LE GOLF FOOT UNE PRATIQUE LOISIR POUR TOUS

Les nouvelles pratiques du Football sont

Le Futnet

Le Fit Foot

Le Football en marchant

Le Beach Soccer

Le Golf Foot

Le Golf Foot se distingue du Footgolf par une pratique dans un espace libre, avec des cibles facilement déplacaables. Le Footgolf se pratique dans un club de Golf avec des aménagement de Boggeys et une pratique règlementée.

Vous trouverez ci dessous le lien pour accéder à la découverte du Golf Foot.

https://media.fff.fr/uploads/document/c5cd2b640de26373e90eeecb4b1c1c8c.pdf

LIVRET TRAVAIL DE LA VITESSE EN PDF

Bonjour à tous, vous pensez pouvoir trouver tout sur internet, effectivement on peut trouver beaucoup de choses, mais trouver de bonnes choses est difficile.

Nous vous proposons aujourd’hui des exercices pour développer la vitesse de vos joueurs:

vitesse de réaction

vitesse de course

vitesse et changements de direction

BONNE LECTURE

60-exercices-avec-petit-materiel-en-football-amateur

L’ESSENTIEL EST LA PROGRESSION DU JOUEUR

Dans le magazine VESTIAIRES N° 104 de Février 2022 Page 14 cet article est significative d’un état d’esprit et de la réalité des choses. « Parfois, les joueurs passent trop de temps à comprendre les entraînements et les coachs à gérer les contenus. »

Un excellent débat et sujet de discussion que vous pourriez avoir dans les clubs.

L’ENSEMBLE DE NOS ANALYSES TACTIQUES SUR

WWW.FOOTBALLCOACHING.FR

Voici un excellent document dont il faut prendre le temps pour l’analyser, les animations offensives du Bayern de Munich, Avec une insistance sur les macro-éléments, on retrouve des fondamentaux du système recherché par le club bavarois.

Un macro-comportement fait son apparition dans la structure contextuelle:

«Créer et profiter des avantages»: 

«Être en supériorité numérique face à la première ligne de pression adverse».  

Analyse-Bayern-Munich

PIERRE SAGE DANS PROLONGATION OLYMPIQUE LYONNAIS UNE METHODOLOGIE

Prolongation est un podcast d’entretien où le journaliste Johann Crochet rencontre des acteurs du football pour décrypter leur métier et découvrir ce qui les fait avancer au quotidien. Lors de ces interviews, ils discutent de leur métier pour mieux le décoder. L’idée est de donner des clés pour mieux comprendre le football avec ceux qui le font.

Aujourd’hui, je reçois Pierre Sage, éducateur à l’Olympique lyonnais, entraîneur des U16 et impliqué dans la création, la mise en place et l’évolution de la méthodologie OL à l’académie.

Avec lui, nous avons notamment évoqué la formation au sein de l’Olympique lyonnais ainsi que l’ADN OL transmis dès le plus jeune âge.

Nous sommes également revenus sur ses inspirations, sur les moyens de faire progresser les jeunes joueurs et sur la prédominance des talents offensifs au sein de l’académie OL.

https://getpodcast.com/podcast/prolongation-entretiens-avec-les-acteurs-du-foot/rediff-pierre-sage-olympique-lyonnais-son-metier-deducateur-ladn-ol-la_8b8065374a

REVIVEZ DES PODCAST MATTHIAS MAURER (EMMEN) AUX PAYS BAS

Prolongation est un podcast d’entretien où le journaliste Johann Crochet rencontre des acteurs du football pour décrypter leur métier et découvrir ce qui les fait avancer au quotidien. Lors de ces interviews, ils discutent de leur métier pour mieux le décoder. L’idée est de donner des clés pour mieux comprendre le football avec ceux qui le font. 

Aujourd’hui, je reçois Matthias Maurer, éducateur au sein du club néerlandais d’Emmen, ayant rejoint l’équipe première cet été comme adjoint et analyste vidéo.

Avec lui, nous avons abordé son parcours, son arrivée aux Pays-Bas, l’importance de ses voyages et des discussions avec des éducateurs du monde entier ainsi que les spécificités du football néerlandais.

Nous avons également évoqué quelques points de comparaison entre la France et les Pays-Bas autour de la formation des jeunes footballeurs. 

https://getpodcast.com/podcast/prolongation-entretiens-avec-les-acteurs-du-foot/matthias-maurer-emmen-son-parcours-aux-pays-bas-limportance-de-lechang_b539548153

MANFA CAMARA (1977) vient de nous quitter.

Retrouvez le communiqué de l’UNFP qui correspond exactement à Manfa

« Alors Manfa, ça roule ? »

C’était une sorte de blague potache entre nous. Ce jeudi matin, j’ai appris que je ne te poserai plus cette question, Manfa. Surtout que tu n’y répondrais plus.

Ce jeudi matin, tu es parti Manfa. Maudit mois de janvier ! Et ces quelques lignes, si personnelles soient-elles parfois, pourraient être écrites par chacun des salariés de l’UNFP dont tu n’étais pas seulement le collègue, mais l’ami, parfois même le confident depuis que tu nous avais rejoints en 2007, d’abord comme stagiaire, puis comme chargé de mission à Europ Sports Reconversion.

Tu étais un drôle de mec, Manfa Camara ! Un supermec !

Quelle force ! Quel moral ! Quel courage !

Quel combattant tu as été, pendant tant et tant d’années, luttant jour après jour parce que tu n’aurais jamais accepté qu’il y eut un avant et un après janvier 2001, lorsqu’il a fallu, comme tu le disais, que tu fasses en une journée le deuil de tes jambes et du football. C’était ta vie, la même, celle d’un homme qui plaçait sa famille au-dessus de tout, tellement fier de ses trois magnifiques filles, celle d’un fou de foot, étonné que l’on puisse le payer alors qu’il ne faisait qu’assouvir sa passion… Un fou de foot, oui, qui disait avoir toujours l’âme d’un joueur en se mettant au service des autres au sein d’ESR et de l’UNFP, ou en oeuvrant, dans l’ombre auprès de la FIFPRO Afrique, pour la création d’une association de joueurs au Mali.

Quelqu’un avait dû enlever le mot regret de ton dictionnaire, Manfa. Et ajouter espoir, défi, force, courage, respect, écoute, compassion à toutes les pages. Avec famille et amis, évidemment. Avec souffrance aussi. Forcément.

Mais jamais, nous ne t’avons entendu te plaindre. Il y avait toujours un demain pour toi, un nouveau jour, une nouvelle chance, un nouveau défi à relever.

Comme le dit un proverbe malien, « Qui court après le temps perdu n’attrape que du vent. »

C’est parmi tant d’autres choses, ce que tu as transmis à Kelia, à Maly et à Sana, auxquelles nous pensons si fortement. Nous leur présentons, ainsi qu’à Karine et à toute ta famille, nos plus sincères condoléances.

Il y aura un demain, Manfa. Forcément. Mais ce sera un jour différent. Parce que tu n’es plus là.

L’UNION NATIONALE DES FOOTBALLEURS PROFESSIONNELS

Manfa né en 1977, a été un joueur de SM MONTROUGE et il faisait partie de la team vainqueur du triplé:

Championnat de Paris HONNEUR

Coupe de Paris Espoirs face au RED STAR en finale

Coupe des Hauts de Seine face au Racing CF en finale

Entré au Centre de Formation de Lorient il allait malheureusement être victime en 2001 d’un terrible accident de voiture stoppant au delà de sa carrière, l’utilisation de ses jambes.

Courageux il a gardé un large sourire et des mots gentils pour tous, il a fondé une belle familles et réussit à travaillé à l’UNFP pour la reconversion des joueurs et ainsi resté dans le FOOTBALL.

Toutes nos condoléances à sa famille, à Souleymane notre ami.

Reposes en Paix Manfa tu resteras un exemple pour tous ceux qui t’ont connu.

CHRISTIAN PORNIN

Président AEF 92 et un de tes ex coach à Montrouge.

LUDOVIC SEIFERT par NOSOTROS

Professeur des Universités à l’UFR STAPS de l’université Rouen Normandie, enseignant-chercheur au laboratoire CETAPS, mais aussi guide de haute montagne, Ludovic Seifert organise ses recherches autour de deux mots-clés: le couplage entre action et perception.L’objectif ? Analyser deux objets dans le sport (et donc le football) : l’apprentissage et l’expertise.

  L’atteinte de l’expertise est un chemin hautement individuel
L’atteinte de l’expertise est un chemin hautement individuel
Pourquoi l’approche dynamique écologique considère l’individu/le joueur ou l’équipe, comme des systèmes complexes adaptatifs ?
Historiquement, la notion de système vient de la théorie de la Gestalt(psychologie de la forme), qui dit que « le tout, c’est plus que la somme des parties ». Lorsqu’il est question de coordination inter-segmentaire (au niveau individuel), interpersonnelle (dans une équipe ou entre plusieurs équipes), cela veut dire que l’équipe, c’est plus que la somme des joueurs qui la composent. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il y a la notion d’interaction qui est fondamentale.
Cela veut dire qu’à un moment donné, dans la relation des joueurs entre eux, des segments entre-eux, des articulations entre-elles ou d’un individu avec son environnement, nous considérons que les interactions sont à la base de la façon dont nous prenons des décisions, dont nous percevons, dont nous nous mouvons et donc, dont nous agissons. Alors, le couplage entre un individu et son environnement ou de deux individus entre eux, est la plus petite unité d’analyse. On ne peut donc pas dissocier un individu de son environnement et essayer de l’analyser en dehors de celui-ci, cela n’a pas de sens. A chaque fois que nous évaluons un joueur, nous devons le faire dans le contexte le plus révélateur de sa pratique, pour que les éléments sensoriels, les informations sensorielles sur lesquels il base son comportement, ses décisions, etc., soient dans son environnement habituel de pratique.
Cela veut aussi dire que si nous mettons quelqu’un devant un écran, que nous lui demandons de regarder un match, afin qu’il nous dise quelle décision il prendra, cela peut être compliqué. En fait, ce qu’il voit, c’est un écran, un match. Il n’est pas sur le terrain, il ne voit pas ses partenaires, il a du mal à appréhender la profondeur et/ou la largeur, etc. Donc, la notion de système met au cœur ces problématiques d’interactions et la notion de complexité. Elle montre à quel point nous ne pouvons pas supprimer ces interactions ou que nous ne pouvons pas dissocier les éléments qui constituent le système et qui interagissent. Nous ne pouvons pas couper une interaction en deux ou étudier les éléments séparément. Pourquoi ? Parce que dans l’interaction, il y a cette notion de codéfinition. Dans un système complexe adaptatif, l’adaptation vient de la codéfinition des éléments entre eux. Il y a une forme de réciprocité, de mutualité, l’un déterminant l’autre, c’est quelque chose de cyclique. C’est une boucle.
« A chaque fois que nous évaluons un joueur, nous devons le faire dans le contexte le plus révélateur de sa pratique, pour que les éléments sensoriels, les informations sensorielles sur lesquels il base son comportement, ses décisions, etc., soient dans son environnement habituel de pratique. »

En sport collectif, il y a beaucoup d’analyses qui sont réalisées sur ce que nous appelons les SNA (Social Network Analysis), où les réseaux de passes, les réseaux de communication entre les individus, etc., sont analysés. Nous partons du principe que ces réseaux de passes peuvent être unidirectionnels, mais la plupart du temps, ils sont bidirectionnels. Dans une équipe, nous allons pouvoir analyser le nombre d’individus concernés dans un réseau, relativement au nombre d’individu total. Nous regarderons le nombre de communications, si elles vont prioritairement dans un sens ou dans les deux sens, avec un individu ou avec un autre individu pour finalement, essayer de voir la prévalence d’un individu. Nous pourrons identifier les individus qui sont incontournables dans une équipe (par qui le ballon passe tout le temps), puis ceux qui sont plutôt en bout de chaîne, qui sont plutôt à la conclusion des actions, par exemple. Cela permet d’étudier le comportement d’un réseau. On va dire que c’est une belle illustration d’un système complexe adaptatif.
« La capacité d’un système, c’est de s’adapter aux contraintes qu’il rencontre et qui sont fluctuantes. »
Après, ce réseau, il n’est pas forcément rigide, ni dans son fonctionnement ni dans sa structure. Une équipe composée de cinq joueurs, peut se structurer en 2-1-2, en 1-2-2, en 1-3-1, etc. Cela veut dire que l’équipe peut changer sa configuration spatiale, donc changer sa structure sur le terrain, elle peut passer d’une défense individuelle à une défense de zone… Cela montre la capacité d’une structure à s’adapter en fonction de son environnement et l’environnement, là, c’est l’équipe adverse, c’est l’évolution du score, c’est l’évolution de la fatigue, etc. La capacité d’un système, c’est de s’adapter aux contraintes qu’il rencontre et qui sont fluctuantes.
Source : Yann Kervella
Petit coup d’œil sur le travail d’optimisation des CPA coconstruit par Yann Kervella (DTR Bretagne), l’encadrement du centre de formation du FC Lorient et leurs joueurs.

Focus
 :Respect de la singularité motriceRecherche de la frappe référence (pattern personnel de performance)Seuil de vitesse > 100km/h mesure radar—  Ligue de Bretagne x FC Lorient : optimisation des CPA

P.-S. – En complément, si vous n’avez pas encore lu notre entretien avec Yann, je vous le recommande vivement.

P.-P.-S.  – En complément, du complément précédent, si vous n’avez pas encore lu notre entretien avec Régis Le Bris (FC Lorient), je vous le recommande aussi vivement.
Petit coup d’œil sur le travail d’optimisation des CPA coconstruit par Yann Kervella (DTR Bretagne), l’encadrement du centre de formation du FC Lorient et leurs joueurs.

Focus
 :Respect de la singularité motriceRecherche de la frappe référence (pattern personnel de performance)Seuil de vitesse > 100km/h mesure radar—  Ligue de Bretagne x FC Lorient : optimisation des CPA

P.-S. – En complément, si vous n’avez pas encore lu notre entretien avec Yann, je vous le recommande vivement.

P.-P.-S.  – En complément, du complément précédent, si vous n’avez pas encore lu notre entretien avec Régis Le Bris (FC Lorient), je vous le recommande aussi vivement.
Accompagner l’étrangeté, qui est source de performance
Au football, la frappe de balle semble être l’arme indispensable du footballeur, comment vous êtes-vous intéressé à ce sujet et comment caractériseriez-vous une frappe de balle de qualité ? 
En préambule, il faut revenir sur ma représentation de l’activité. En 1990, dans le cadre du double cursus universitaire et fédéral que je visais, j’ai fait la rencontre déterminante de Jean-Claude Trotel, enseignant de football à l’UEREPS de Rennes.  J’ai été conquis par son approche du déséquilibre collectif. J’ai toujours plaisir, depuis cette découverte du sens de l’activité, à voir des équipes de haut niveau ou des équipes de jeunes, évoluer avec cette sensibilité du jeu de contrepied. Ce principe d’utilisation du mouvement des adversaires pour jouer à l’inverse de leurs orientations de courses ou d’appuis, soit par la passe, la conduite, le dribble ou la course, est de mon point de vue, l’essence du football.
Plus largement, ma conception embrasse celle d’un jeu basé sur une connexion permanente au mouvement des adversaires et aux courses des partenaires pour saisir les opportunités d’espaces de progression émergents ou les créer, les provoquer. Cela implique de « jouer » avec l’adversaire, de le manipuler. Manipuler c’est attirer, mettre en mouvement, donner de la vitesse et une direction à l’adversaire pour l’exploiter prioritairement à contresens. Jouer à l’inverse, c’est « annuler » les efforts défensifs de l’adversaire, le mettre à l’arrêt. Les passes dans ce modèle sont valorisées.
« Ce principe d’utilisation du mouvement des adversaires pour jouer à l’inverse de leurs orientations de courses ou d’appuis, soit par la passe, la conduite, le dribble ou la course, est de mon point de vue, l’essence du football. »
Elles sont, dans le cadre de l’élimination, soit masquées ou « informationnelles » et retardées. Masquées pour cacher l’intention et retardées parce que la lecture continue des rapports de vitesses et de direction peut voir s’offrir au dernier moment de nouveaux espaces exploitables et pertinents, accentuant le champ des possibles en termes d’alternatives et de variétés d’angles. « Informationnelles » signifie, à l’inverse des masquées, que l’on annonce une passe ou que l’on fait semblant.
La feinte est indissociable de cette création d’incertitude dans la passe ; je donne de l’information avec un armé important et une orientation de corps particulière soit pour envoyer un message de frappe et faire autre chose (conduite, dribble…), soit pour faire croire à une orientation spécifique de passe et en réaliser une autre au dernier moment. Tromper l’adversaire par la passe en utilisant son « inertie » avec une volonté de maintien d’une incertitude permanente évènementielle et temporelle, soit en cachant l’information soit en transmettant de fausses indications, c’est l’intention qui doit primer.
La situation de compétition est pour le joueur le repère, le lieu de prise de conscience du sens et du ressenti physique de l’intention de contrepied, entraînant de facto l’émergence de nouvelles modalités d’interactions ainsi que d’opportunités croissantes en lien à ce mode structurant de perception de l’environnement.
« Manipuler c’est attirer, mettre en mouvement, donner de la vitesse et une direction à l’adversaire pour l’exploiter prioritairement à contresens. »
Jean-Claude Trotel a aiguisé mon sens de l’analyse de mes pratiques, m’a sensibilisé à la nécessaire observation outillée du jeu. Dès lors, je n’ai eu de cesse de faire progresser mes pratiques de terrain à la lumière de l’analyse des réussites des joueurs experts en compétition, donnant le sens de l’évolution du jeu et ouvrant la voie de l’enseignement de nouveaux principes ou de solutions innovantes aux futures générations.
Mes besoins d’entraîneur m’ont amené très tôt sur le terrain de l’analyse des motricités des joueurs de haute performance en réponse à la nécessaire utilisation de balles rapides pour le franchissement de l’adversaire en jeu et pour l’accès à la cible. Observant une dissonance au milieu des années 90 entre les formalisations des techniques de frappes de balle et les réalisations des meilleurs passeurs et frappeurs du moment, je me suis attaché à identifier les habiletés du haut niveau sur ce registre, au travers d’observations en compétition de joueurs experts et de jeunes en formation, doublées de séries d’entretiens d’explicitation post-match, pour en extraire les fondements techniques transmissibles. Par motricité, j’entends les habiletés motrices des joueurs sous-tendues par deux aspects indissociables : la réalisation observable (ou enchaînement gestuel) et la direction intentionnelle de l’action initiée.
La rencontre en 2008 avec Bertrand Théraulaz et Ralph Hippolyte, cofondateurs d’Action Types et experts de référence sur le domaine des préférences motrices, a apporté une dimension supplémentaire à ma culture motrice. Mes modélisations personnelles sur les styles de frappes de balle, en allers-retours terrain / réflexion « outillée », entraient en résonance forte avec leurs travaux. La formation à leurs côtés a renforcé mes convictions sur l’approche individualisée de la motricité.
Enfin, Gérard Houllier a été le DTN qui m’a initialement fait confiance et ouvert les portes de l’encadrement des Sélections nationales garçons en qualité d’adjoint auprès de Patrick Gonfalone (U16, U17, U20), en qualité de référent Coups Francs Directs (CFD) avec les Espoirs sous la houlette de Erick Mombaerts et enfin d’intervenant avec Jean-Claude Lafargue à l’INF Clairefontaine sur le sujet de l’optimisation des CFD également. J’ai eu l’opportunité au travers de ces missions de travailler sur les problématiques de coaching technique avec de futurs internationaux A et de valider ma démarche personnalisée de développement des motricités de jeu combiné et de CPA. Les visions respectives de ces experts passionnés m’ont conforté dans mes directions de travail et chacun d’entre eux a eu un impact sur ma trajectoire d’éducateur – entraîneur – chercheur.
« Tromper l’adversaire par la passe en utilisant son « inertie » avec une volonté de maintien d’une incertitude permanente évènementielle et temporelle, soit en cachant l’information soit en transmettant de fausses indications, c’est l’intention qui doit primer. »
C’est avec cet arrière-plan de connexion systématique des réponses d’orientation du jeu avec les solutions motrices correspondantes, dans une approche dynamique des coordinations motrices (Nikolai Bernstein,James J. Gibson), que je coconstruis en Bretagne, sous le patronage de Hubert Fournier, notre DTN, des expérimentations sur le champ du développement de contenus d’optimisation des frappes de balle avec les Directeurs des structures territoriales du Projet de Performance Fédéral (PPF). Dans le cadre de mes missions, je collabore de façon très étroite avec Régis Le Bris, Directeur du Centre de formation du FC Lorient depuis 2014, sur les problématiques d’optimisation technique de ses joueurs et sur la modélisation de la place du travail technique dans son dispositif de performance.
L’idée de départ de l’interaction est de trouver, en fonction du projet de jeu de la structure, les zones d’émergence des espaces d’élimination de l’adversaire (désignés parfois par l’expression significative de zone de lumière) par le contrepied et que chaque joueur – joueuse, dans sa (ou ses) zone(s) d’évolution, perçoive consciemment ces espaces et développe un large spectre de trajectoires pertinentes d’exploitation de ces espaces au regard des configurations qu’il a ou aura à gérer. L’objectif final étant de faire autorité dans sa (ou ses) zone(s) en maîtrisant des enchaînements gestuels adaptés et adaptatifs permettant de réaliser toutes les trajectoires requises. Le sujet, passionnant, est toujours ouvert ! Le modèle se formalise progressivement en cohérence avec l’évolution du projet global piloté par Régis Le Bris.
J’accompagne également le Stade Brestois 29 depuis cette saison, sur la thématique des frappes de balle de vitesse au poste, en lien au profilage moteur, à la demande de Nicolas Mariller Directeur du Centre et de Johan Ramaré. Enfin, je travaille avec nos deux Directeurs de Pôles espoirs masculin et féminin, Claude (Coco) Michel et Anthony Rimasson sur ces mêmes problématiques.
Pour répondre désormais à la question, une frappe de balle efficace, dans ma conception, est celle qui atteint le partenaire avec un compromis vitesse / précision optimal et permet une exploitation aisée, efficiente du ballon par le receveur dans le cadre du projet en continuité de déséquilibre de l’adversaire, ou tout simplement l’atteinte de la cible et la marque pour une motricité d’attaque du but. J’associe généralement cette « frappe efficace » aux moments déterminants du jeu que constituent l’accès aux espaces de franchissement de l’adversaire et au but, parce que ce sont ces deux temps du jeu qui posent de façon incontestable et prégnante la problématique de conflit vitesse / précision. Ces configurations posent effectivement la condition sine qua non du jeu de vitesse, de la vitesse de balle.
Le critère commun de réussite de ces frappes est la production d’une trajectoire à haute vitesse avec maintien du contrôle, du degré de précision. Le joueur doit être capable de maîtriser à son poste un bouquet de trajectoires de balle rapide répondant à une variété d’angles, d’orientations et de distances.
« L’élément corrélé massivement à la réussite d’une passe de franchissement de l’adversaire en compétition, est l’arrêt du pied de frappe à l’impact »
Mon travail de thèse (2002) a validé scientifiquement que l’élément corrélé massivement à la réussite d’une passe de franchissement de l’adversaire en compétition, quelle que soit la zone de terrain et le type de configuration (jeu intérieur, jeu couloir, débordement / centre ou renversement de jeu) chez les experts professionnels comme en préformation, réalisation posant la capacité de production de hautes vitesses de balle, est l’arrêt du pied de frappe à l’impact (label « fixée »).
L’étude a également garanti l’efficacité pour les distances d’élimination les plus lointaines de l’arrêt du pied de frappe immédiatement après l’impact (label « fixée retardée », l’observable étant que le pied de frappe finit son chemin sous le niveau du genou de la jambe d’appui). L’efficacité d’une frappe est donc liée à l’invariance de fin de geste. Ce principe est toujours d’actualité pour la haute performance. Il n’existe par conséquent pas de modèle gestuel de réussite. Les préférences motrices corroborent ce constat.
REFLEXION
« Si vous devez planifier un futur se trouvant au-delà de ce qu’il vous est possible de prévoir, planifiez la surprise. Cela signifie, comme le conseille Richard Danzig, de planifier l’adaptabilité et la résilience. »

 Philip Tetlock

JOURNEE DE RENTREE DU FOOTBALL FEMININ

MAGNIFIQUE, après un report, ce Dimanche 21 Novembre restera une date importante dans les têtes de toutes ces jeunes filles.

Je voudrai remercier le District 92 d’avoir donné les moyens a cet evenement d’exister, féliciter notre CTD DAP Charles Morisseau pour son organisation, le club du CSM CLAMART et la Mairie, enfin la commission de féminisation qui a fait un gros boulot et que le succes recompense. A vous toutes et tous educatrices et educateurs bravo pour votre disponibilité, votre engagement et votre travail ce matin avec ces jeuens filles. Je ne peux que vous encourager a rejoindre notre Amicale des Educateurs du 92 des lors que vous avez participe à au moins un module de formation. Retrouvez l’inscription rapide pour 18 euros annuel sur notre site internet entièrement fait pour vous.
Ci dessous la video du klapping de ce matin merci et bravo a vous les educateurs
Christian Pornin
President AEF92

Après les paroles du Président du district 92 François CHARRASSE, l’animation de Dhélia DJEBBAR ci dessous:

GESTION DES CONFLITS

preparationphysiquefootball.com propose un outil simple et astucieux pour répondre à une gestion possible de conflits.

Comment gérer un conflit entre plusieurs joueurs?

Tout d’abord, il est essentiel de savoir pourquoi et à quel moment un conflit s’établit.

Ensuite il va falloir prendre en compte le contexte, l’environnement et les joueurs en question (leur personnalité, leur rôle dans le groupe, leur passé, …).

Chaque situation va être différente, chaque joueur est différent, il est donc difficile d’adopter une  »recette toute faite ».

Mais il existe tout de même des directives ou des clés qui peuvent être efficaces.

Nous vous présentons un exemple avec une méthode qui nous semble intéressante:

LA MÉTHODE DESC

DESC signifie Décrire, Exprimer nos émotions, Spécifier des solutions et Conséquences et Conclusion.

Ces termes décrivent finalement les différentes phrases qu’il est utile de respecter lors d’un entretien dont le but est de gérer un conflit.

Décrire : la première étape consiste donc à présenter la situation conflictuelle avec ce qu’elle a de plus concret. Cette description se doit d’être la plus objective possible. S’il y a plusieurs faits à reprocher, tentez de les regrouper.   

Exprimer les émotions : la deuxième étape permet d’exprimer ses émotions, ses sentiments face au conflit dans lequel on s’est retrouvé. Il n’est pas toujours facile de parler d’émotions. La joie, la tristesse, la peur et la colère sont des émotions fondamentales. Les deux parties seront donc invitées à exprimer en termes d’émotions ce qu’elles éprouvent au contact de l’autre.   

Spécifier des solutions : l’essentiel de cette étape consiste à proposer des solutions permettant de résoudre le conflit. Chacun doit alors pouvoir s’exprimer et proposer des solutions qui pourraient améliorer la situation.   

Conséquences et conclusions : la dernière étape de cette méthode porte sur les conséquences. Il convient alors de préciser à chacun les conséquences négatives si le conflit venait à perdurer. Il faut aussi insister sur l’énorme avantage que les deux parties auraient à respecter les engagements qu’elles ont suggérés dans l’étape précédente. On pourra profiter de cette phase pour faire réfléchir les deux parties aux mesures à prendre pour éviter que des conflits similaires ne se reproduisent.