing de mouvement entre l’attaquant qui décroche et celui qui attaque la profondeur peut être déterminante pour se créer une opportunité de but. Il y a notamment un espace pour un milieu dans la Zone Lumière opposée (Celtic-Milan).
À noter, aussi, l’aide « d’attraction » de R. Firmino au « milieu » de la Zone de Lumière, attirant ainsi le DC adverse, qui libère la profondeur.
PROPOSITIONS DE MODALITÉS DE PÉNÉTRATION N°1 : 1-4-3-3 avec un pivot offensif (MOC) dans les Zones de Lumière contre 5-3-2 à plat
Principe défensif : Les latéraux adverses sortent sur nos latéraux
Afin de faire sortir les LAT adverses sur nos LAT j’ai opté pour un 1-4-3-3 (triangle inversé). L’idée est de positionner les LAT dans la largeur afin de capter l’attention des LAT adverses et de faire décrocher un de nos 2 pivots défensifs (de préférence celui d’où vient le ballon) devant la première ligne de pression. Le MC, lui, doit fixer et ouvrir la ligne de passe vers l’attaquant.
L’objectif est de pénétrer par l’intérieur en retrouvant notre MOC qui est le 3e Homme, dans les Zones de Lumière, afin de bénéficier d’un avantage positionnel et numérique lors de sa réception du ballon (les LAT anticipent la passe vers nos LAT donc seront en poursuite quand notre MOC sera en possession du ballon).
L’idée est bien évidemment de maintenir la prise de vitesse, d’attaquer la profondeur vers nos AL. Le rôle des AL, en construction, sera de fixer la dernière ligne avec le maximum de profondeur possible (donner de la profondeur à la Zone de Lumière, pour donner un maximum de liberté à notre MOC.
PROPOSITIONS DE MODALITÉS DE PÉNÉTRATION N°2 : 1-4-2-4 avec un MOC qui est le plus profond possible, pour ensuite apparaître dans les Zones de Lumière contre 5-3-2 à plat
Positionner les LAT bas afin d’attirer les MC adverses
Un des moyens permettant d’attirer les MC adverses vers nos LAT est de les positionner assez bas. Notre MOC partirait d’une position profonde (entre LAT et DC) pour ensuite apparaître dans la Zone de Lumière.
Pour ouvrir cette ligne de passe vers le MOC, la constitution du 4+2 permet d’attirer le MDC adverse vers latéral, de fixer le MC grâce à l’un de nos MC, afin de maximiser la distance de l’intervalle (MDC-MC) adverses. Ce dispositif nous permettra de trouver directement notre MOC dans la Zone de Lumière ou par l’extérieur, par des relations extérieur-intérieur, en fonction de la situation.
Si la situation ne permet pas de jouer court vers la Zone de Lumière, l’idée sera bien évidemment d’attaquer le dos de la dernière ligne, en coordonnant la course MOC-AL/AC, pour attirer le DC dans la Zone de Lumière et donner la possibilité aux 2 joueurs restant d’attaquer la profondeur. Le DC bénéficiera donc de 2 options :
CONCLUSION
En fonction de la structure de ces alignements (déplacements, attractions, principes de pression,…) l’organisation défensive à 5 en bloc médian peut offrir des opportunités intéressantes de manipulation à l’équipe en possession, surtout si celle-ci développe une idée de jeu positionnelle. La structure de ces lignes modifiera les modalités de pénétration et d’attaque des espaces.
Le District des Hauts-de-Seine de Football vous propose de retrouver l’ensemble des documents ou des formulaires utiles pour la gestion des rencontres, les procédures disciplinaires et réglementaires, les demandes d’officiels ainsi que les demandes de classement de rencontre en « match sensible ».
Ces documents clubs vont à l’essentiel pour les tâches au quotidien
COMPÉTITIONS
PROCÉDURES
DEMANDE D’OFFICIELS
MATCH SENSIBLE
HOMOLOGATION DES INSTALLATIONS SPORTIVES
Par Nicolas ALMÉRAS
Dans ce nouveau rendez-vous nous allons continuer à te transmettre des liens qui te permettront d’en savoir plus et de rejoindre l’article concerné. EXCELLENTE LECTURE
CARNET ROSE
ROMAIN GUGGINO Notre ami de l’ACBB a le plaisir de vous annoncer la venue au monde de LANA La maman se porte bien et Lana mesure 53cms et pesait à la naissance 3,7kgs.
Bienvenue LANA Papa Romain te fera connaître le PARIS SG.
Le meilleur de l’analyse tactique, co-animé par Raphaël COSMIDIS, journaliste et analyste et ses compères, Christophe Kuchly et Florent Toniutti. Cette émission en podcast, est le lieu idéal pour parler du football sous un angle vu du Jeu, de la tactique et du choix des entraîneurs. Cliquez « ICI ».J’apprécies le « parler foot » de VU DU BANC
NOUVELLES REGLES DES « 6 METRES »
Depuis 2019, la règle a évolué et donne aux défenseurs plus de temps et plus d’espaces pour des relances courtes, quel impact que mon projet de jeu, quelles questions l’éducateur doit-il se poser dans la façon dont il va faire jouer son équipe, retrouvez un outil de réflexion « ICI ».
Christian PORNIN avait demandé au nouveau comité directeur de retrouver un lien plus étroit avec nos amicalistes et d’atteindre dans un premier temps les 50 amicalistes c’est un objectif atteint, maintenant nous allons vous proposer une cotisation dégressive grâce à un forfait club d’adhésion collective. Le comité directeur du 22 février à en effet approuvé avec expérimentation médiate le principe du « Forfait-Club ». Cliquez « ICI »
ANIMER L’organisation de la pratique Processus d’apprentissage et procédures d’enseignement – document FIFA
LES COMPÉTENCES D’ENSEIGNEMENT D’UN ÉDUCATEUR SPORTIF
Sur le site internet de l’AEFOOT.COM retrouvez cet article « ICI »
L’AEF 92 se retrouve sur Twitter, Facebook et son site départemental www.aefoot92.com
BONNE RENTREE A TOUS BON MOIS DE MARS
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Cela fait 18 mois, que la nouvelle règle des 6 mètres est entrée en application, quel constat pouvons nous faire aujourd’hui?
Le gardien et/ou les défenseurs bénéficient maintenant de deux avantages:
En effet, dans cette nouvelle règle, les attaquants ont interdiction d’entrer dans la surface de réparation avant la première relance)
Souvent les éducateurs préconisaient déjà cette situation à école de football, enfin dans les clubs où il était recherché de faire jouer. Maintenant, si le coach demande à son équipe de favoriser le jeu court, faut-il encore, qu’il est expliqué, et fait comprendre à tous les joueurs les avantages qui vont être recherchés, en jouant de la sorte. Mouvements, Déplacements, Espaces seront les points essentiels à la réussite d’une remontée du ballon, pour aller jusqu’au déséquilibre et la finition.
Plus que jamais les phases de jeu, seront utilisées pour faire parler à son équipe le même langage, nous voulons conserver pour progresser, rechercher les meilleurs espaces, ton corps devra être bien orienté, ta technique ne doit pas être défaillante, les temps de fixation, la recherche de « casser une ligne », seront des termes à faire intégrer à la formation du jeune joueur.
Les questions que nous autres éducateurs, formateurs, enseignants, devant nous poser peuvent être les suivantes: je connais et j’ai fait partager mon projet de jeu.
Quelle sera la force de mon équipe? Jouer avec ses qualités et connaître ses lacunes, voire ses défauts, sont des inséparables qui donneront les clés de la réussite future. Là il convient de s’inspirer, sans vouloir copier, c’est à dire que l’on peut avoir des idées pour ressembler à Liverpool, Manchester City, le Paris SG ou le Bayern de Munich, mais on ne doit pas oublier que l’on a pas spécialement un Van Dijk, De Bruyne, Marquinhos ou Goretzka et Kimmich, des joueurs intelligents dotés de technique quasi parfaite.
J’en reviens aux bonnes questions à se poser quand on est un éducateur qui souhaite faire jouer son équipe, avec du jeu court ou du jeu long sur cette première relance qu’est le « 6 mètres »:
Le terrain et son état, sont-ils de nature à m’autoriser à favoriser le jeu court et un jeu de passes? Si ton terrain est bosselé, et l’herbe haute, tu ajoutes une complexité à tes joueurs, si tu es sur une vieux synthétique « rapé », le ballon est plus rapide et demande aussi une technique correcte. Tu bénéficies d’un synthétique récent ou en bon état, cela sera réconfortant et facilitant pour tes joueurs.
Mes joueurs sont-ils capables de relancer court, et d’avoir une prise d’informations rapide, une connaissance acquise de principes fondamentaux avec des obligations et des interdictions (facteurs handicapants ou valorisants)?
Si je choisis de joueur long et là nous nous adresserons surtout à du jeu à 11, mon groupe a-t-il un joueur capable de jouer les ballons de la tête sur du jeu long, le cas de l’analyse de Liverpool est révélateur où le projet de jeu de Klopp est de faire croire, à un jeu court, pour attirer l’adversaire et mieux jouer long, sans un « Giroud » ou « Haaland », mais pour mieux presser l’adversaire en bloc haut, avec des joueurs parfaitement complémentaire comme Salah, Mane ou Firmino qui part leur qualité de pressing à la perte du ballon font qu’ils sont proches du but adverse quand il récupère le ballon.
Quelle est la qualité de mon gardien dans son jeu au pied? Si celui-ci peut être du niveau d’un joueur de champ, les relances courtes seront facilitantes pour tous, si son jeu au pied est médiocre voir faible, alors l’équipe prend un risque important, ne bénéficiant pas d’un allié supplémentaire, mais par contre c’est l’équipe adverse qui bénéficiera d’un « partenaire possible » en plus.
Mon plan de jeu, issu de mon projet de jeu .est-il expliqué, répété, compris par l’équipe, et là l’enseignement par l’utilisation de phases précises comme le Jeu ou la situation, mais aussi l’exercice avec des répétitions de circuits préférentiels, seront des armes pédagogiques, pour faire assimiler l’apprentissage voulu. Cette nouvelle règle peut multiplier les transitions, qui sont le coeur du football, la réponse de l’équipe aux problématiques posées par l’adversaire? C’est une richesse qui fait de l’entraînement l’objectif à rendre le joueur plus intelligent…
Cette nouvelle règle ne nous a pas totalement permise avec la pandémie une exploitation suffisamment longue, pour en tirer des conclusions trop hâtives, mais les règles sanitaires actuelles, permettent de travailler cette phase de jeu importante, parce qu’elle constitue la première étape de notre relance, de notre projet de jeu, qui nous permettra le jour venu de la reprise d’avoir un temps d’avance sur nos adversaires pour mettre en place des phases de jeu préparés et donner du Plaisir à nos joueurs. Il y a un risque mais le jeu est un risque et même si il peut occasionner une erreur qui coutera un but une fois sur 50, cela fait 98% de relances positives et une recherche collective pour progresser, déséquilibrer et finir nos actions. Pour marquer un but il ne faut jamais oublier qu’il faut être en possession du ballon.
Posons nous la bonne question, réfléchissons et initions nos joueurs à parler ensemble un football au langage commun. Bonne nouvelle réflexion à tous.
C’est souvent après son décès que l’on se rend compte du vide laissé par l’homme.
Pierre MOTHERON fut notre Secrétaire de l’AEF 92 et a effectué un réel travail de rangement de nos archives, des documents, du tri des adhésions dans ses classeurs.
Ah il ne fallait pas lui demander de prendre la souris ou le fichier Excel, mais avec sa rigueur, et son sens de l’organisation il était à lui seul une sheet (feuille) Excel, et pouvait trier, identifier, classer sans difficulté.
Toujours à nos cotés, dans les actions il savait être discret et d’une grande utilité, combien de fois il a orchestré les présences dans nos rassemblements, actions ou AG. Avec des hommes comme lui on peut aller loin, il a reçu le trophée Georges BOULOGNE en 2018, quel mérite.
L’AEF 92 est sans lui et nous avançons avec toujours, un oeil bienveillant à son souvenir et sa fidélité.
Souvenirs de notre déplacement en terre caennaise, avec visite du Stade Malherbe et un exposé de Roger Fleury directeur du Centre de Formation en 2005.
« Le fait pour toute personne d’exercer contre rémunération une des fonctions mentionnées ait premier alinéa de l’article L212-1 sans avoir procédé à l déclaration prévue )à l’article L212-11 est puni d’un an d’emprisonnement et de 1500 euros d’amende »
LES OBLIGATIONS ETRE EDUCATEUR SPORTIF. 4 CONDITIONS dans le code du sport
LA QUALIFICATION Pour pouvoir enseigner, animer ou encadrer contre rémunération, l’éducateur sportif doit être qualifié par un diplôme dont la liste est arrêtée par le Ministère chargé des sports.
LA DECLARATION ADMINISTRATIVE La déclaration est faite à la DDCSPP, service de l’instruction des demandes et donne lieu à l’obtention d’une carte professionnelle valable 5 ans (renouvelable).
L’HONORABILITE La DDCSPP fait la demande d’extrait de casier judiciaire (bulletin N°2) auprès du service du casier judiciaire national (attentat aux moeurs, trafic de stupéfiant, crimes de sang,…)
L’APTITUDE PHYSIQUE Le déclarant doit être en mesure de présenter à l’autorité administrative un certificat médical de non contre indication à l apraxique et à l’enseignement des APS
LES OBLIGATIONS FEDERALES Le statut des Educateurs
LA QUALIFICATION Pour pouvoir enseigner, animer ou encadrer contre rémunération, l’éducateur sportif doit être qualifié par un diplôme dont la liste est arrêtée par le Ministère chargé des sports.
OBLIGATION DE CONTRACTER Les clubs qui ont une ou des équipes soumises à obligation sont tenus de contracter avec des éducateurs ou des entraîneurs.
OBLIGATION DE BANC DE TOUCHE
A l’issue de la procédure des désignations, les éducateurs en charge contractuellement des équipes soumises à obligation devront être présents sur le banc de touche à chacune des rencontres de compétitions officielles.
OBLIGATION DE LICENCE LEs éducateurs ou entraîneurs doivent s’engager avec le club dans les conditions prévues dans le statut des Educateurs et être obligatoirement titulaires de la licence « Technique Nationale ou de la licence « Technique Régionale », correspondant à leur plus haut niveau de diplôme.
Vous trouverez ci dessous l’article 11.3 RSG de la LPIFF
OU ALLONS-NOUS ? QUAND IRONS-NOUS ? Notre année commence par des incertitudes liées toujours à la crise sanitaire. Des évènements récents nous conduisent à de la prévention et à des certitudes. Dans cette nouvelle lettre vous trouverez des liens pour retrouver des articles ce qui la rend plus riche.
PROTEGER LES ENFANTS est une de nos missions, la SECURITE est un item éliminatoire dans les certifications. Un thème du PEF vous propose deux fiches sur le DIALOGUE, votre rôle peut alors une fois encore décisif pour libérer un enfant d’un poids oppressant.
Dans la vie associative, comme dans la vie de tous les jours, les individus peuvent être soumis à des pressions ou autres violences dont il faut se prémunir. Observer et dialoguer pour prévenir les comportements anormaux et accompagner les licenciés victimes et témoins de toutes sortes de violence sont de la responsabilité des clubs et de leurs membres.
Partagez le lien ci-dessous pour aider. Cliquez ici
Des certitudes positives également, face à l’investissement des éducateurs dans les clubs et auprès des joueurs. Après avoir patienté, retrouver ses joueurs est un bonheur. L’éducateur est la pierre angulaire dans le club celui qui est en rapport avec ses dirigeants élus, avec les parents, avec les autres éducateurs, et bien sûr avec les joueurs.
Pour l’aider à améliorer ses connaissances, à favoriser sa réussite lors des prochaines certifications nous avons à l’AEF92 décider régulièrement de vous inviter à des rencontres. Des rencontres avec ceux qui font le club, nous aimerions vous proposer une soirée avec le club des chouettes, une visio, avec les acteurs qui font ce club, nous recevrons pour une présentation du club et ses responsables, leurs responsabilités, leurs méthodes de travail et communication.
Des certitudes aussi, suite à la parution d’un magnifique travail de la cellule médicale et la DTN de la @FFF. Vous trouverez dans le lien ci-dessous la base d’un échauffement structuré et orienté vers la prévention des blessures après une longue période d’inactivité, et pleins d’autres idées. Cliquez ici
Des certitudes toujours, pour accompagner nos amicalistes, nous voulons plus rassembler, le rôle des Responsables Techniques est essentiel. Nous réfléchissons à un forfait club pour une adhésion collective de vos éducateurs, ce qui entraînera une baisse du coût individuel.
Nous allons reprendre le profil d’un coach avec une interview exclusive de Christophe CLARET DE FLEURIEU Directeur Technique à Pitray Olier et Directeur des PARIS WORLD GAMES. Elle paraîtra en Février.
LES NOUVELLES PRATIQUES sont des outils pédagogiques, ludiques et conviviales, nous sommes convaincus de leurs avenirs. Le GOLF FOOT peut être créé sur votre terrain, avec de l’imagination et en respectant les gestes barrières actuellement toujours obligatoires. DECOUVREZ LE GOLF FOOT
La ligue du Foot Amateur édite tous les mois une lettre du foot amateur, nous sommes heureux de vous la proposer avec une ouverture vers le FOOT LOISIR et les Nouvelles Pratiques.
Merci d’avoir accepté de répondre aux questions de l’AEF92 pour dresser le portrait de l’éducateur que tu es.
Christophe est éducateur au club parisien de PITRAY OLIER Responsable des Jeunes, et a eu bien d’autres responsabilités dont il va nous parler Merci à lui pour la richesse de son interview.
QUI ES TU ?
Comment es- tu arrivé dans un club de Football ?
C’est une histoire de famille, mon grand frère jouait au foot en club et il nous a poussé avec mon frère jumeau à nous inscrire juste avant nos 5 ans. On ne l’a pas regretté puisque, depuis ce jour, on est toujours restés fidèles à notre club.
Quelle a été ta carrière de joueur ?
J’ai grandi dans mon club du PO où j’ai joué sans interruption dans toutes les catégories de jeunes en dehors d’une courte parenthèse à Montrouge en -18ans pour participer à la Gothia Cup. Sinon, j’ai participé au projet pour relancer l’équipe de foot universitaire à Nanterre où j’ai joué jusqu’à ce que mes genoux me forcent à arrêter la compétition après des opérations et des rechutes incessantes. Comme tous les jeunes de ma génération, j’ai toujours adoré le foot de rue et je retrouve un peu ça en jouant dès que je peux au futsal avec les éducateurs du club les samedis.
Quel est ton parcours d’éducateur ?
J’ai commencé à entraîner au PO juste avant mes 16 ans en filant un coup de main sur les débutants (U6-7-8). L’année suivante, je m’occupais des Poussins 1ères année (U9). Ensuite alors que j’allais faire une pause dans le coaching, je me suis fait les croisés. Nos -15ans avaient des gros soucis et j’ai accepté de relever le défi de les coacher malgré le faible écart d’âge puisque j’étais U18. Ça s’est très bien passé et je suis rapidement passé sur les -18ans, catégorie dont je ne me suis jamais éloigné jusqu’à présent. Dans le même temps, j’ai eu différents rôles sur tous les âges du samedi et au niveau du club dont je suis responsable des jeunes depuis 2011 et qu’on pilote avec une petite équipe depuis plus de 10 ans maintenant.
J’ai très vite voulu passer mes formations jusqu’au BMF en 2014. Juste après, j’ai intégré l’équipe des formateurs du district sur les différents modules avant d’intervenir en soutien des CTD sur les formations BMF.
Tu as aussi un métier dans le Football. Peux-tu nous en parler ?
J’ai créé avec mon frère les Paris World Games, un événement qui rassemble chaque année des jeunes du monde entier pour une semaine de fête et de sport à Paris.
As-tu des personnes qui ont marqué ta formation d’éducateur de Football ?
Grâce à mon métier, j’ai rencontré plein de gens fascinants du monde pro et du monde amateur. Mais si je devais retenir les personnes qui ont été les plus déterminantes, je dirai Cyril DOMINIQUE qui m’a poussé à entraîner, Christian PORNIN, mon tuteur de formation de toujours et Romuald HAMON qui m’a accompagné sur mon rôle de formateur et dans la structuration de mon club.
Quel est le meilleur souvenir dont tu peux nous faire part ?
Il y en a tellement que je vais avoir du mal à choisir ! Mais, sur les terrains, je dirai quand même le jour des finales de la 1ère édition des Paris World Games en 2015. C’était une fin en apothéose avec la pression qui retombait et la joie et la fierté de tous ceux qui s’étaient bougés dans des conditions pas faciles pour que l’événement ait lieu. Et c’était tombé le jour de mon anniversaire donc j’avais en plus plein de gens qui comptent pour moi qui étaient présents.
L’ENTRAINEMENT
PITRAY OLIER est un club qui a des particularités peux-tu nous préciser votre Projet pédagogique ?
Si on rentre évidemment dans un match pour le gagner, le projet éducatif du PO n’est pas de former des futurs pros ou des joueurs d’élite mais d’avantage de former des groupes de copains avec le football en compétition comme élément rassembleur. On se sert du jeu comme moyen de socialisation, de l’adversité comme moyen pour souder nos groupes. Au fil des ans, tout change dans la vie de nos jeunes sauf leur club de foot.
Et dans le projet sportif ?
Notre projet sportif est assez unique puisqu’on essaie de pousser le principe du fonctionnement par année d’âge le plus longtemps possible, même chez les seniors. Avec ce système, on fidélise beaucoup nos joueurs et on a encore 80 licenciés en U19-U20 et plus de 180 adultes. Pour le reste, on a un plan de formation du joueur où on veut se donner du temps avec un passage au football à 8 en U10 et au football à 11 en toute fin U13. L’idée est que les joueurs touchent un maximum le ballon pour essayer d’avoir autant d’acquis techniques que possible au passage U14. Sur le plan tactique, on a l’avantage d’avoir de la stabilité puisque nos équipes sont majoritairement composées de joueurs au club depuis toujours.
Quelles initiatives avez-vous eu pendant les confinements. ?
Comme beaucoup de clubs, on a essayé de garder le contact avec nos groupes en faisant des sessions collectives sur Zoom. On a aussi mis en place des sessions de formation avec nos éducateurs, avec des rendez-vous quasi quotidiens certaines semaines.
Avez-vous des temps de convivialité entre vous dans les groupes de joueurs ?
Oui, nos U6 à U16 vont tous 5 jours dans le centre de vacances du club en Gironde, pour un stage qui est inclus dans l’inscription au club sur ces âges-là. Sinon, notre fonctionnement prévoit un temps convivial après chaque match et les événements pour rassembler nos groupes ne manquent pas.
Les joueurs vivent des évènements et aventures internationales, cela est il essentiel dans votre Projet ?
Le PO a une tradition de participation à des événements internationaux puisque nous sommes notamment le club français à avoir le plus participer à la Gothia Cup, en Suède. Nous nous y rendons tous les ans avec une centaine de jeunes et un partenariat avec un club qui nous accueille. En dehors de cet événement annuel, on est régulièrement invités par des amis dans des clubs étrangers. Cela demande à chaque fois une grosse implication à nos jeunes qui se mobilisent pour récolter des fonds pour leurs participations et pour contribuer à l’organisation logistique à partir des U16 –U17.
Beaucoup de Jeunes éducateurs sont en Formation, sont-ils bien attentifs aux correctifs de leurs séances ?
Oui, ils ont un système de tutorat par nos responsables qui sont tous BMF minimum. C’est un évidemment un gros investissement pour nos jeunes éducateurs qui mènent de front leurs études, leurs rôles de joueurs et d’éducateurs. Le club essaie autant que possible de les mettre dans de bonnes conditions pour les fidéliser.
Comment vivez-vous les entraînements avec le « sans contact » ?
Les entraînements sans contact sont une grosse frustration pour nos joueurs, notamment du foot à 11. Nos taux de présence ont logiquement baissé mais on essaie d’en tirer profit pour travailler sur le plan technique où tous les joueurs ont beaucoup de lacunes à combler. On est reparti sur des programmations mensuelles en espérant quand même avoir le droit de reprendre l’entraînement classique le plus vite possible.
Quel est le procédé que tu préfères utiliser et Pourquoi ?
Je vois la séance comme un moyen de faire progresser nos joueurs avec des méthodes pédagogiques complémentaires. Si le jeu peut être frustrant pour l’entraîneur qui aimerait intervenir d’avantage, la liberté des joueurs fait que le plaisir est toujours au rendez-vous. Les exercices permettent une correction plus directe mais qui est parfois difficile à contextualiser. Enfin, et puisqu’il faut choisir, je dirai que la situation est le meilleur moyen de faire progresser ses joueurs en vue du match grâce à l’arrêt-flash et à la possibilité de faire répéter une action précise où les joueurs peuvent visualiser ce qui fonctionne ou non.
Le travail des apprentissages techniques demande une réelle méthode pédagogique, quelle est ta méthode ?
Ma méthode est assez classique puisqu’elle repose sur la décomposition du mouvement, un accompagnement postural puis sur la répétition d’abord analytique avant de la contextualiser.
Y a t il des âges avec lesquels tu préfères travailler ?
Toutes les catégories sont importantes mais j’aime particulièrement travailler sur les U17 à U20.
Le développement du Foot féminin au PO, un souhait ou une réalité ?
Déjà une réalité avec plus de 50 jeunes joueuses. Mais aussi un souhait puisqu’on espère fidéliser nos joueuses pour bientôt créer une équipe Seniors.
Comment le PEF trouve-t-il sa place dans votre projet de formation du jeune joueur ?
Le PEF est une priorité qui ne s’arrête pas au passage à l’âge adulte. Notre fonctionnement est basé sur l’éducation et la promotion des valeurs du club.
Tu es aussi le Directeur des PARIS WORLD GAMES, un pari fou, une aventure humaine, peux tu nous raconter la naissance du tournoi et son évolution ?
PARIS WORLD GAMES
Comme tu le dis, ça a effectivement commencé comme un pari fou avec mon frère et quelques amis : réunir des équipes du monde entier à Paris avec quelques semaines pour s’organiser, sans d’autres moyens que notre énergie et celles de nos amis. Quelques mois plus tard, on s’est retrouvés avec 200 équipes de 30 pays, plein d’enseignements pour progresser mais l’envie de recommencer.
Pour notre 5ème édition, on accueillait en 2019 près de 700 équipes de plus de 80 pays avec d’énormes progrès d’après les retours des participants. Tout n’est évidemment pas parfait mais c’est effectivement une formidable aventure humaine qui rapproche des gens que rien ne prédestinaient à se rencontrer.
Vous avez ouvert à d’autres sports, pourquoi et comment ?
Après une édition 2016 en plein Euro de foot, la ville de Paris était candidate aux JO2024. Et on a naturellement fait partie de la dynamique qui a accompagné cette candidature. On a choisi des sports populaires, collectifs et pratiqués dans la majeure partie des pays. Dès 2017, on a donc organisé avec des institutions partenaires des compétitions de Badminton par équipe, de Basket, de Hand et de Rugby à 7 en plus du football.
C’est aussi une possibilité d’embauche en temps normal, mais qui demande des professionnels, comment est organisée cette entreprise ?
Les Paris World Games, c’est 15 personnes à plein temps qui préparent tout au long de l’année l’événement sur tous les aspects logistiques, humains et sportifs et qui animent nos réseaux de clubs en France et à l’étranger. Pendant l’événement, ce sont plus de 300 personnes qui se mobilisent pour faire de cette semaine une réussite.
Les axes d’amélioration sont de quelle nature ?
On travaille actuellement pour essayer d’homogénéiser le niveau des équipes engagées. On organisera donc des tournois Gold et Silver pour permettre également aux équipes B de pouvoir participer elles-aussi dans un tournoi à leur niveau.
Y a-t-il un projet spécial avec PARIS 2024 ?
On a hâte d’y être et nous sommes certains que notre édition 2024 sera encore plus magique. On travaille dans ce sens pour être présent aux côtés de l’organisation officielle.
Les « Special Olympics » (sport adapté) est-il envisageable ? Le handicap doit être intégré, as-tu des exemples ?
Nous avons collaboré avec « Special Olympics » en organisant un très beau tournoi en 2019. On serait ravi de pouvoir renouveler l’expérience. On a également été en partenariat avec l’Association « Un Ballon Pour Tous »qui fait un travail remarquable pour insérer des jeunes autistes dans une pratique sportive inclusive.
Vous avez travaillé avec l’association DIAMBARS ? C’est aussi un pari pour mettre en responsabilité des jeunes qui ont connu des galères. Comment vous y êtes-vous pris ?
L’idée nous est venue lors d’une belle rencontre avec Pierre M’BAS, qui est le directeur du développement de Diambars puis avec Bernard LAMA qui l’accompagne dans la vie de l’association. Ils menaient le programme « stade sup’ » au Stade de France pour lutter contre le décrochage scolaire et accompagnait une classe de Lycée pour les sensibiliser tout au long de l’année aux débouchés dans les métiers du sport. Pierre m’a proposé d’intervenir pour présenter Paris World Games et j’ai tout de suite accepté. On a bien accroché avec la classe et, alors que ce n’était pas prévu, on a eu l’idée de leur confier des responsabilités pendant notre événement. Ça a été une réussite totale et on continue d’échanger avec certains élèves.
Peux-tu nous préciser quelques chiffres sur le succès des PWG ?
Depuis 2015, les Paris World Games c’est près de 40.000 participants de plus de 100 pays.
Les PWG de demain ce sera quoi ?
Déjà, on travaille dur pour organiser notre édition 2021 avec les incertitudes que connaissent toutes les organisations en ce moment. Dans le futur, on veut grandir mais en gardant le côté convivial et familial qui fait notre force jusqu’à présent. Par ailleurs, on espère pouvoir continuer à relever des défis pour réaliser les rêves d’enfants aux quotidiens pas faciles. Après avoir accueilli des équipes d’Irak, de Libye, de Palestine ou de Syrie, on aimerait bien recevoir des afghans.
LES DISTRICTS
Tu as été élu au comité Directeur dans la mandature précédente, quel est ton bilan de cette expérience ?
Depuis plusieurs années, j’avais des griefs sur le fonctionnement du district. A un moment donné, je me suis dit que c’était facile de critiquer mais que ça ne faisait pas avancer les choses. Du coup, j’ai décidé de m’engager et je dois dire que j’ai eu énormément de chance de retrouver un collectif aussi soudé dans l’équipe de François Charrasse qui a été un protecteur de l’intérêt du district et de ses clubs et un super chef d’équipe.
Ça a été une expérience très riche où j’ai le sentiment qu’on a mis le district sur des bons rails et que les clubs s’en sont rendu compte vu le score de réélection du collectif renouvelé.
Enfin, en répondant à cette question, j’ai évidemment une pensée très forte pour Gaston qui nous manque beaucoup.
Et l’Avenir dans le District 75 comment le vois-tu ?
Un mélange de tristesse parce que l’on quitte un district où nous nous étions faits beaucoup d’amis mais aussi d’excitation avec une nouvelle page qui s’ouvre, même si de nombreuses questions sont encore sans réponses.
Tu es aussi Formateur au District 92, en quoi le Tutorat est-il un atout pour le coach ?
Pour moi, le tutorat, c’est la transmission la plus directe de savoirs entre le formateur et un éducateur. Je trouve que c’est le meilleur moyen d’adapter ses exigences et son discours à l’état d’esprit et aux connaissances de celui que l’on accompagne. Et que c’est également un outil qui permet de situer l’engagement de l’éducateur dans la réalité de son contexte.
Un mot sur les nouvelles pratiques, les joueurs déçus de la Compétition, pourraient y retrouver une pratique différente et ludique. Qu’en penses-tu ?
J’ai essayé et j’aime beaucoup le Futnet et le Golf foot mais je ne sais pas si des licenciés actuels pourraient se dédier uniquement à ces pratiques. Je crois plus au Foot en marchant pour les Anciens ou les plus jeunes qui peuvent avoir des pépins physiques mais veulent continuer à sentir le plaisir du jeu et du collectif.
Par contre, je pense que les nouvelles pratiques peuvent aider les joueurs dans leur progression et les changer de leurs habitudes mais à mon avis plus occasionnellement que sur des sections dédiées.
Comment vois-tu la fin des championnats pour cette saison ?
Ça me semble impossible de savoir comment évoluera la situation sanitaire ces prochains mois mais chaque semaine qui passe rend évidemment plus improbable la reprise des championnats, même sous une forme allégée. Si on ne parvenait pas à disputer les 7 journées manquantes pour finir les matchs aller, ce serait bien de pouvoir proposer des formats différents pour que les clubs puissent remettre le pied à l’étrier.
LA COMPETITION
Souvent les parents sont envahissants pour certains éducateurs, quelle relation as tu avec eux ?
Evidemment, il y a des exceptions mais on a des parents qui sont globalement très agréables. Ils participent pour la plupart activement à la vie du club en accompagnant leurs enfants à tour de rôle. Les règles sont très claires et on n’hésite pas à intervenir dès que c’est nécessaire.
Sur le banc quel profil as-tu ?
Avec les années, je suis de plus en plus calme sur le banc mais je reste assez présent sur les rencontres. J’essaie d’aider mon équipe à trouver des solutions aux problèmes rencontrés dans le jeu et d’influer sur le résultat en utilisant les changements.
Ta relation avec les arbitres est -elle courtoise, bienveillante, formative ou distante ?
Il faudrait demander à ceux qui m’ont arbitré ! Mais j’espère qu’ils diront que notre relation est courtoise et bienveillante, même si on peut parfois discuter de certaines décisions.
Avec des niveaux souvent hétérogènes, comment être ambitieux et faire aimer la Compétition ?
L’idéal me semble de faire des équipes par niveaux et de pouvoir avoir de l’exigence adaptée avec tous. Si cela n’est pas possible, adapter son plan de jeu pour que les meilleurs éléments puissent avoir de l’importance footballistique et faire en sorte qu’ils tirent les plus en difficultés vers le haut.
Qu’observes-tu en premier dans le jeu de l’équipe adverse ?
Généralement, j’essaie de regarder dès l’échauffement avec les joueurs offensifs si le gardien de but a un côté faible pour qu’ils s’adaptent si besoin et on observe aussi sa qualité sur les ballons aériens pour voir si on tirera nos coups de pieds arrêtés rentrants ou sortants. Sinon, j’essaie de regarder les qualités fortes qui ressortent sur le plan individuel pour analyser le rapport de force et trouver si nécessaire une façon de m’y adapter.
Sur le plan collectif, je fais attention sur les premières minutes à la hauteur de la zone-press et à la gestion de la profondeur.
Et pour ton groupe ?
Pour mon groupe, je regarde si on est capables de respecter le plan de jeu défini à l’avance. Si nécessaire, on essaie de trouver des ajustements pour rééquilibrer l’équipe. Là encore, le rapport de force est particulièrement important pour moi notamment dans les 1 contre 1.
Le temps de jeu de tes joueurs /joueuses est-il identique ?
En foot à 11, je garantis un temps minimum à tous les joueurs mais le temps de jeu n’est pas identique. Naturellement, certains postes jouent moins que d’autres parce que la dépense énergétique y est plus forte dans mes projets de jeu.
Comment expliques-tu au joueur son axe de progression ?
Je suis assez direct de nature et on discute régulièrement ce qui facilite peut-être les choses. Après, j’essaie de partir de ressentis puis de m’appuyer, autant que possible, sur des chiffres ou de la vidéo pour sortir d’un éventuel biais affectif. Et j’essaie d’éviter ces discussions en fin de match.
Travaillez-vous les coups de pied arrêtés ?
Par le passé, j’ai essayé de faire des séances spécifiques et c’était un peu difficile et assez loin du contexte. Avec le temps, j’essaie de faire en sorte que les tireurs aient la possibilité d’avoir un peu de temps sur nos créneaux d’entraînement pour répéter les gestes. Sinon, on travaille sur nos oppositions en séances en appliquant nos principes de matchs sur le plan défensif et offensif. Occasionnellement, on choisit de doubler les corners sur les oppositions en séance ou de primer les buts marqués sur CPA.
Comment s’entraînent les gardiens de but ?
Un entraînement spécifique leur est proposé chaque semaine. On leur accorde beaucoup d’importance et on essaie aussi de réfléchir à leur place dans chaque procédé dans les séances avec leurs groupes classiques.
LES EDUCATEURS ET L’AEF 92
L’AEF 92 souhaite rencontrer les éducateurs et éducatrices de terrain, ceux qui sont régulièrement au contact des jeunes joueurs, que penses tu avoir besoin en priorité pour être aidé dans ton engagement ?
On a toujours besoin d’échanges et d’idées pour améliorer notre fonctionnement. Et évidemment, de pouvoir être accompagné sur les contenus et la menée de séances.
Rencontrer des personnalités du Football est-il un moment que tu apprécierais ?
C’est évidemment très enrichissant de pouvoir échanger sur leur expérience avec des personnalités qui ont eu des parcours remarquables.
Assister à des séances-types adaptées à une catégorie, suivi d’échanges sur les problématiques de la catégorie te semble-t-il intéressant ?
Cette démarche me fait un peu penser à la pédagogie employée sur un module. La situer dans un contexte réel d’un club peut-être un vrai plus.
Tes collègues sont assez peu nombreux à nous avoir rejoint, et pourtant l’AEF 92 souhaiterait rassembler le plus grand nombre d’entre eux, comment les sensibiliser ?
Un forfait club pour adhérer à l’AEF 92 vous intéresserait-il ? Exemple un forfait club à 250 Euros pour faire adhérer tes éducateurs diplômés ou ayant suivi au moins un module.
J’espère que les éducateurs du PO s’engageront dans l’AEF92. Pour moi, être amicaliste est une démarche individuelle mais on en fera certainement la promotion. Et s’il y a un tarif club, ça peut être un argument de plus effectivement.
La découverte de clubs pros est aussi un programme que nous reprenons, penses-tu que cela soit une source d’intérêt pour eux ?
Certainement, je suis sûr que cela susciterait de l’intérêt chez eux de pouvoir observer les meilleurs pour s’en inspirer et progresser.
Une proposition d’action originale pour l’AEF 92 ?
Les calendriers sont déjà bien chargés mais ce serait sympa de faire un évènement convivial avec les autres AEF d’Ile-de-France.
Quelle question aurais-tu voulu que nous te posions ? et ta réponse à celle-ci ?
Le score du dernier match entre les éducateurs du PO et l’AEF, mais c’est classé confidentiel. Je retiendrai quand même le superbe but en papinade de Fabien Roulier et Mélanie d’Andrade qui a été de loin la meilleure joueur.euse du match.
Merci Christophe de tes réponses et maintenant nous allons te demander de nous dire ce que tu préfères entre les sujets suivants :
EXERCICE ou SITUATION SITUATION
TECHNIQUE ou PHYSIQUE TECHNIQUE
MER ou MONTAGNE LES DEUX
EQUITATION OU CANOE CANOE
THEATRE ou CINEMA CINEMA
VIANDE ou POISSON VIANDE
SUSHI OU COUSCOUS SUSHI
ASTERIX ou LUCKY LUKE ASTERIX
BEYONCE ou CELINE DION BEYONCE
CORINNE DIACRE OU DIDIER DESCHAMPS DD
MEGAN RAPINOE OU WENDY RENARD RENARD
PARIS SG OU OLYMPIQUE DE MARSEILLE PARIS SG
ZIDANE ou MESSI LES DEUX.
NADAL ou FEDERER FEDERER
COLUCHE ou DEBOUZZE DEBOUZZE
AVION ou TRAIN AVION
JEUX OLYMPIQUES ETE ou TOUR DE FRANCE JO
Ton film préféré : Forrest Gump
Un livre favori : Harry Potter
Ton plat culinaire préféré : Sushi
Le coach qui t’inspire le plus : Guardiola
L’équipe qui t’a enthousiasmé : Barça 2009
Le match de ta VIE : Manchester-Bayern 1999
Si tu étais un animal : un Ours Polaire