MANFA CAMARA (1977) vient de nous quitter.

Retrouvez le communiqué de l’UNFP qui correspond exactement à Manfa

« Alors Manfa, ça roule ? »

C’était une sorte de blague potache entre nous. Ce jeudi matin, j’ai appris que je ne te poserai plus cette question, Manfa. Surtout que tu n’y répondrais plus.

Ce jeudi matin, tu es parti Manfa. Maudit mois de janvier ! Et ces quelques lignes, si personnelles soient-elles parfois, pourraient être écrites par chacun des salariés de l’UNFP dont tu n’étais pas seulement le collègue, mais l’ami, parfois même le confident depuis que tu nous avais rejoints en 2007, d’abord comme stagiaire, puis comme chargé de mission à Europ Sports Reconversion.

Tu étais un drôle de mec, Manfa Camara ! Un supermec !

Quelle force ! Quel moral ! Quel courage !

Quel combattant tu as été, pendant tant et tant d’années, luttant jour après jour parce que tu n’aurais jamais accepté qu’il y eut un avant et un après janvier 2001, lorsqu’il a fallu, comme tu le disais, que tu fasses en une journée le deuil de tes jambes et du football. C’était ta vie, la même, celle d’un homme qui plaçait sa famille au-dessus de tout, tellement fier de ses trois magnifiques filles, celle d’un fou de foot, étonné que l’on puisse le payer alors qu’il ne faisait qu’assouvir sa passion… Un fou de foot, oui, qui disait avoir toujours l’âme d’un joueur en se mettant au service des autres au sein d’ESR et de l’UNFP, ou en oeuvrant, dans l’ombre auprès de la FIFPRO Afrique, pour la création d’une association de joueurs au Mali.

Quelqu’un avait dû enlever le mot regret de ton dictionnaire, Manfa. Et ajouter espoir, défi, force, courage, respect, écoute, compassion à toutes les pages. Avec famille et amis, évidemment. Avec souffrance aussi. Forcément.

Mais jamais, nous ne t’avons entendu te plaindre. Il y avait toujours un demain pour toi, un nouveau jour, une nouvelle chance, un nouveau défi à relever.

Comme le dit un proverbe malien, « Qui court après le temps perdu n’attrape que du vent. »

C’est parmi tant d’autres choses, ce que tu as transmis à Kelia, à Maly et à Sana, auxquelles nous pensons si fortement. Nous leur présentons, ainsi qu’à Karine et à toute ta famille, nos plus sincères condoléances.

Il y aura un demain, Manfa. Forcément. Mais ce sera un jour différent. Parce que tu n’es plus là.

L’UNION NATIONALE DES FOOTBALLEURS PROFESSIONNELS

Manfa né en 1977, a été un joueur de SM MONTROUGE et il faisait partie de la team vainqueur du triplé:

Championnat de Paris HONNEUR

Coupe de Paris Espoirs face au RED STAR en finale

Coupe des Hauts de Seine face au Racing CF en finale

Entré au Centre de Formation de Lorient il allait malheureusement être victime en 2001 d’un terrible accident de voiture stoppant au delà de sa carrière, l’utilisation de ses jambes.

Courageux il a gardé un large sourire et des mots gentils pour tous, il a fondé une belle familles et réussit à travaillé à l’UNFP pour la reconversion des joueurs et ainsi resté dans le FOOTBALL.

Toutes nos condoléances à sa famille, à Souleymane notre ami.

Reposes en Paix Manfa tu resteras un exemple pour tous ceux qui t’ont connu.

CHRISTIAN PORNIN

Président AEF 92 et un de tes ex coach à Montrouge.

LUDOVIC SEIFERT par NOSOTROS

Professeur des Universités à l’UFR STAPS de l’université Rouen Normandie, enseignant-chercheur au laboratoire CETAPS, mais aussi guide de haute montagne, Ludovic Seifert organise ses recherches autour de deux mots-clés: le couplage entre action et perception.L’objectif ? Analyser deux objets dans le sport (et donc le football) : l’apprentissage et l’expertise.

  L’atteinte de l’expertise est un chemin hautement individuel
L’atteinte de l’expertise est un chemin hautement individuel
Pourquoi l’approche dynamique écologique considère l’individu/le joueur ou l’équipe, comme des systèmes complexes adaptatifs ?
Historiquement, la notion de système vient de la théorie de la Gestalt(psychologie de la forme), qui dit que « le tout, c’est plus que la somme des parties ». Lorsqu’il est question de coordination inter-segmentaire (au niveau individuel), interpersonnelle (dans une équipe ou entre plusieurs équipes), cela veut dire que l’équipe, c’est plus que la somme des joueurs qui la composent. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il y a la notion d’interaction qui est fondamentale.
Cela veut dire qu’à un moment donné, dans la relation des joueurs entre eux, des segments entre-eux, des articulations entre-elles ou d’un individu avec son environnement, nous considérons que les interactions sont à la base de la façon dont nous prenons des décisions, dont nous percevons, dont nous nous mouvons et donc, dont nous agissons. Alors, le couplage entre un individu et son environnement ou de deux individus entre eux, est la plus petite unité d’analyse. On ne peut donc pas dissocier un individu de son environnement et essayer de l’analyser en dehors de celui-ci, cela n’a pas de sens. A chaque fois que nous évaluons un joueur, nous devons le faire dans le contexte le plus révélateur de sa pratique, pour que les éléments sensoriels, les informations sensorielles sur lesquels il base son comportement, ses décisions, etc., soient dans son environnement habituel de pratique.
Cela veut aussi dire que si nous mettons quelqu’un devant un écran, que nous lui demandons de regarder un match, afin qu’il nous dise quelle décision il prendra, cela peut être compliqué. En fait, ce qu’il voit, c’est un écran, un match. Il n’est pas sur le terrain, il ne voit pas ses partenaires, il a du mal à appréhender la profondeur et/ou la largeur, etc. Donc, la notion de système met au cœur ces problématiques d’interactions et la notion de complexité. Elle montre à quel point nous ne pouvons pas supprimer ces interactions ou que nous ne pouvons pas dissocier les éléments qui constituent le système et qui interagissent. Nous ne pouvons pas couper une interaction en deux ou étudier les éléments séparément. Pourquoi ? Parce que dans l’interaction, il y a cette notion de codéfinition. Dans un système complexe adaptatif, l’adaptation vient de la codéfinition des éléments entre eux. Il y a une forme de réciprocité, de mutualité, l’un déterminant l’autre, c’est quelque chose de cyclique. C’est une boucle.
« A chaque fois que nous évaluons un joueur, nous devons le faire dans le contexte le plus révélateur de sa pratique, pour que les éléments sensoriels, les informations sensorielles sur lesquels il base son comportement, ses décisions, etc., soient dans son environnement habituel de pratique. »

En sport collectif, il y a beaucoup d’analyses qui sont réalisées sur ce que nous appelons les SNA (Social Network Analysis), où les réseaux de passes, les réseaux de communication entre les individus, etc., sont analysés. Nous partons du principe que ces réseaux de passes peuvent être unidirectionnels, mais la plupart du temps, ils sont bidirectionnels. Dans une équipe, nous allons pouvoir analyser le nombre d’individus concernés dans un réseau, relativement au nombre d’individu total. Nous regarderons le nombre de communications, si elles vont prioritairement dans un sens ou dans les deux sens, avec un individu ou avec un autre individu pour finalement, essayer de voir la prévalence d’un individu. Nous pourrons identifier les individus qui sont incontournables dans une équipe (par qui le ballon passe tout le temps), puis ceux qui sont plutôt en bout de chaîne, qui sont plutôt à la conclusion des actions, par exemple. Cela permet d’étudier le comportement d’un réseau. On va dire que c’est une belle illustration d’un système complexe adaptatif.
« La capacité d’un système, c’est de s’adapter aux contraintes qu’il rencontre et qui sont fluctuantes. »
Après, ce réseau, il n’est pas forcément rigide, ni dans son fonctionnement ni dans sa structure. Une équipe composée de cinq joueurs, peut se structurer en 2-1-2, en 1-2-2, en 1-3-1, etc. Cela veut dire que l’équipe peut changer sa configuration spatiale, donc changer sa structure sur le terrain, elle peut passer d’une défense individuelle à une défense de zone… Cela montre la capacité d’une structure à s’adapter en fonction de son environnement et l’environnement, là, c’est l’équipe adverse, c’est l’évolution du score, c’est l’évolution de la fatigue, etc. La capacité d’un système, c’est de s’adapter aux contraintes qu’il rencontre et qui sont fluctuantes.
Source : Yann Kervella
Petit coup d’œil sur le travail d’optimisation des CPA coconstruit par Yann Kervella (DTR Bretagne), l’encadrement du centre de formation du FC Lorient et leurs joueurs.

Focus
 :Respect de la singularité motriceRecherche de la frappe référence (pattern personnel de performance)Seuil de vitesse > 100km/h mesure radar—  Ligue de Bretagne x FC Lorient : optimisation des CPA

P.-S. – En complément, si vous n’avez pas encore lu notre entretien avec Yann, je vous le recommande vivement.

P.-P.-S.  – En complément, du complément précédent, si vous n’avez pas encore lu notre entretien avec Régis Le Bris (FC Lorient), je vous le recommande aussi vivement.
Petit coup d’œil sur le travail d’optimisation des CPA coconstruit par Yann Kervella (DTR Bretagne), l’encadrement du centre de formation du FC Lorient et leurs joueurs.

Focus
 :Respect de la singularité motriceRecherche de la frappe référence (pattern personnel de performance)Seuil de vitesse > 100km/h mesure radar—  Ligue de Bretagne x FC Lorient : optimisation des CPA

P.-S. – En complément, si vous n’avez pas encore lu notre entretien avec Yann, je vous le recommande vivement.

P.-P.-S.  – En complément, du complément précédent, si vous n’avez pas encore lu notre entretien avec Régis Le Bris (FC Lorient), je vous le recommande aussi vivement.
Accompagner l’étrangeté, qui est source de performance
Au football, la frappe de balle semble être l’arme indispensable du footballeur, comment vous êtes-vous intéressé à ce sujet et comment caractériseriez-vous une frappe de balle de qualité ? 
En préambule, il faut revenir sur ma représentation de l’activité. En 1990, dans le cadre du double cursus universitaire et fédéral que je visais, j’ai fait la rencontre déterminante de Jean-Claude Trotel, enseignant de football à l’UEREPS de Rennes.  J’ai été conquis par son approche du déséquilibre collectif. J’ai toujours plaisir, depuis cette découverte du sens de l’activité, à voir des équipes de haut niveau ou des équipes de jeunes, évoluer avec cette sensibilité du jeu de contrepied. Ce principe d’utilisation du mouvement des adversaires pour jouer à l’inverse de leurs orientations de courses ou d’appuis, soit par la passe, la conduite, le dribble ou la course, est de mon point de vue, l’essence du football.
Plus largement, ma conception embrasse celle d’un jeu basé sur une connexion permanente au mouvement des adversaires et aux courses des partenaires pour saisir les opportunités d’espaces de progression émergents ou les créer, les provoquer. Cela implique de « jouer » avec l’adversaire, de le manipuler. Manipuler c’est attirer, mettre en mouvement, donner de la vitesse et une direction à l’adversaire pour l’exploiter prioritairement à contresens. Jouer à l’inverse, c’est « annuler » les efforts défensifs de l’adversaire, le mettre à l’arrêt. Les passes dans ce modèle sont valorisées.
« Ce principe d’utilisation du mouvement des adversaires pour jouer à l’inverse de leurs orientations de courses ou d’appuis, soit par la passe, la conduite, le dribble ou la course, est de mon point de vue, l’essence du football. »
Elles sont, dans le cadre de l’élimination, soit masquées ou « informationnelles » et retardées. Masquées pour cacher l’intention et retardées parce que la lecture continue des rapports de vitesses et de direction peut voir s’offrir au dernier moment de nouveaux espaces exploitables et pertinents, accentuant le champ des possibles en termes d’alternatives et de variétés d’angles. « Informationnelles » signifie, à l’inverse des masquées, que l’on annonce une passe ou que l’on fait semblant.
La feinte est indissociable de cette création d’incertitude dans la passe ; je donne de l’information avec un armé important et une orientation de corps particulière soit pour envoyer un message de frappe et faire autre chose (conduite, dribble…), soit pour faire croire à une orientation spécifique de passe et en réaliser une autre au dernier moment. Tromper l’adversaire par la passe en utilisant son « inertie » avec une volonté de maintien d’une incertitude permanente évènementielle et temporelle, soit en cachant l’information soit en transmettant de fausses indications, c’est l’intention qui doit primer.
La situation de compétition est pour le joueur le repère, le lieu de prise de conscience du sens et du ressenti physique de l’intention de contrepied, entraînant de facto l’émergence de nouvelles modalités d’interactions ainsi que d’opportunités croissantes en lien à ce mode structurant de perception de l’environnement.
« Manipuler c’est attirer, mettre en mouvement, donner de la vitesse et une direction à l’adversaire pour l’exploiter prioritairement à contresens. »
Jean-Claude Trotel a aiguisé mon sens de l’analyse de mes pratiques, m’a sensibilisé à la nécessaire observation outillée du jeu. Dès lors, je n’ai eu de cesse de faire progresser mes pratiques de terrain à la lumière de l’analyse des réussites des joueurs experts en compétition, donnant le sens de l’évolution du jeu et ouvrant la voie de l’enseignement de nouveaux principes ou de solutions innovantes aux futures générations.
Mes besoins d’entraîneur m’ont amené très tôt sur le terrain de l’analyse des motricités des joueurs de haute performance en réponse à la nécessaire utilisation de balles rapides pour le franchissement de l’adversaire en jeu et pour l’accès à la cible. Observant une dissonance au milieu des années 90 entre les formalisations des techniques de frappes de balle et les réalisations des meilleurs passeurs et frappeurs du moment, je me suis attaché à identifier les habiletés du haut niveau sur ce registre, au travers d’observations en compétition de joueurs experts et de jeunes en formation, doublées de séries d’entretiens d’explicitation post-match, pour en extraire les fondements techniques transmissibles. Par motricité, j’entends les habiletés motrices des joueurs sous-tendues par deux aspects indissociables : la réalisation observable (ou enchaînement gestuel) et la direction intentionnelle de l’action initiée.
La rencontre en 2008 avec Bertrand Théraulaz et Ralph Hippolyte, cofondateurs d’Action Types et experts de référence sur le domaine des préférences motrices, a apporté une dimension supplémentaire à ma culture motrice. Mes modélisations personnelles sur les styles de frappes de balle, en allers-retours terrain / réflexion « outillée », entraient en résonance forte avec leurs travaux. La formation à leurs côtés a renforcé mes convictions sur l’approche individualisée de la motricité.
Enfin, Gérard Houllier a été le DTN qui m’a initialement fait confiance et ouvert les portes de l’encadrement des Sélections nationales garçons en qualité d’adjoint auprès de Patrick Gonfalone (U16, U17, U20), en qualité de référent Coups Francs Directs (CFD) avec les Espoirs sous la houlette de Erick Mombaerts et enfin d’intervenant avec Jean-Claude Lafargue à l’INF Clairefontaine sur le sujet de l’optimisation des CFD également. J’ai eu l’opportunité au travers de ces missions de travailler sur les problématiques de coaching technique avec de futurs internationaux A et de valider ma démarche personnalisée de développement des motricités de jeu combiné et de CPA. Les visions respectives de ces experts passionnés m’ont conforté dans mes directions de travail et chacun d’entre eux a eu un impact sur ma trajectoire d’éducateur – entraîneur – chercheur.
« Tromper l’adversaire par la passe en utilisant son « inertie » avec une volonté de maintien d’une incertitude permanente évènementielle et temporelle, soit en cachant l’information soit en transmettant de fausses indications, c’est l’intention qui doit primer. »
C’est avec cet arrière-plan de connexion systématique des réponses d’orientation du jeu avec les solutions motrices correspondantes, dans une approche dynamique des coordinations motrices (Nikolai Bernstein,James J. Gibson), que je coconstruis en Bretagne, sous le patronage de Hubert Fournier, notre DTN, des expérimentations sur le champ du développement de contenus d’optimisation des frappes de balle avec les Directeurs des structures territoriales du Projet de Performance Fédéral (PPF). Dans le cadre de mes missions, je collabore de façon très étroite avec Régis Le Bris, Directeur du Centre de formation du FC Lorient depuis 2014, sur les problématiques d’optimisation technique de ses joueurs et sur la modélisation de la place du travail technique dans son dispositif de performance.
L’idée de départ de l’interaction est de trouver, en fonction du projet de jeu de la structure, les zones d’émergence des espaces d’élimination de l’adversaire (désignés parfois par l’expression significative de zone de lumière) par le contrepied et que chaque joueur – joueuse, dans sa (ou ses) zone(s) d’évolution, perçoive consciemment ces espaces et développe un large spectre de trajectoires pertinentes d’exploitation de ces espaces au regard des configurations qu’il a ou aura à gérer. L’objectif final étant de faire autorité dans sa (ou ses) zone(s) en maîtrisant des enchaînements gestuels adaptés et adaptatifs permettant de réaliser toutes les trajectoires requises. Le sujet, passionnant, est toujours ouvert ! Le modèle se formalise progressivement en cohérence avec l’évolution du projet global piloté par Régis Le Bris.
J’accompagne également le Stade Brestois 29 depuis cette saison, sur la thématique des frappes de balle de vitesse au poste, en lien au profilage moteur, à la demande de Nicolas Mariller Directeur du Centre et de Johan Ramaré. Enfin, je travaille avec nos deux Directeurs de Pôles espoirs masculin et féminin, Claude (Coco) Michel et Anthony Rimasson sur ces mêmes problématiques.
Pour répondre désormais à la question, une frappe de balle efficace, dans ma conception, est celle qui atteint le partenaire avec un compromis vitesse / précision optimal et permet une exploitation aisée, efficiente du ballon par le receveur dans le cadre du projet en continuité de déséquilibre de l’adversaire, ou tout simplement l’atteinte de la cible et la marque pour une motricité d’attaque du but. J’associe généralement cette « frappe efficace » aux moments déterminants du jeu que constituent l’accès aux espaces de franchissement de l’adversaire et au but, parce que ce sont ces deux temps du jeu qui posent de façon incontestable et prégnante la problématique de conflit vitesse / précision. Ces configurations posent effectivement la condition sine qua non du jeu de vitesse, de la vitesse de balle.
Le critère commun de réussite de ces frappes est la production d’une trajectoire à haute vitesse avec maintien du contrôle, du degré de précision. Le joueur doit être capable de maîtriser à son poste un bouquet de trajectoires de balle rapide répondant à une variété d’angles, d’orientations et de distances.
« L’élément corrélé massivement à la réussite d’une passe de franchissement de l’adversaire en compétition, est l’arrêt du pied de frappe à l’impact »
Mon travail de thèse (2002) a validé scientifiquement que l’élément corrélé massivement à la réussite d’une passe de franchissement de l’adversaire en compétition, quelle que soit la zone de terrain et le type de configuration (jeu intérieur, jeu couloir, débordement / centre ou renversement de jeu) chez les experts professionnels comme en préformation, réalisation posant la capacité de production de hautes vitesses de balle, est l’arrêt du pied de frappe à l’impact (label « fixée »).
L’étude a également garanti l’efficacité pour les distances d’élimination les plus lointaines de l’arrêt du pied de frappe immédiatement après l’impact (label « fixée retardée », l’observable étant que le pied de frappe finit son chemin sous le niveau du genou de la jambe d’appui). L’efficacité d’une frappe est donc liée à l’invariance de fin de geste. Ce principe est toujours d’actualité pour la haute performance. Il n’existe par conséquent pas de modèle gestuel de réussite. Les préférences motrices corroborent ce constat.
REFLEXION
« Si vous devez planifier un futur se trouvant au-delà de ce qu’il vous est possible de prévoir, planifiez la surprise. Cela signifie, comme le conseille Richard Danzig, de planifier l’adaptabilité et la résilience. »

 Philip Tetlock

JOURNEE DE RENTREE DU FOOTBALL FEMININ

MAGNIFIQUE, après un report, ce Dimanche 21 Novembre restera une date importante dans les têtes de toutes ces jeunes filles.

Je voudrai remercier le District 92 d’avoir donné les moyens a cet evenement d’exister, féliciter notre CTD DAP Charles Morisseau pour son organisation, le club du CSM CLAMART et la Mairie, enfin la commission de féminisation qui a fait un gros boulot et que le succes recompense. A vous toutes et tous educatrices et educateurs bravo pour votre disponibilité, votre engagement et votre travail ce matin avec ces jeuens filles. Je ne peux que vous encourager a rejoindre notre Amicale des Educateurs du 92 des lors que vous avez participe à au moins un module de formation. Retrouvez l’inscription rapide pour 18 euros annuel sur notre site internet entièrement fait pour vous.
Ci dessous la video du klapping de ce matin merci et bravo a vous les educateurs
Christian Pornin
President AEF92

Après les paroles du Président du district 92 François CHARRASSE, l’animation de Dhélia DJEBBAR ci dessous:

GESTION DES CONFLITS

preparationphysiquefootball.com propose un outil simple et astucieux pour répondre à une gestion possible de conflits.

Comment gérer un conflit entre plusieurs joueurs?

Tout d’abord, il est essentiel de savoir pourquoi et à quel moment un conflit s’établit.

Ensuite il va falloir prendre en compte le contexte, l’environnement et les joueurs en question (leur personnalité, leur rôle dans le groupe, leur passé, …).

Chaque situation va être différente, chaque joueur est différent, il est donc difficile d’adopter une  »recette toute faite ».

Mais il existe tout de même des directives ou des clés qui peuvent être efficaces.

Nous vous présentons un exemple avec une méthode qui nous semble intéressante:

LA MÉTHODE DESC

DESC signifie Décrire, Exprimer nos émotions, Spécifier des solutions et Conséquences et Conclusion.

Ces termes décrivent finalement les différentes phrases qu’il est utile de respecter lors d’un entretien dont le but est de gérer un conflit.

Décrire : la première étape consiste donc à présenter la situation conflictuelle avec ce qu’elle a de plus concret. Cette description se doit d’être la plus objective possible. S’il y a plusieurs faits à reprocher, tentez de les regrouper.   

Exprimer les émotions : la deuxième étape permet d’exprimer ses émotions, ses sentiments face au conflit dans lequel on s’est retrouvé. Il n’est pas toujours facile de parler d’émotions. La joie, la tristesse, la peur et la colère sont des émotions fondamentales. Les deux parties seront donc invitées à exprimer en termes d’émotions ce qu’elles éprouvent au contact de l’autre.   

Spécifier des solutions : l’essentiel de cette étape consiste à proposer des solutions permettant de résoudre le conflit. Chacun doit alors pouvoir s’exprimer et proposer des solutions qui pourraient améliorer la situation.   

Conséquences et conclusions : la dernière étape de cette méthode porte sur les conséquences. Il convient alors de préciser à chacun les conséquences négatives si le conflit venait à perdurer. Il faut aussi insister sur l’énorme avantage que les deux parties auraient à respecter les engagements qu’elles ont suggérés dans l’étape précédente. On pourra profiter de cette phase pour faire réfléchir les deux parties aux mesures à prendre pour éviter que des conflits similaires ne se reproduisent.    

LA PASSION D’UN COACH ENTRAINANT Johan ROUBAULT

Nous voici avec Johan, un éducateur passionné, ambitieux et travailleur, son parcours de joueur lui a permis de bien connaître le football mais aussi ses joies et ses déceptions. Sa soif de communiquer lui permet de conduire les U17 Nationaux d’un futur très grand club le FC ANNECY en Haute Savoie, qui veut rejoindre la L1.

Du 92 à la Haute Savoie Johan ROUBAULT a beaucoup voyagé
pour apprendre de chaque expérience.

Peux-tu te présenter simplement ?

J’ai 38 ans, en couple, je suis issu de classe moyenne, mes parents et ma sœur m’ont inculqué des valeurs telles que la simplicité, le travail et le partage. Mon père m’a transmis sa passion du football dès le plus jeune âge, j’ai pu développer un esprit de tolérance et d’ouverture. Je suis originaire de Sèvres dans les Hauts de Seine et j’habite Annecy depuis 15 mois.

Je suis titulaire d’un bac ES, d’un BPJEPS APT et d’un BE1 et je passe le DES cette saison.

Ta carrière de joueur ?

J’ai commencé à 4 ans au Sèvres FC 92 puis à Versailles en 13DH et 15 nationaux. J’ai ensuite été formé au centre de formation de la berrichonne de Châteauroux de 16 à 20 ans, des U17 nationaux au groupe pro avec un contrat stagiaire pro. J’ai ensuite évolué principalement au niveau national avec environ 150 matchs entre la CFA et la CFA2 mais j’ai aussi joué au niveau départemental à Sèvres et au niveau régional à l’ACBB, à l’EF Bastia et au Franche comté au FC Champagnole.

Ton arrivée dans le monde des éducateurs ?

Complétement par hasard !!! Ce n’était vraiment pas une vocation. A 23 ans je jouais en Suisse avec encore le rêve de vivre d’une carrière de joueur, un évènement familial m’a ramené dans ma ville natale à Sèvres et c’est dans le club où j’ai commencé à jouer que j’ai aussi commencé à encadrer…

Coaching avec Sèvres à l’âge de 25 ans

Tes premières impressions sur le DES où tu es inscris pour cette année ?

Le CNTFS Clairefontaine en Yvelines

Se former, se remettre en question, analyser son expérience sont des éléments indispensables pour progresser et c’est mon souhait donc je suis ravi d’avoir pu intégrer cette formation. C’est une formation enrichissante où on nous prépare à être un expert que ce soit dans la direction en tant que chef de projet ou dans le pilotage d’un système d’entraînement. Mes premières impressions sont positives que ce soit dans le contenu de la formation mais surtout dans l’échange que l’on peut avoir entre stagiaires.

Quelles sont les différences ressenties entre le foot parisien et celui de la province ?

Chaque région a ses particularités. A mon avis on ne peut pas généraliser la province, comme étant un seul football. J’ai connu 7 régions différentes et elles ont toutes leurs particularités. La région parisienne est l’un des 3 plus gros vivier mondial avec une très grosse densité de population. On y retrouve des bons joueurs à tous les niveaux avec de très fortes individualités. Les matchs sont toujours très disputés avec beaucoup d’intensité.

Quels sont tes principes fondamentaux de conception du foot ?

Si on prend l’histoire du football, on constate une évolution des connaissances et des compétences. Dès le début, sûrement parce que j’étais encore joueur, j’ai voulu présenter aux joueurs des séances dans lesquelles le joueur puisse s’épanouir et prendre du plaisir. Avec ce raisonnement, j’ai toujours intégré le ballon et proposé des formes jouées en évitant la méthode analytique où la technique, la tactique et la partie athlétique sont travaillées de manière séparée. Je suis partisan d’une méthode globale où tous les facteurs de la performance sont en interaction car, par définition, le football est un tout dans un système complexe.

C’est donc mon profil de joueur qui a conditionné ma manière d’enseigner. On se nourrit aussi de nos propres entraîneurs en bien ou en mal. En analysant leur différents comportements et méthodologies on peut répertorier ce qui fonctionne plus ou moins bien.

Mais rien n’est figé, je pense qu’il faut constamment évoluer et être attentif. 

Je suis un idéaliste je reste fidèle à mes principes et mes convictions.

Mon objectif est de mettre en place une philosophie de jeu et de l’imposer à l’adversaire. Je me concentre principalement sur mon équipe. Je suis néanmoins en capacité de m’adapter mais sur des micros-ajustements notamment par rapport aux profils de mes joueurs. 

Ma philosophie est de bien jouer pour gagner en développant un football complet qui puisse répondre efficacement aux différentes actions de jeu. L’équipe doit être supérieure à la somme des individualités qui la composent. L’individu doit être au service du collectif et de l’intérêt général. Cette vision doit permettre de définir un cadre de jeu au sein duquel le joueur peut s’exprimer et s’épanouir. Ma philosophie est de proposer un football offensif avec du caractère et de la personnalité qui procure de bonnes sensations. Le principe est d’agir et de ne pas subir.

Pour mettre en place cette philosophie, je mets en œuvre plusieurs outils tels que le plan de développement du joueur, le projet de jeu, la planification, les séances avec des procédés références, la vidéo, la préparation mentale ou encore le développement des préférences motrices.

Le concept est de toujours améliorer le niveau des joueurs individuellement et collectivement en tant que footballeur. Sans oublier le rôle éducatif et social que l’on a à travers la transmission de valeurs.

Le projet de jeu de ton équipe ?

A travers la mise en place de cette philosophie il me semble important de développer une identité en lien avec les valeurs du club et mes convictions personnelles. J’essaie toujours de mettre en place un projet de jeu ambitieux et proactif. Nous devons être en capacité de s’adapter à notre environnement sans pour autant renier ses principes. Je pense que le projet doit être partagé. 

Educateur, Entraîneur, Coach, Tacticien, Psychologue

Ton cahier de séances, tu es plutôt « papier crayon » ou informatique ?

Mon cahier de séances est informatisé. Mais j’utilise les deux ! Je pense qu’aujourd’hui un éducateur ne peut plus passer à côtés de l’informatique mais j’utilise encore le papier crayon qui me permet de brouillonner et de noter mes idées. 

Quel outil utilises-tu ?

J’utilise MY Coach, imovie pour la vidéo,  le pack office surtout power point et j’ai toujours mon bloc note et mon stylo.

Y- a-t-il des partages avec tes collègues ?  Pourquoi ?

C’est la base et c’est un des aspects que je préfère dans mon métier. Les échanges sont quotidiens forcément avec mon staff mais aussi avec les autres coachs du club que ce soit çà travers nos réunions hebdomadaires ou de façon plus informelle. Même si j’échange avec d’autres coach d’autres structures j’ai toujours le regret de ne pas pouvoir aller visiter et observer d’autres entraîneurs. 

Comment construis-tu ta séance ?

Le questionnement avec des arrêts flash se retrouve dans la situation

Je prends en compte plusieurs éléments mais je pars toujours du match en lien avec mon projet de jeu. L’idée c’est comment on veut animer notre système que ce soit sur le plan offensif ou défensif.

Quel est le procédé que tu préfères ?                         

Si je dois en choisir un je dis la situation car on peut impacter tactiquement ses joueurs et donc son équipe. Rendre le joueur plus intelligent, est un principe qui m’accompagne toujours.

La recherche de conservation du ballon est-elle un risque augmenté de perte du ballon ?

Forcément si on n’a pas le ballon on ne risque pas de le perdre. Si la question est de savoir s’il faut un projet de jeu basé sur le jeu de possession ou sur un jeu de transition j’ai envie de répondre que le football est plurifactoriel. Et c’est justement ce qui fait sa force et sa complexité. Mais on peut s’interroger sur: dans quelle zone conserver ? Comment ? Dans quelles circonstances ? Avec qui ? Quelles sont les caractéristiques des joueurs ?  Pourquoi faire ? Avec quelle réaction à la perte ? 

Travailles-tu spécifiquement les CPA ?

Bien sûr c’est quand même 30% des buts tous niveaux confondus. A noter qu’on n’est pas obligé de le faire sous forme d’exercice. On peut le faire à travers une situation ou sous forme jouée.

Parles-nous de la structure du FC ANNECY chez les Jeunes avec les sections sportives.

Le FC Annecy c’est une SAS qui gère l’équipe fanion de national 1, l’association qui gère les U7 jusqu’à la réserve mais aussi un fonds de dotation « le FCA Social club » qui regroupe toutes nos actions sociales éducatives à travers 5 axes (l’environnement, la citoyenneté, la solidarité, le handicap et l’éducation). 

Concernant nos jeunes ils évoluent au sein de la Bontaz Academy. C’est 5 établissements partenaires et 150 joueurs concernés mais aussi une section lycée féminine sur Annecy. Mais pas que ! Initiée en 2017 par Yves Bontaz et son groupe, la Bontaz Académy est une structure novatrice et fédératrice, déployant, sur 4 pôles (Faucigny, Annecy, Annecy-le-Vieux et le Pays de Gex), un concept de formation visant la réussite du double projet sportif et scolaire des jeunes. Notre club s’appuie donc sur ce partenaire technique pour piloter le développement de nos sections sportives de la 6ème à la Terminale. Ainsi, en plus de leurs 2 séances de club, nos joueurs de U12 à U18 bénéficient de 2 séances hebdomadaires avec des horaires aménagés et d’une action axée sur 3 dimensions : sportive, sociale et éducative, scolaire et professionnelle. http://bontaz-academy.com

La confiance donne aux joueurs une force supplémentaire, comment l’éducateur peut-il la travailler chez le joueur pour l’améliorer ?

Je m’efforce de posséder et développer des qualités de management pour gérer mon groupe de joueurs qui sont avant tout des hommes. J’essaie d’instaurer un climat propice à la confiance, être observateur, pédagogue et à l’écoute. 

Dans un premier temps je pense qu’il faut installer un climat propice à l’apprentissage et au bien être pour que les joueurs mais aussi le staff puisse s’épanouir. Le projet de vie du club, du groupe, prend ainsi tout son sens en donnant à l’activité.

Dans un second temps, je pense qu’il faut prévoir des entretiens individuels réguliers au fil de la saison avec les joueurs pour définir des objectifs et les réguler. 

Dans un 3ème temps, donner du sens à notre action et être positif peut renforcer la confiance.

Dans un dernier temps le fait d’être authentique et dire ce que l’on pense est je pense le meilleur moyen de respecter le joueur pour lui donner la confiance nécessaire.

Opération propreté dans la ville, le PEF est utile.

Arrivé à ANNECY tu entres dans un monde pro, un pas vers le haut niveau, quel est ton plan de carrière, tes objectifs ?

À très court terme, le Diplôme d’État Supérieur d’entraîneur de football peut me permettre de prendre plus de responsabilités.

J’ai l’objectif d’évoluer dans un club professionnel. Le FC Annecy a cette ambition. Vu mon parcours j’ai commencé à encadrer à 23 ans mais j’ai voulu jouer jusqu’à 34 ans. J’ai donc encadré toutes les catégories de jeunes à tous les niveaux. A court ou moyen terme je souhaite entraîner en séniors au niveau national et pourquoi pas si l’opportunité se présente intégrer un staff professionnel. 

A long terme, la direction d’une structure de niveau nationale ou professionnelle peut me permettre de développer une vision à l’échelle d’une structure complète de haut niveau comme je l’ai déjà fait sur une structure de niveau régionale. 

D’ordre plus générale je suis un passionné. Je souhaite me développer personnellement en continuant à vivre de ma vocation dans les meilleures conditions possibles. Le projet est de disposer d’un périmètre d’action qui me permet de m’épanouir et d’avoir des opportunités en lien avec mes ambitions.

PARIS SG avec MESSI tu le crois capable de gagner la Ligue des Champions ?

C’est une compétition difficile à gagner mais je le souhaite pour le football français.

Y a t-t-il une question non posée que tu aurais aimé y répondre ?

On va manger où ? 

Et la réponse serait ?

Une bonne viande !

Merci pour terminer, réponds le plus simplement possible aux questions suivantes :

  • Ta définition du bonheur au football

Des rires et des moments de partage 

  • Le meilleur conseil que tu as reçu. 

Continue à jouer tant que tu peux 

  • Ton bureau idéal. 

Le rectangle vert 

  • Ta devise Meilleur qu’hier et moins bon que demain
  • Une journée de travail réussi, c’est… du plaisir 
  • Ton arme antistress. Le sport
  • Ta plus grande fierté. Mon passage Aix en Provence pendant 4 ans car nous sommes partis d’une feuille blanche et j’ai pu être un élément prépondérant de la construction du club.
  • L’échec qui t’a le plus appris. Quand Châteauroux ne m’a pas gardé, moment très difficile

Les personnes qui t’inspirent.

Je m’inspire de plusieurs entraîneurs qui ont des profils différents. L’école néerlandaise avec le football total représenté par Johan Cruyff Arrigho Sacchi pour son parcours personnel et son 4-4-2 en zone ou encore Marcelo Bielsa, Pep Guardiola et Jurgen Klopp sont forcément des entraîneurs à étudier.

Je suis aussi attentif aux entraîneurs moins connus comme Christian Gourcuff ou Pascal Gastien en France. Zdenek Zeman en Italie surnommé « le prophète » avec son 4-3-3 très offensif ou Gian Piero Gasperini, comment il fait jouer l’Atalanta de Bergame, c’est fabuleux. La vague allemande emmenée par Nagelsmann nous offre aussi des entraîneurs différents qui n’ont pas eu de carrière professionnelle. Cette diversité fait la richesse du football.

J’apprécie les entraîneurs qui ont une vision, une conception du football. De manière générale, j’aime étudier le football et j’essaie aussi d’échanger un maximum avec d’autres éducateurs

  • MESSI ou RONALDO Mon père ou ma mère … Impossible de choisir!!!
  • M’BAPPE ou HAALAND M’Bappe on est français !
  • Pour toi spécialement JOHAN CRUYFF c’est qui ? L’homme qui a inspiré mon père pour choisir le prénom de son fils et un footballeur et entraîneur inspirant.

PREFERENCES MOTRICES AVEC NICOLAS BOURADA

SAMEDI 23 OCTOBRE 2021 LE RENDEZ VOUS FUT DE GRANDE QUALITE Une cinquantaine d’éducateurs étaient présents à Argenteuil pour ce rendez vous qui a connu un taux de satisfaction très élevé.

Démonstration sur le terrain après la théorie en salle.
AEF92″team »
Les AEF 95 et 92 puis les CTDPPF Norbert et Lounis se sont présentés devant les éducateurs présents.
Roshan RAVINESAN est testé sur le terrain
Une collaboration avec nos amis du 95
Norbert Da Silva CTD PPF 92 est testé sur ses préférences motrices.

POUR DES EDUCATEURS SOUS CONTRATS.

Entraîneur salarié ou bénévole, pendant la pandémie, des clubs nous ont contacté pour nous demander comment rémunérer leurs éducateurs non salariés alors que les compétitions étaient arrêtées.

RAPPEL REGLEMENTAIRE: Un entraîneur ou éducateur responsable d’une équipe séniors en R1 et au dessus est obligatoirement salarié du club.Il est forcément en Contrat à Durée Indéterminée (CDI), sauf s’il dispose dans son effectif d’au moins un joueur sous contrat fédéral. Dans ce cas, il devra être en CDD Contrat à durée Déterminée.

Du R2 au plus bas niveau départemental, les éducateurs sont généralement non-salariés. Les clubs bénéficient pour cette catégorie de l’assiette forfaitaire de l’URSSAF, quand la rémunération est inférieure à 115 heures au SMIC (1179€ en 2021), à laquelle peuvent être ajoutées des indemnités kilométriques. Un suivi précis au niveau du club doit être conduit pour tous les contrôles éventuels. Avec l’arrêt des compétitions ces défrisements n’étaient plus possibles. Avec un contrat de travail, l’éducateur pouvait bénéficier du chômage partiel.

La notion de CDI avec les diplômes l’autorisant, ne doit pas faire peur au club, avec le temps trop souvent réduit de passage dans des clubs, l’éducateur ne bénéficie d’un temps de travail horaire assez limité, la Convention National du Sport CCNS défini très bien les conditions d’une rupture avec un CDI. La possibilité d’une entente cordiale entre le club et l’éducateur reste la solution à trouver en cas de désaccord, Quel que soit le niveau amateur, il est en effet plus interessant de proposer un contrat à un technicien car ca permet de le sécuriser tout en évitant un mauvais contrôle.

A vous éducateurs de passer vos diplômes, de mieux connaître vos droits et devoirs, pour réussir à encore mieux professionnaliser le football amateur. Il en va de la progression de nos équipes, de nos joueurs et de vous-mêmes éducateurs.