RENCONTRE AVEC CHRISTOPHE CLARET DE FLEURIEU dit KIKO

KIKO du P.O

Merci d’avoir accepté de répondre aux questions de l’AEF92 pour dresser le portrait de l’éducateur que tu es.

Christophe est éducateur au club parisien de PITRAY OLIER Responsable des Jeunes, et a eu bien d’autres responsabilités dont il va nous parler Merci à lui pour la richesse de son interview.

QUI ES TU ?

Comment es- tu arrivé dans un club de Football ?

C’est une histoire de famille, mon grand frère jouait au foot en club et il nous a poussé avec mon frère jumeau à nous inscrire juste avant nos 5 ans. On ne l’a pas regretté puisque, depuis ce jour, on est toujours restés fidèles à notre club.

Quelle a été ta carrière de joueur ?

J’ai grandi dans mon club du PO où j’ai joué sans interruption dans toutes les catégories de jeunes en dehors d’une courte parenthèse à Montrouge en -18ans pour participer à la Gothia Cup. Sinon, j’ai participé au projet pour relancer l’équipe de foot universitaire à Nanterre où j’ai joué jusqu’à ce que mes genoux me forcent à arrêter la compétition après des opérations et des rechutes incessantes. Comme tous les jeunes de ma génération, j’ai toujours adoré le foot de rue et je retrouve un peu ça en jouant dès que je peux au futsal avec les éducateurs du club les samedis.

Quel est ton parcours d’éducateur ?

J’ai commencé à entraîner au PO juste avant mes 16 ans en filant un coup de main sur les débutants (U6-7-8). L’année suivante, je m’occupais des Poussins 1ères année (U9). Ensuite alors que j’allais faire une pause dans le coaching, je me suis fait les croisés. Nos -15ans avaient des gros soucis et j’ai accepté de relever le défi de les coacher malgré le faible écart d’âge puisque j’étais U18. Ça s’est très bien passé et je suis rapidement passé sur les -18ans, catégorie dont je ne me suis jamais éloigné jusqu’à présent.  Dans le même temps, j’ai eu différents rôles sur tous les âges du samedi et au niveau du club dont je suis responsable des jeunes depuis 2011 et qu’on pilote avec une petite équipe depuis plus de 10 ans maintenant. 

J’ai très vite voulu passer mes formations jusqu’au BMF en 2014. Juste après, j’ai intégré l’équipe des formateurs du district sur les différents modules avant d’intervenir en soutien des CTD sur les formations BMF.

Tu as aussi un métier dans le Football.  Peux-tu nous en parler ?

J’ai créé avec mon frère les Paris World Games, un événement qui rassemble chaque année des jeunes du monde entier pour une semaine de fête et de sport à Paris. 

As-tu des personnes qui ont marqué ta formation d’éducateur de Football ?

Grâce à mon métier, j’ai rencontré plein de gens fascinants du monde pro et du monde amateur. Mais si je devais retenir les personnes qui ont été les plus déterminantes, je dirai Cyril DOMINIQUE qui m’a poussé à entraîner, Christian PORNIN, mon tuteur de formation de toujours et Romuald HAMON qui m’a accompagné sur mon rôle de formateur et dans la structuration de mon club. 

Quel est le meilleur souvenir dont tu peux nous faire part ?

Il y en a tellement que je vais avoir du mal à choisir ! Mais, sur les terrains, je dirai quand même le jour des finales de la 1ère édition des Paris World Games en 2015. C’était une fin en apothéose avec la pression qui retombait et la joie et la fierté de tous ceux qui s’étaient bougés dans des conditions pas faciles pour que l’événement ait lieu. Et c’était tombé le jour de mon anniversaire donc j’avais en plus plein de gens qui comptent pour moi qui étaient présents.

L’ENTRAINEMENT

PITRAY OLIER est un club qui a des particularités peux-tu nous préciser votre Projet pédagogique ? 

Si on rentre évidemment dans un match pour le gagner, le projet éducatif du PO n’est pas de former des futurs pros ou des joueurs d’élite mais d’avantage de former des groupes de copains avec le football en compétition comme élément rassembleur. On se sert du jeu comme moyen de socialisation, de l’adversité comme moyen pour souder nos groupes. Au fil des ans, tout change dans la vie de nos jeunes sauf leur club de foot.

Et dans le projet sportif ?

Notre projet sportif est assez unique puisqu’on essaie de pousser le principe du fonctionnement par année d’âge le plus longtemps possible, même chez les seniors. Avec ce système, on fidélise beaucoup nos joueurs et on a encore 80 licenciés en U19-U20 et plus de 180 adultes. Pour le reste, on a un plan de formation du joueur où on veut se donner du temps avec un passage au football à 8 en U10 et au football à 11 en toute fin U13. L’idée est que les joueurs touchent un maximum le ballon pour essayer d’avoir autant d’acquis techniques que possible au passage U14. Sur le plan tactique, on a l’avantage d’avoir de la stabilité puisque nos équipes sont majoritairement composées de joueurs au club depuis toujours.  

Quelles initiatives avez-vous eu pendant les confinements. ?

Comme beaucoup de clubs, on a essayé de garder le contact avec nos groupes en faisant des sessions collectives sur Zoom. On a aussi mis en place des sessions de formation avec nos éducateurs, avec des rendez-vous quasi quotidiens certaines semaines. 

Avez-vous des temps de convivialité entre vous dans les groupes de joueurs ?

Oui, nos U6 à U16 vont tous 5 jours dans le centre de vacances du club en Gironde, pour un stage qui est inclus dans l’inscription au club sur ces âges-là. Sinon, notre fonctionnement prévoit un temps convivial après chaque match et les événements pour rassembler nos groupes ne manquent pas.

PLUS D’UNE CENTAINE DE JEUNES EN EUROPE TOUS LES ETES.

Les joueurs vivent des évènements et aventures internationales, cela est il essentiel dans votre Projet ?

Le PO a une tradition de participation à des événements internationaux puisque nous sommes notamment le club français à avoir le plus participer à la Gothia Cup, en Suède. Nous nous y rendons tous les ans avec une centaine de jeunes et un partenariat avec un club qui nous accueille. En dehors de cet événement annuel, on est régulièrement invités par des amis dans des clubs étrangers. Cela demande à chaque fois une grosse implication à nos jeunes qui se mobilisent pour récolter des fonds pour leurs participations et pour contribuer à l’organisation logistique à partir des U16 –U17.

Beaucoup de Jeunes éducateurs sont en Formation, sont-ils bien attentifs aux correctifs de leurs séances ?

Oui, ils ont un système de tutorat par nos responsables qui sont tous BMF minimum. C’est un évidemment un gros investissement pour nos jeunes éducateurs qui mènent de front leurs études, leurs rôles de joueurs et d’éducateurs. Le club essaie autant que possible de les mettre dans de bonnes conditions pour les fidéliser.

Comment vivez-vous les entraînements avec le « sans contact » ?

Les entraînements sans contact sont une grosse frustration pour nos joueurs, notamment du foot à 11. Nos taux de présence ont logiquement baissé mais on essaie d’en tirer profit pour travailler sur le plan technique où tous les joueurs ont beaucoup de lacunes à combler. On est reparti sur des programmations mensuelles en espérant quand même avoir le droit de reprendre l’entraînement classique le plus vite possible.

Quel est le procédé que tu préfères utiliser et Pourquoi ?

Je vois la séance comme un moyen de faire progresser nos joueurs avec des méthodes pédagogiques complémentaires. Si le jeu peut être frustrant pour l’entraîneur qui aimerait intervenir d’avantage, la liberté des joueurs fait que le plaisir est toujours au rendez-vous. Les exercices permettent une correction plus directe mais qui est parfois difficile à contextualiser. Enfin, et puisqu’il faut choisir, je dirai que la situation est le meilleur moyen de faire progresser ses joueurs en vue du match grâce à l’arrêt-flash et à la possibilité de faire répéter une action précise où les joueurs peuvent visualiser ce qui fonctionne ou non.  

Le travail des apprentissages techniques demande une réelle méthode pédagogique, quelle est ta méthode ?

Ma méthode est assez classique puisqu’elle repose sur la décomposition du mouvement, un accompagnement postural puis sur la répétition d’abord analytique avant de la contextualiser.

Y a t il des âges avec lesquels tu préfères travailler ?

Toutes les catégories sont importantes mais j’aime particulièrement travailler sur les U17 à U20.

Le développement du Foot féminin au PO, un souhait ou une réalité ?

Déjà une réalité avec plus de 50 jeunes joueuses. Mais aussi un souhait puisqu’on espère fidéliser nos joueuses pour bientôt créer une équipe Seniors. 

Comment le PEF trouve-t-il sa place dans votre projet de formation du jeune joueur ?

Le PEF est une priorité qui ne s’arrête pas au passage à l’âge adulte. Notre fonctionnement est basé sur l’éducation et la promotion des valeurs du club.  

Tu es aussi le Directeur des PARIS WORLD GAMES, un pari fou, une aventure humaine, peux tu nous raconter la naissance du tournoi et son évolution ?

PARIS WORLD GAMES

Proposer aux peuples de se rencontrer

Comme tu le dis, ça a effectivement commencé comme un pari fou avec mon frère et quelques amis : réunir des équipes du monde entier à Paris avec quelques semaines pour s’organiser, sans d’autres moyens que notre énergie et celles de nos amis. Quelques mois plus tard, on s’est retrouvés avec 200 équipes de 30 pays, plein d’enseignements pour progresser mais l’envie de recommencer. 

Pour notre 5ème édition, on accueillait en 2019 près de 700 équipes de plus de 80 pays avec d’énormes progrès d’après les retours des participants. Tout n’est évidemment pas parfait mais c’est effectivement une formidable aventure humaine qui rapproche des gens que rien ne prédestinaient à se rencontrer.

Vous avez ouvert à d’autres sports, pourquoi et comment ?

Après une édition 2016 en plein Euro de foot, la ville de Paris était candidate aux JO2024. Et on a naturellement fait partie de la dynamique qui a accompagné cette candidature. On a choisi des sports populaires, collectifs et pratiqués dans la majeure partie des pays. Dès 2017, on a donc organisé avec des institutions partenaires des compétitions de Badminton par équipe, de Basket, de Hand et de Rugby à 7 en plus du football.  

C’est aussi une possibilité d’embauche en temps normal, mais qui demande des professionnels, comment est organisée cette entreprise ?

Les Paris World Games, c’est 15 personnes à plein temps qui préparent tout au long de l’année l’événement sur tous les aspects logistiques, humains et sportifs et qui animent nos réseaux de clubs en France et à l’étranger. Pendant l’événement, ce sont plus de 300 personnes qui se mobilisent pour faire de cette semaine une réussite.

Les axes d’amélioration sont de quelle nature ?

On travaille actuellement pour essayer d’homogénéiser le niveau des équipes engagées.  On organisera donc des tournois Gold et Silver pour permettre également aux équipes B de pouvoir participer elles-aussi dans un tournoi à leur niveau. 

Y a-t-il un projet spécial avec PARIS 2024 ?

On a hâte d’y être et nous sommes certains que notre édition 2024 sera encore plus magique. On travaille dans ce sens pour être présent aux côtés de l’organisation officielle.

Les « Special Olympics » (sport adapté) est-il envisageable ? Le handicap doit être intégré, as-tu des exemples ?

Nous avons collaboré avec « Special Olympics » en organisant un très beau tournoi en 2019. On serait ravi de pouvoir renouveler l’expérience. On a également été en partenariat avec l’Association « Un Ballon Pour Tous »qui fait un travail remarquable pour insérer des jeunes autistes dans une pratique sportive inclusive. 

SPORT POUR TOUS. SPORT HANDICAP LE DROIT A BIEN SE « SPORTER »

Vous avez travaillé avec l’association DIAMBARS ? C’est aussi un pari pour mettre en responsabilité des jeunes qui ont connu des galères. Comment vous y êtes-vous pris ?

L’idée nous est venue lors d’une belle rencontre avec Pierre M’BAS, qui est le directeur du développement de Diambars puis avec Bernard LAMA qui l’accompagne dans la vie de l’association. Ils menaient le programme « stade sup’ » au Stade de France pour lutter contre le décrochage scolaire et accompagnait une classe de Lycée pour les sensibiliser tout au long de l’année aux débouchés dans les métiers du sport. Pierre m’a proposé d’intervenir pour présenter Paris World Games et j’ai tout de suite accepté. On a bien accroché avec la classe et, alors que ce n’était pas prévu, on a eu l’idée de leur confier des responsabilités pendant notre événement. Ça a été  une réussite totale et on continue d’échanger avec certains élèves. 

Peux-tu nous préciser quelques chiffres sur le succès des PWG ?

Depuis 2015, les Paris World Games c’est près de 40.000 participants de plus de 100 pays. 

Les PWG de demain ce sera quoi ?

Déjà, on travaille dur pour organiser notre édition 2021 avec les incertitudes que connaissent toutes les organisations en ce moment. Dans le futur, on veut grandir mais en gardant le côté convivial et familial qui fait notre force jusqu’à présent. Par ailleurs, on espère pouvoir continuer à relever des défis pour réaliser les rêves d’enfants aux quotidiens pas faciles. Après avoir accueilli des équipes d’Irak, de Libye, de Palestine ou de Syrie, on aimerait bien recevoir des afghans. 

LES DISTRICTS

Tu as été élu au comité Directeur dans la mandature précédente, quel est ton bilan de cette expérience ?

Depuis plusieurs années, j’avais des griefs sur le fonctionnement du district. A un moment donné, je me suis dit que c’était facile de critiquer mais que ça ne faisait pas avancer les choses. Du coup, j’ai décidé de m’engager et je dois dire que j’ai eu énormément de chance de retrouver un collectif aussi soudé dans l’équipe de François Charrasse qui a été un protecteur de l’intérêt du district et de ses clubs et un super chef d’équipe. 

Ça a été une expérience très riche où j’ai le sentiment qu’on a mis le district sur des bons rails et que les clubs s’en sont rendu compte vu le score de réélection du collectif renouvelé.  

Enfin, en répondant à cette question, j’ai évidemment une pensée très forte pour Gaston qui nous manque beaucoup.

Et l’Avenir dans le District 75 comment le vois-tu ?

Un mélange de tristesse parce que l’on quitte un district où nous nous étions faits beaucoup d’amis mais aussi d’excitation avec une nouvelle page qui s’ouvre, même si de nombreuses questions sont encore sans réponses.

Tu es aussi Formateur au District 92, en quoi le Tutorat est-il un atout pour le coach ?

Pour moi, le tutorat, c’est la transmission la plus directe de savoirs entre le formateur et un éducateur. Je trouve que c’est le meilleur moyen d’adapter ses exigences et son discours à l’état d’esprit et aux connaissances de celui que l’on accompagne. Et que c’est également un outil qui permet de situer l’engagement de l’éducateur dans la réalité de son contexte.

Un mot sur les nouvelles pratiques, les joueurs déçus de la Compétition, pourraient y retrouver une pratique différente et ludique. Qu’en penses-tu ?

J’ai essayé et j’aime beaucoup le Futnet et le Golf foot mais je ne sais pas si des licenciés actuels pourraient se dédier uniquement à ces pratiques. Je crois plus au Foot en marchant pour les Anciens ou les plus jeunes qui peuvent avoir des pépins physiques mais veulent continuer à sentir le plaisir du jeu et du collectif. 

Par contre, je pense que les nouvelles pratiques peuvent aider les joueurs dans leur progression et les changer de leurs habitudes mais à mon avis plus occasionnellement que sur des sections dédiées.

Comment vois-tu la fin des championnats pour cette saison ?

Ça me semble impossible de savoir comment évoluera la situation sanitaire ces prochains mois mais chaque semaine qui passe rend évidemment plus improbable la reprise des championnats, même sous une forme allégée. Si on ne parvenait pas à disputer les 7 journées manquantes pour finir les matchs aller, ce serait bien de pouvoir proposer des formats différents pour que les clubs puissent remettre le pied à l’étrier.

LA COMPETITION

Souvent les parents sont envahissants pour certains éducateurs, quelle relation as tu avec eux ?

Evidemment, il y a des exceptions mais on a des parents qui sont globalement très agréables. Ils participent pour la plupart activement à la vie du club en accompagnant leurs enfants à tour de rôle. Les règles sont très claires et on n’hésite pas à intervenir dès que c’est nécessaire. 

Sur le banc quel profil as-tu ?

Avec les années, je suis de plus en plus calme sur le banc mais je reste assez présent sur les rencontres. J’essaie d’aider mon équipe à trouver des solutions aux problèmes rencontrés dans le jeu et d’influer sur le résultat en utilisant les changements.

Ta relation avec les arbitres est -elle courtoise, bienveillante, formative ou distante ?

Il faudrait demander à ceux qui m’ont arbitré ! Mais j’espère qu’ils diront que notre relation est courtoise et bienveillante, même si on peut parfois discuter de certaines décisions.

Au Mexique dans une opposition contre une équipe locale à MEXICO

Avec des niveaux souvent hétérogènes, comment être ambitieux et faire aimer la Compétition ?

L’idéal me semble de faire des équipes par niveaux et de pouvoir avoir de l’exigence adaptée avec tous. Si cela n’est pas possible, adapter son plan de jeu pour que les meilleurs éléments puissent avoir de l’importance footballistique et faire en sorte qu’ils tirent les plus en difficultés vers le haut. 

Qu’observes-tu en premier dans le jeu de l’équipe adverse ?

Généralement, j’essaie de regarder dès l’échauffement avec les joueurs offensifs si le gardien de but a un côté faible pour qu’ils s’adaptent si besoin et on observe aussi sa qualité sur les ballons aériens pour voir si on tirera nos coups de pieds arrêtés rentrants ou sortants. Sinon, j’essaie de regarder les qualités fortes qui ressortent sur le plan individuel pour analyser le rapport de force et trouver si nécessaire une façon de m’y adapter.

Sur le plan collectif, je fais attention sur les premières minutes à la hauteur de la zone-press et à la gestion de la profondeur. 

Et pour ton groupe ?

Pour mon groupe, je regarde si on est capables de respecter le plan de jeu défini à l’avance. Si nécessaire, on essaie de trouver des ajustements pour rééquilibrer l’équipe. Là encore, le rapport de force est particulièrement important pour moi notamment dans les 1 contre 1. 

Le temps de jeu de tes joueurs /joueuses est-il identique ?

En foot à 11, je garantis un temps minimum à tous les joueurs mais le temps de jeu n’est pas identique. Naturellement, certains postes jouent moins que d’autres parce que la dépense énergétique y est plus forte dans mes projets de jeu.

Comment expliques-tu au joueur son axe de progression ?

Je suis assez direct de nature et on discute régulièrement ce qui facilite peut-être les choses. Après, j’essaie de partir de ressentis puis de m’appuyer, autant que possible, sur des chiffres ou de la vidéo pour sortir d’un éventuel biais affectif. Et j’essaie d’éviter ces discussions en fin de match.

Travaillez-vous les coups de pied arrêtés ? 

Par le passé, j’ai essayé de faire des séances spécifiques et c’était un peu difficile et assez loin du contexte. Avec le temps, j’essaie de faire en sorte que les tireurs aient la possibilité d’avoir un peu de temps sur nos créneaux d’entraînement pour répéter les gestes. Sinon, on travaille sur nos oppositions en séances en appliquant nos principes de matchs sur le plan défensif et offensif. Occasionnellement, on choisit de doubler les corners sur les oppositions en séance ou de primer les buts marqués sur CPA.

Comment s’entraînent les gardiens de but ?

Un entraînement spécifique leur est proposé chaque semaine. On leur accorde beaucoup d’importance et on essaie aussi de réfléchir à leur place dans chaque procédé dans les séances avec leurs groupes classiques.

LES EDUCATEURS ET L’AEF 92

L’AEF 92 souhaite rencontrer les éducateurs et éducatrices de terrain, ceux qui sont régulièrement au contact des jeunes joueurs, que penses tu avoir besoin en priorité pour être aidé dans ton engagement ?

On a toujours besoin d’échanges et d’idées pour améliorer notre fonctionnement. Et évidemment, de pouvoir être accompagné sur les contenus et la menée de séances. 

Rencontrer des personnalités du Football est-il un moment que tu apprécierais ?

C’est évidemment très enrichissant de pouvoir échanger sur leur expérience avec des personnalités qui ont eu des parcours remarquables.

Assister à des séances-types adaptées à une catégorie, suivi d’échanges sur les problématiques de la catégorie te semble-t-il intéressant ?

Cette démarche me fait un peu penser à la pédagogie employée sur un module. La situer dans un contexte réel d’un club peut-être un vrai plus. 

une vintage PIC

Tes collègues sont assez peu nombreux à nous avoir rejoint, et pourtant l’AEF 92 souhaiterait rassembler le plus grand nombre d’entre eux, comment les sensibiliser ?

Un forfait club pour adhérer à l’AEF 92 vous intéresserait-il ? Exemple un forfait club à 250 Euros pour faire adhérer tes éducateurs diplômés ou ayant suivi au moins un module.

J’espère que les éducateurs du PO s’engageront dans l’AEF92. Pour moi, être amicaliste est une démarche individuelle mais on en fera certainement la promotion. Et s’il y a un tarif club, ça peut être un argument de plus effectivement.

La découverte de clubs pros est aussi un programme que nous reprenons, penses-tu que cela soit une source d’intérêt pour eux ?

Certainement, je suis sûr que cela susciterait de l’intérêt chez eux de pouvoir observer les meilleurs pour s’en inspirer et progresser.

Une proposition d’action originale pour l’AEF 92 ? 

Les calendriers sont déjà bien chargés mais ce serait sympa de faire un évènement convivial avec les autres AEF d’Ile-de-France. 

Quelle question aurais-tu voulu que nous te posions ? et ta réponse à celle-ci ?

Le score du dernier match entre les éducateurs du PO et l’AEF, mais c’est classé confidentiel. Je retiendrai quand même le superbe but en papinade de Fabien Roulier et Mélanie d’Andrade qui a été de loin la meilleure joueur.euse du match.

Merci Christophe de tes réponses et maintenant nous allons te demander de nous dire ce que tu préfères entre les sujets suivants :

EXERCICE   ou   SITUATION SITUATION

TECHNIQUE ou  PHYSIQUE   TECHNIQUE

MER ou    MONTAGNE LES DEUX

EQUITATION  OU CANOE CANOE

THEATRE     ou    CINEMA CINEMA

VIANDE     ou   POISSON VIANDE

SUSHI    OU  COUSCOUS SUSHI

ASTERIX   ou    LUCKY LUKE ASTERIX

BEYONCE    ou    CELINE DION BEYONCE

CORINNE DIACRE   OU   DIDIER DESCHAMPS DD

MEGAN RAPINOE    OU    WENDY RENARD RENARD

PARIS SG    OU    OLYMPIQUE DE MARSEILLE PARIS SG

ZIDANE      ou      MESSI LES DEUX.

NADAL   ou    FEDERER FEDERER

COLUCHE     ou     DEBOUZZE DEBOUZZE

AVION    ou   TRAIN AVION

JEUX OLYMPIQUES  ETE  ou    TOUR DE  FRANCE JO

Ton film préféré : Forrest Gump

Un livre favori : Harry Potter 

Ton plat culinaire préféré : Sushi

Le coach qui t’inspire le plus : Guardiola 

L’équipe qui t’a enthousiasmé : Barça 2009

Le match de ta VIE : Manchester-Bayern 1999

Si tu étais un animal : un Ours Polaire

L’APPRENTISSAGE PAR LA DIFFERENCE

NOS AMIS DE NOSOTROS VOUS ONT PRODUIT UN ARTICLE DE WOLFGANG SCHÖLLHORN de l’université de Mayence sur un apprentissage en opposition à la théorie de la répétition.

Comment expliqueriez-vous l’apprentissage différentiel à quelqu’un qui n’y connait rien ? 

L’apprentissage différentiel, c’est apprendre au travers des différences. Ce qui nous renvoie au philosophe français, Jacques Derrida et « la différance ». Mais, cela vient aussi de la théorie de l’information et du fait que l’on ne peut obtenir une information qu’à partir d’une différence. Ce qui veut dire que ce n’est pas la répétition, en elle-même, qui a de la valeur.

A l’époque où j’ai commencé à développer des idées sur ce sujet, j’ai réalisé énormément de recherches sur la biomécanique (mon doctorat portait sur ce sujet), et nous avons analysé des centaines d’athlètes de classe mondiale : des participants aux Jeux olympiques, des champions du monde, etc. A cette époque, j’avais déjà l’idée de ne pas faire la moyenne de toutes les données collectées, mais d’analyser les données individuellement. Etant moi-même entraineur de haut niveau j’avais pu observer que chaque athlète réagissait de manière différente.

« Bien que chaque athlète fasse des milliers de répétitions, chaque mouvement était différent »

Donc j’analysais les données biomécaniques en observant les comportements individuels et ce que je voyais, c’est : bien que chaque athlète fasse des milliers de répétitions, chaque mouvement était différent. Il ne s’agissait pas seulement du mouvement dans sa globalité, mais aussi en observant les différentes articulations, épaule, coude et autres, nous voyions qu’il y avait toujours des fluctuations.

A ce moment-là, 2 options sont possibles : soit vous vous dites que tous vos athlètes ne sont pas assez bons, parce qu’ils sont incapables de réaliser un mouvement « parfait », soit vous retournez les choses et vous vous dites : « si nous observons des variations chez tout le monde, c’est qu’il y a peut-être une raison ».

Ce que l’on peut très souvent lire dans les livres sur les enfants, c’est que les réflexes sont la base de l’apprentissage moteur. Mais ce qui est très souvent négligé et Esther ThelenBeatrix Vereijken ou encore Beverly Ulrich ont beaucoup travaillé sur le sujet, c’est que les réflexes entravent l’apprentissage des mouvements.

Pourquoi ? Eh bien parce que tant que vous avez un réflexe, vous ne pouvez rien modifier. Prenons l’exemple de la préhension, chez les enfants : si vous mettez le doigt dans la main d’un enfant, celle-ci se refermera involontairement et automatiquement. Donc, tant que l’enfant fera ce mouvement, il ne pourra pas apprendre à bouger ses doigts, indépendamment les uns des autres.

« Une fluctuation offre la possibilité à un système, d’obtenir des informations entre deux événements qui se suivent, en comparant le premier par rapport au second »

C’est en combinant tous ces constats : les fluctuations chez les athlètes de haut niveau, les fluctuations chez les enfants, la physique, mais aussi les êtres vivants qui passent d’un mode à un autre, que je me suis aperçu qu’une fluctuation offre la possibilité à un système, d’obtenir des informations entre deux événements qui se suivent, en comparant le premier par rapport au second. Ce n’est donc pas l’événement qui est important, c’est la comparaison entre les deux.

Lorsque nous acceptons cela et que nous regardons le monde et la nature sous cet angle, nous nous apercevons qu’il y a beaucoup de parallèles. C’est ce qui peut être observé dans l’apprentissage des langues. Prenons la langue française, par exemple. En France, certaines personnes parlent un français « parisien », mais si vous allez au Québec, au Sénégal ou en Côte d’Ivoire, la manière dont le français y est parlé sera totalement différente.

Vous entendrez les différents accents et malgré ces variations, vous comprendrez ce qui se dit. D’ailleurs, ce qui a été observé chez les gens qui parlent plusieurs langues, c’est que plus ils varient entre différentes langues, plus leur langue gagne en stabilité. Il en va de même pour le sport.

« Au lieu d’essayer de réduire ces fluctuations, de frustrer l’athlète en le critiquant tout le temps, je pourrais « augmenter » ces fluctuations afin de lui permettre d’en prendre conscience, d’une certaine manière »

Donc à cette époque, j’entraînais déjà des athlètes de haut niveau et au départ, je me suis dit : « Je vais commencer par observer de jeunes enfants jouer. Puis je me suis dit que je pouvais peut-être transférer l’observation de ce problème à l’échelle d’un mouvement unique. Par exemple, en observant quelqu’un taper dans un ballon de football, je pourrais observer les nombreuses fluctuations inhérentes à ce mouvement et au lieu d’essayer de réduire ces fluctuations, de frustrer l’athlète en le critiquant tout le temps, je pourrais « augmenter » ces fluctuations afin de lui permettre d’en prendre conscience, d’une certaine manière. D’ailleurs, il n’est pas forcément nécessaire qu’il en ait conscience, car l’apprentissage implicite est beaucoup plus efficace que l’apprentissage explicite.

Dès le début, nous avons développé un apprentissage implicite en adoptant une approche totalement différente, une approche basée sur l’apprentissage au travers des différences. Nous avons d’abord élaboré une méthode de reconnaissance des formes (pattern recognition), basée sur les différences et lors de l’une de nos premières expériences, nous avons réussi à identifier une personne en analysant seulement 200 millisecondes d’un mouvement. C’est là que les problèmes ont réellement commencé car, une fois que nous étions capables d’identifier un athlète, d’identifier des athlètes de classe mondiale, lequel allions nous choisir comme modèle ?

Cette méthode de reconnaissance était très sensible, car nous pouvions différencier chaque mouvement réalisé par un athlète. En analysant ces mouvements, nous avons remarqué qu’ils changeaient en permanence, ce qui était problématique car : si nous décidions de prendre un athlète comme modèle mais que celui-ci fluctuait tout le temps, lequel de ses mouvements allions-nous choisir ? Et cela empire car l’athlète fluctue lui aussi ! Comme le modèle fluctue tout le temps et que vous ne fluctuez pas de la même manière que lui, eh bien vous ne savez pas comment vous positionner…

QUI SUIS-JE? C’est qui ce type? QUEL EST CE COACH? Le 2ème.

Voici des affirmations, à vous de trouver qui est ce coach?

J’ai la fibre d’éducateur, parce qu’en entraîneur est aussi un éducateur.

L’important c’est de vivre son métier avec Passion, avec Plaisir, même si il y a des moments plus compliqués que d’autres.

Il sait comment « driver » les Jeunes.

Dès notre premier entretien j’ai été séduit, par sa volonté de saisir l’opportunité d’intégrer un club projet son désir de faire progresser les jeunes.

Les Jeunes, il faut les aimer, les valoriser, ne pas toujours leur directe c’est bien.

J’ai entraîné des jeunes mais aussi des équipes premières, même si c’était souvent dans la peau d’un adjoint.

Quand je pense qu’un joueur doit jouer, je ne regarde pas sa carte d’identité. Je ne lanceur jeune que si à mes yeux, il a le potentiel.

Notre premier inconnu était donc Christophe GALTIER, avec les éléments ci-dessus, qui est donc notre second inconnu?

AU REVOIR TELEFOOT. MERCI POUR LE BON TRAVAIL REALISE PAR UNE EQUIPE SYMPATHIQUE

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AVEC KYLIAN MBAPPE

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LES MOTS BIENVEILLANTS DE CHRISTOPHE GALTIER

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ET CEUX DE RUDY GARCIA

ELECTIONS A LA FFF. NOEL LE GRAET POSTULE POUR UN NOUVEAU MANDAT

Un nouveau mandat. Mon âge c’est de l’expérience en plus.

 Noël Le Graët et sa liste

• Brigitte Henriques, Laura Georges, Albert Gemmrich, Jean-Michel Aulas, Éric Borghini, Marc Keller, Pascal Parent, Philippe Lafrique, Hélène Schrub, Philippe Diallo et Jamel Sandjak.

• Jamel Sandjak ? Avec la crise sanitaire, on a eu des réunions tous les mardis avec les présidents de Ligues. Je l’ai trouvé très fort, avec des idées intéressantes. On a plutôt sympathisé. Je lui ai demandé de se joindre à nous, car c’est quelqu’un qui peut apporter beaucoup par sa connaissance du monde amateur. Vous savez, Paris, c’est compliqué à gérer comme Ligue…

Jean-Michel Aulas reste le meilleur dirigeant français• Jean-Michel Aulas a cette qualité, quand il est à la Fédé, d’être très régulier. Après, il peut tout à fait défendre les intérêts de son club. De toute façon, l’arrêt a été imposé par l’État. Jean-Michel a plus contesté le classement, comme il y en a eu d’autres en France (près de 300). Il fallait une règle et c’est dans ce cas qu’il faut tenir la barre. Pour moi, Jean-Michel Aulas reste le meilleur dirigeant français. »

Les bilans sportifs et économiques sont positifs
Les ressources de billetterie en moins sont une perte de 20 millions d’euros.

FFF / élections : « Le football amateur m’a fait, les principes républicains m’ont guidé » (J. Sandjak)

Paris – Publié le mercredi 3 février 2021 à  9 h 03 – Tribune n° 207183« Enfant du Football et de la République, j’ai puisé dans les valeurs du sport et du modèle associatif et politique républicain les outils qui m’ont permis de construire ma trajectoire d’homme. Le football amateur m’a fait, les principes républicains m’ont guidé », écrit Jamel Sandjak, président de la Ligue de Paris Île-de-France de Football, dans un communiqué destiné à expliquer son choix de figurer sur la liste de l’actuel président de la FFF, Noël Le Graët, en vue des élections à la Fédération Française de Football programmées le samedi 13/03/2021.

Jamel Sandjak, réélu le 05/01/2021 à la présidence de la Ligue francilienne, la première de France (268 000 licenciés au 30/06/2020), s’est présenté à deux reprises sur des listes opposées à celle de Noël Le Graët : avec Fernand Duchaussoy, président sortant, le 18/06/2011, puis avec Jacques Rousselot le 18/03/2017.

Il fait partie des trois nouveaux de la liste Le Graët 2021, en compagnie d’Hélène Schrub, directrice générale du FC Metz (Ligue 1 Uber Eats) et de Philippe Diallo, directeur général de l’UCPFet président du CoSMoS.

« Il faut s’appuyer sur le sport et le football amateur pour protéger et construire notre projet national. Aujourd’hui, fidèle à ma conviction, en suivant le fil conducteur de mon combat, j’ai décidé de soutenir et participer au projet fédéral de l’équipe de Noël Le Graët qui formule aujourd’hui cette promesse et la tiendra », affirme Jamel Sandjak

Cette présence du Président de la Ligue PARIS IDF est une chose très interessante, fort d’une expérience du terrain et de la réalité des clubs, il apportera une plus value à la FFF.

LES FORMATIONS DE L’IR2F

CET ARTICLE EST DESTINE A AIDER LES RESPONSABLES TECHNIQUES DE CLUBS,Responsables des Jeunes ou Responsables Séniors, Manager ou Responsable Technique, voici les différents types de Formation proposés par l’IR2F.

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La LIGUE et les districts dispensent des formations pour former les dirigeants, incitez vos responsables à mieux se former, avec les responsabilités qu’ils endossent mieux vaut être au fait des législations.

QUI SUIS-JE? C’est qui ce type? QUEL EST CE COACH?

Très jeune, il avait la capacité de se fondre dans la collectivité, dans son environnement, très intelligemment.

Il avait, et il a toujours ce respect de l’âge dans la hiérarchie. Il est hyper respectueux de la l’institution.

C’est quelqu’un de bienveillant, un de ses adjoints a pu dire:  » Quand j’ai eu des problèmes ou que j’en ai, je peux lui parler. »

Sa com’ n’est pas une com’ de séduction. C’est un mec vrai, un homme de parole.

C’est un séducteur qui ne cherche pas à plaire. Il aime charmer mais sans flagornerie.

Il soigne son image mais sans chercher à le faire ostensiblement. Il est franc, veut être clair et précis. Il est comme ça.

De lui, il a pu dire:-« Ma bienveillance m’a joué des tours parce que je suis dans l’humain. »

Il réfléchit et fait attention à ce qu’il dit, ne veut pas vexer, mais parle « propre » et « classe ». Il protège beaucoup, à commencer par sa corporation.

Aujourd’hui s’il obtient autant de bons résultats c’est aussi parce qu’il est entraînant.

Il aime ses joueurs mais n’accepte pas la non-combativité, le non-sacrifice.

Notre inconnu est aussi dans une recherche permanente et presque névrotique de l’optimisation.

Il se donne en permanence de nouveaux challenges, à sans cesse vouloir améliorer ce qui a pourtant bien fonctionné. Il est tout le temps même quand tout va bien, à regarder ce qui peut être amélioré, ce qui aurait pu être mieux et à préparer déjà le match suivant. C’est une vraie force. Il a besoin d’avoir des repères pour se sentir bien dans son environnement. Pour un Président de club, c’est magnifique car il est à 200% dans le projet.

Il est toujours dans la recherche de la valorisation de ses joueurs, il libère la parole et aime à dire que nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne idée venue des autres.

Il a toujours envie de progresser, ce qu’il fait ne lui convient pas encore, car il peut faire mieux.

Il se donne à fond, il est humble et intelligent.

Certains donnent des leçons à la terre entière, un garçon comme lui a toujours été droit, fidèle, avec des valeurs qui peuvent paraître aujourd’hui anachroniques.

Un indice c’est un homme ahhahahahh.

Alors qui est notre inconnu? la réponse ci-dessous.

FIFA COUPE DU MONDE DES CLUBS 2020. à DOHA QUATAR

Le FC Bayern Munich, le SE Palmeiras, Al Ahly SC, Ulsan Hyundai FC et Tigres UANL, ainsi qu’Al-Duhail SC, le champion du Qatar, croiseront le fer pour monter sur la plus haute marche du podium.

Cette haletante course au titre mondial sera ponctuée de sept matches disputés à Doha sur une période de huit jours.

Verra-t-on une formation européenne décrocher un treizième sacre ? Une équipe sud-américaine offrira-t-elle un cinquième sacre au continent ? Ou bien une nouvelle confédération s’invitera-t-elle au palmarès de l’épreuve ?

Vous pourrez suivre tous les détails de cette compétition sur FIFA.com/clubworldcup ainsi que sur les comptes FacebookTwitterInstagram et YouTube de la FIFA !

« Le sport en général et le football amateur en particulier sont de formidables vecteurs d’émancipation personnelle et de structuration collective » (J. Sandjak, Ligue de Paris Ile-de-France de Football)

ENFANT DU FOOTBALL ET DE LA REPUBLIQUE J.SANDJAK REJOINT LE PRESIDENT LE GRAET

Enfant du Football et de la République, j’ai puisé dans les valeurs du sport et du modèle associatif et politique républicain les outils qui m’ont permis de construire ma trajectoire d’homme. Le football amateur m’a fait, les principes républicains m’ont guidé.

Cette double filiation, dès mes premiers engagements dans le football amateur, il y a 40 ans, ont forgé en moi une certitude jamais démentie : le sport en général, et le football amateur en particulier, sont de formidables vecteurs d’émancipation personnelle et de structuration collective, d’irremplaçables outils d’harmonie et de citoyenneté et de puissants leviers d’insertion sociaux éducatifs.

Je n’ai cessé de promouvoir la reconnaissance du football amateur Fort de cette certitude, je n’ai cessé, aussi bien en tant que joueur, entraîneur, puis dirigeant de promouvoir la reconnaissance du football amateur, en invitant tous les acteurs et décideurs sportifs et politiques locaux, régionaux et nationaux à s’appuyer sur cet inestimable outil et à lui donner le statut et le moyen de servir mieux encore le projet collectif national, projet collectif chaque jour plus fragilisé par la convergence de fractures politiques, sociales, économiques et sanitaires.

Le combat d’une vie Les faits sont là et l’accumulation de ces dangers me donnent raison, il faut plus et mieux utiliser et s’appuyer sur le sport et le football amateur pour protéger et construire notre projet national. Ce combat, celui d’une vie, ce combat qui rassemble et qui sert le collectif, je l’ai mené en dirigeant mon club, puis le District 93 et enfin la Ligue de Paris IDF.

« Je n’en fais pas une question de personne, mais une question de fond »

J’ai fait bouger les lignes et promu l’intérêt collectif A chacune de ces étapes, accompagné d’une équipe, j’ai fait bouger les lignes, j’ai promu l’intérêt collectif et je l’ai mis au service de tous. J’ai lissé les oppositions entre les clubs et les pratiques, j’ai créé des passerelles avec les acteurs politiques, j’ai pris des initiatives et lancé des chantiers structurants pour le présent et l’avenir. C’est ma vision, mon projet autant que mon combat. Ce que j’ai fait à l’échelon local, puis départemental et enfin régional, je suis prêt à le porter à l’échelon national.

Jamel Sandjak, président de la Ligue de Paris Ile-de-France de Football – © D.R.J’ai déjà contribué à porter ce combat à l’échelon Fédéral. Une première fois avec l’équipe qui soutenait l’élection du président sortant Fernand Duchaussoy en 2011 (élections du 18/06/2011). Une seconde fois avec mon soutien au projet conduit par Jacques Rousselot en 2016 (élections du 18/03/2017).

Aujourd’hui, fidèle à ma conviction, en suivant le fil conducteur de mon combat, j’ai décidé de soutenir et participer au projet fédéral de l’équipe de Noël Le Graëtqui formule aujourd’hui cette promesse et la tiendra. Je n’en fais pas une question de personne, mais une question de fond.

Si je ne réussis pas cette fois, je recommencerai demainCe qui compte pour moi c’est d’aller au bout de cette nécessaire et impérieuse démarche dans l’intérêt des clubs amateurs, des Ligues et Districts de toute la France et plus loin encore. Et si je ne réussis pas cette fois, je recommencerai demain. Pour être certain que cette mutation soit menée, mon soutien au projet global est subordonné à l’assurance que j’aurai la responsabilité de cette action au sein de l’équipe qui serait choisie par les électeurs.

UNE SEMAINE OLYMPIQUE 30 MINUTES PAR JOUR FAISONS PLUS DE SPORT

Deux ministres pour un Projet intelligent, mais ce devrait être toute l’équipe gouvernemental qui montre l’exemple, DES PISCINES, DES GYMNASES FERMES….. ALORS QUE CE SONT DES CONSTRUCTIONS QUI SONT ATTENDUS. NOUS AIMERIONS DES ACTES POUR LA PRATIQUE DU SPORT AMATEUR PLUS FORTS. POUR NOS VILLES, POUR NOS CLUBS.

AVEC L’USEP,L’UFOLEP,L’UNSS DONNONS AUX ENFANTS DE LA SANTE ET DU BIEN-ETRE

Le sport est pour le corps et pour l’esprit ! En faisant de la santé le thème de la cinquième Semaine olympique et paralympique 2021, nous encourageons les équipes pédagogiques à offrir à notre jeunesse toutes les opportunités pour une activité physique la plus fréquente et la plus régulière possible.

• Alors que la crise sanitaire accentue notre sédentarité et les risques d’inactivité des enfants, cette semaine de valorisation de l’EPS et du sport à l’école est l’occasion de rappeler combien l’activité physique régulière joue un rôle irremplaçable et indispensable pour la préservation de sa santé.

• Le plaisir de l’activité physique, les apprentissages moteurs, les émotions de la rencontre et de la compétition : les vertus du sport sont inestimables et invitent à multiplier les occasions de sa pratique. Par sa diversité et sa richesse, le sport permet à chacune et à chacun de trouver les formes les plus adaptées à son épanouissement et à sa volonté de progrès.

• L’ensemble des mesures prises récemment va dans ce sens : développement des fondamentaux avec les plans Aisance aquatique et Savoir rouler à l’école, expérimentation de 30 minutes d’activité par jour, mise en place d’un enseignement de spécialité en EPS, labellisation d’internats d’excellence à thèmes sportifs, amplification du réseau des Sections sportives scolaires et création des Sections d’excellence sportive…

• Si les conditions sanitaires actuelles limitent les activités sportives, ces différentes mesures sont autant de jalons posés pour inciter les élèves à pratiquer jour après jour et pour faire de notre pays une nation sportive.

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, et Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports, dans l’édito du dossier Semaine Olympique et Paralympique 2021

Écoliers, collégiens, lycéens, tous mobilisés pour la 5e édition de la semaine Olympique et Paralympique sur le thème de la santé… et pour pour relever le défi #Bougez30Minutes, 30 minutes d’activité par jour.  #SOP2021 @Paris2024 
Plus d’infos sur https://t.co/GaJIQ0uq9t pic.twitter.com/VUiv2rMoa8— Ministère Éducation nationale, Jeunesse et Sports (@education_gouv) 29 janvier 2021
Le SPORT un acteur essentiel pour DEMAIN, commençons AUJOURD’HUI

Semaine Olympique et Paralympique : Jean-Michel Blanquer et Roxana Maracineanu à Chelles (Seine-et-Marne) le 01/02/2021

Semaine Olympique et
Paralympique du 01 au 06/02/2021 - © Paris 2024
© Paris 2024
Semaine Olympique et Paralympique du 01 au 06/02/2021

• Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports, et Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées, se rendent à Chelles (Seine-et-Marne) ce lundi 01/02/2021, à l’occasion de la cinquième édition de la Semaine Olympique et Paralympique dédiée à l’opération « 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’École », en présence de Tony Estanguet, président de Paris 2024.

• Être en bonne santé est une condition préalable fondamentale pour bien apprendre. L’Éducation nationale s’engage ainsi avec Paris 2024 pour que chaque élève bénéficie d’au moins 30 minutes d’activité physique quotidienne, complémentaires des enseignements d’éducation physique et sportive, pour un objectif partagé au service de la santé et du bien-être des élèves.

Newsthank édition du 1er février 2021

GERARD BELLEHIGUE nouveau Président de l’AEF Nationale

Nous sommes heureux de vous présenter le premier bilan de l’Assemblée Générale de l’AEF Nationale qui s’est tenue ce jour à la FFF pour quelques membres et en visioconférence pour la grande majorité des délégués départementaux et régionaux.

Dans son discours inaugural Gérard BELLEHIGUE s’est montré combatif et ambitieux, avec sa nouvelle équipe qu’il a qualifiée de plurielle et équilibrée, il a présenté un plan « AMBITION 2024 ». Avec 3 objectifs majeurs:

Refondre structurellement l’AEF tout en conservant ses valeurs.

Fidéliser et renforcer le nombre des amicalistes en étant à l’écoute des attentes tout en renforçant notre légitimité.

Développer des ressources financières avec des partenariats pour apporter de nouveaux services aux adhérents.

L’AEF 92 a bien aidé à l’organisation et à la réussite de cette réunion qui était la dernière AG en sa qualité de Président de Jean Marie LAWNICZAK, ancien Président de l’AEF 92 et de L’AEF PARIS IDF, mais surtout de l’AEF Nationale depuis 1998.

Avec Charles MORISSEAU, nous avons assuré la logistique de cette assemblée, nos tâches ont été les suivantes: le vendredi 29 janvier. Mise au point et essais des connexions

Le samedi 30 janvier: Installation de notre QG Logistique au fond de l’amphithéâtre de la FFF, ouverture de la visio ZOOM e accueil des délégués départementaux, il a fallu assurer la hot line pour ceux qui avaient des soucis de connexion, des oublis de code ou d’émargement.

Pendant l’AG il a fallu swicher régulièrement les partages de connexion entre les intervenants extérieurs, le passage des slides de la présentation, et la connexion avec la société d’organisation des votes.

La partie la plus plaisante parce que la plus foot, a été la lecture des questions posées par des délégués à l’invité de cette assemblée, notre ancien DTR Jean Claude GIUNTINI, Charles faisant le porte parole pour poser les questions auprès de l’ancien sélectionneur national des Jeunes, tout récemment élu à un rôle de retraité.

L’AEF 92 et donc l’AEF PARIS IDF ont donc parfaitement collaboré avec l’AEF Nationale, il était souvent reproché aux parisiens de ne pas aider l’AEF Nationale comme le font les AEF de province lorsque nous nous rendons chez eux. Un beau rattrapage bien apprécié aujourd’hui.

Voici ci dessous les premières photos de cette journée, nous attendrons un peu l’intervention de Jean Claude GIUNTINI sur la Formation Française à l’étranger.

Bravo aux nouveaux élus et vive l’AEF 92.

Notre document est en pdf vous cliquez en bas à gauche pour tourner ces 5 pages.

REMERCIEMENTS-AEF-PARIS-IDF

Régis LEBRIS (FC LORIENT) un passage de la COMPETITION au CENTRE DE FORMATION

L’Expertise du club l’orientais en formation est reconnu partout dans le monde.

Dans votre communication, vous évoquez régulièrement la difficulté du parcours des jeunes footballeurs pour s’épanouir dans le football professionnel. Pouvez-vous nous expliquer votre position sur ce sujet ?

Dans les catégories de jeunes, les représentations de notre milieu s’accordent généralement pour définir les meilleurs joueurs par rapport à un niveau de performance supérieur à la moyenne à un instant T, en se focalisant prioritairement sur la dimension d’expression individuelle sur le terrain.

Des qualités d’habiletés gestuelles, de percussion et de vitesse seront par exemple particulièrement valorisées surtout si le joueur est considéré comme immature, laissant supposer qu’il possède une marge d’évolution importante. Notre système créant les conditions d’une sélection de plus en plus précoce, ce sont ces éléments qui sont prioritairement retenus et qui bénéficient des meilleures conditions de développement en centre de formation.

Globalement, ces joueurs rencontrent, sauf exception, peu d’obstacles « naturels » majeurs durant leur parcours de formation. La balise culturelle de référence est le niveau de compétition atteint en fonction de l’âge. Un joueur est considéré en réussite à partir du moment où il joue dans les championnats nationaux, la plupart du temps en étant surclassé d’un an, et en équipe de France de sa catégorie d’âge.

« En football, les chemins qui mènent à l’excellence sont très variés et cela pose deux questions fondamentales à propos du développement d’une part et du recrutement d’autre part »

La signature du contrat professionnel se produit à un moment ou un autre de cette trajectoire quasi rectiligne. Puis, il y a l’entrée dans le groupe professionnel et à cet instant, les règles du jeu changent (la balise de référence évoquée plus haut également). Le joueur prend plus ou moins rapidement conscience des difficultés à franchir l’obstacle de la titularisation « durable » en équipe professionnelle.

Après huit saisons passées au Stade Rennais FC en tant qu’éducateur (U19 nat. pour l’essentiel) puis trois au FC Lorient en tant que directeur de centre de formation et éducateur des U17 nationaux, j’ai réalisé le même constat. J’observais les jeunes joueurs extrêmement performants en formation quelques mois auparavant, se retrouver face à cette difficulté en donnant l’impression de ne plus être en capacité d’exploiter leurs ressources dans ce nouveau contexte.

La culture prédominante était celle de l’alibi et de la participation. C’était systématiquement la faute de quelqu’un d’autre : le club, le coach, la concurrence, les coéquipiers, même l’agent pouvait être critiqué … Le joueur et son entourage se montraient extrêmement impatients et la relation avec le club se détériorait rapidement.

Généralement, le joueur « en échec de titularisation » souffre d’un manque de reconnaissance, son estime et sa confiance pouvant être altérées et il ne parvient pas à créer du sens dans la complexité de la situation (le tout avec des modifications parfois très significatives de ses conditions de vie). Le contraste entre la situation de réussite initiale et la nouvelle configuration peut être très important.

« La culture prédominante était celle de l’alibi et de la participation »

Il accumule beaucoup de frustration et plutôt que d’exercer toute sa responsabilité, il se désengage progressivement. Idéalement, nous pourrions imaginer que cette épreuve soit considérée dans sa dimension positive, c’est-à-dire dans ce que cela mobilise comme engagement supérieur, passion et créativité pour la dépasser !

Les difficultés de ce passage ne sont évidemment pas uniquement liées à un défaut de gestion de projet de la part des joueurs. De nombreux facteurs peuvent être impliqués. Des contraintes structurelles telles que le nombre de contrats dans l’effectif professionnel, l’instabilité des staffs et des politiques sportives, la pression du résultat, les possibilités de valorisation financière précoces (club, agents, intermédiaires en tous genres) interviennent dans ce processus.

« Il est aujourd’hui largement démontré que la prédiction du talent à partir d’indicateurs précoces est très difficile (nombreux biais) et qu’un certain nombre de joueurs pas ou peu identifiés chez les jeunes évoluent au plus haut niveau quelques années plus tard (et inversement) »

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Une curiosité se produit d’ailleurs très régulièrement durant cette étape du parcours car nous y observons l’éclosion de joueurs peu mis en valeur dans les catégories de jeunes. Ces derniers à maturité tardive pour certains, se caractérisent fréquemment par un profil de jeu plus collectif et semblent se mouvoir plus aisément dans cet environnement soudainement difficilement intelligible.

Votre entretien avec Joe Baker (« Le talent est inné, multidimensionnel, émergent, dynamique et symbiotique ») avance dans ce sens plusieurs arguments très intéressants. Il est aujourd’hui largement démontré que la prédiction du talent à partir d’indicateurs précoces est très difficile (nombreux biais) et qu’un certain nombre de joueurs pas ou peu identifiés chez les jeunes évoluent au plus haut niveau quelques années plus tard (et inversement). En football, les chemins qui mènent à l’excellence sont très variés et cela pose deux questions fondamentales à propos du développement d’une part et du recrutement d’autre part.

REPARTIR DE DERRIERE

jOUEURS ET BALLON DOIVENT SORTIR ENSEMBLE, COMME UNE VERITABLE COUPLE (Pepp GUARDIOLA)

Sous l’influence du football espagnol et principalement du FC Barcelone de Guardiola, les gardiens cherchent de plus en plus souvent une solution aux abords de leur surface de réparation, voire même à l’intérieur de celle-ci depuis que l changement de la loi 16 les y autorise. Certains n’hésitent pas à parler d e »mode de la relance courte ».

Olivier Dall’Oglio, le coach de Brest a été l’un des premiers à miser sur cette utilisation de relance à partir de derrière. Séduit par ce que pouvait proposer le FC. NANTES (ce n’est plus le cas aujourd’hui NDLR), il a pu expérimenter avec les Jeunes de Dijon, faute d’avoir de bons joueurs de tête dans son équipe devant.

-« On a misé sur une relance courte, et je me sis dégrossi, en même temps que mes joueurs. Une fois à la tête des pros, on a misé sur une philosophie de jeu attrayante, c’était notre manière d’écrire une histoire dans un club émergent. »

Cette relance courte « de derrière » est la première phase de ce que les espagnols appellent « jeu de position ». L’objectif, est de rechercher et de trouver le premier joueur libre derrière la première ligne de pression.

Le sélectionneur argentin du Mexique de 2002 à 2006, Ricardo LA Volpe explique que l allé du dispositif est d’avoir un joueur de plus. C’est la méthode de LAVOLPENIA ou lavolpiennes qui ont beaucoup inspiré Guardiola. La mise en place tactique n’est pas compliquée mais elle demande des convictions, de la patience, des explications aux joueurs pour les convaincre du dispositif puis ensuite du travail tactique d’entraînement et de ne pas avoir peur.

Le positionnement précis des joueurs est important, il faut travailler à vide, même avec des pros, puis réaliser des séances assez longues, où les joueurs sont posés et doivent être réceptifs. Sur une sortie de but chacun doit de placer, avancer ou reculer de un ou deux mètres pour avoir la bonne orientation, le temps et l’espace.

Les latéraux s’ils sont trop haut, dos au but, ou trop bas n’élimineront personne. Il faut donc trouver l’équilibre pour que , sur leur premier contrôle, ils parviennent à éliminer une deuxième ligne ou se retrouve face au jeu avec un temps d’avance. Avec les entraînements, les amicaux, on rectifie petit à petit les positionnements. C’est un long travail… mais fort utile!!!

C’est vraiment un travail d répétition, de haute précision, qui vise à donner des repères, pas seulement à la ligne arrière, mais à toute l’équipe.Les 11 ont un rôle déterminé, certains pour fixer l’adversaire, d’autres pour aller dans l’espace où on va jouer le ballon, explique le technicien brestois.

Pour le Bayern de Guardiola le 6 décroche dans l’axe après que les centraux soient excentrés et les latéraux sont montés.

Le rôle du gardien est essentiel, ce doit être un joueur comme les autres avec un bon jeu au pied, il doit être capable de faire un contrôle orienté, une bonne passoire même un crochet…Ce système peut permettre de jouer à 11 contre 10 car le gardien adverse ne peut participer à la pression et il y a forcément une supériorité numérique à exploiter. Dans un tel système, il faut des joueurs qui sentent le jeu, qui sont habiles avec le ballon et dont la qualité technique va permettre de donner de la vitesse en utilisant un nombre de touches assez limitées favorisant la vitesse du ballon.

Réflexions, travail, et apprentissage, A VOUS DE JOUER MAINTENANT !!!